DARE-DARE présente : Toute impression subjectivement inappropriée de familiarité d’une expérience présente avec un passé indéfini, du 10 au 15 juillet près du marché Atwater

Interventions publiques chorégraphiées par John Boyle-Singfield et interprétées par :
Adriana Disman, Anastasia Ferguson, Steven Girard, Francisco Gonzales Rosas, Manoushka Larouche, Fanny Latreille, Helena Martin Franco et Victoria Stanton.

En continu du 10 au 15 juillet 2017, de 10 h à 18 h, près du marché Atwater, dans l’aire formée par le croisement de l’avenue Atwater, du canal de Lachine et de l’avenue Greene.

Finissage le 15 juillet à 19 h, à DARE-DARE.
Ce projet est le fruit d’une longue réflexion sur le rapport entre la répétition, l’expérience et le langage. Il s’agit d’une performance réalisée par un groupe de performeur­-euse-­s qui effectueront plusieurs actions distinctes dans l’espace public. Chacune de ces actions sera répétée sept fois par jour au même endroit pendant une semaine.

Les interventions seront tirées d’événements du quotidien. Cela dit, ces gestes anodins pourront seulement être remarqués par le public grâce à leur répétition excessive. Ils déclencheront parfois une certaine impression de « déjà-­vu » se traduisant par un sentiment de familiarité entre un moment présent et un passé fictionnel. À travers ce processus élaboré et répétitif, je cherche à contester l’authenticité de l’expérience commune, tout en jetant un regard différent sur l’art performatif.

J’ai conçu ce projet comme une performance de très longue durée dans un espace circonscrit. À cet égard, l’intervention pourra éventuellement être considérée comme une œuvre d’art permanente. Si une telle chose se produit, nous verrons chaque année une nouvelle vague de performeur-euse-s reprendre les gestes chorégraphiés par leurs prédécesseurs.

 

Démarche
Mon travail aborde la notion de mémoire, de valeur et d’exposition à l’intérieur d’un monde lourdement affecté par la technologie, la globalisation et la gouvernementalité. J’utilise régulièrement la performance et la répétition pour déconstruire les modalités qui forment le langage du quotidien. De là émerge une critique et une défiance envers ces manières de construire le réel.

http://johnboylesingfield.com/

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel