Pierre Blache, Sans titre (extrait de Dans l'antre de l'alchimiste), 2014

Dans l’antre de l’alchimiste de Pierre Blache, vernissage le vendredi 8 mai à 17h à la Bande Vidéo

Rencontre avec l’artiste le 11 juin à 17h
 
Espace d’exposition de La Bande Vidéo
620 côte d’Abraham, Québec
Du mercredi au dimanche, de 12h à 17h
Entrée libre
 
La Bande Vidéo accueille du 9 mai au 14 juin l’exposition Dans l’antre de l’alchimiste du photographe et vidéaste Pierre Blache. Le vernissage aura lieu le 8 mai à 17h. Une rencontre avec l’artiste, pendant laquelle ce dernier fera une présentation de son projet, se tiendra le 11 juin à 17h. À noter que Pierre Blache sera à l’extérieur du pays au moment du vernissage. La rencontre du 11 juin est donc une occasion exceptionnelle pour l’entendre discuter de son travail!
 
Dans l’antre de l’alchimiste présente, sous forme installative, une dizaine de séquences vidéo inspirées d’une publication d’introduction à la chimie pour enfants. Réalisées lors d’une résidence dans les studios de La Bande Vidéo, ces courtes vidéos « povera » relatent des expériences chimiques élémentaires qui font intervenir de petits objets usuels et des matériaux simples.
 
Mises en scènes à la façon de pièces de théâtre, ces expériences d’« alchimie performative » font intervenir la transmutation de la matière et la confrontation des forces cosmiques. Aussi, l’artiste déforme le temps propre à la vidéo en intervenant sur l’accéléré et le ralenti. Ces manipulations font du même coup apparaître des lieux fictifs qui oscillent entre la représentation de la genèse de l’Univers et de sa fin apocalyptique. Le tout permettant à la magie de s’opérer lentement…
 
Pierre Blache a reçu une formation en photographie et en arts visuels au Collège de Matane et à l’Université Concordia. En parallèle à sa pratique artistique, il a longtemps œuvré dans le milieu montréalais de la diffusion photographique. Depuis une dizaine d’années, il parcourt les grandes villes du monde pour s’imprégner de leur culture et de leur énergie. La vidéo est arrivée dans son travail de façon insidieuse, sans doute pour combler cette incapacité de la photographie à rendre adéquatement le mouvement et le passage du temps.

 

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