Berlinde De Bruyckere et John Currin, expositions du 30 juin au 13 novembre chez DHC/ART

DHC/ART Fondation pour l’art contemporain présente deux expositions solo

BERLINDE DE BRUYCKERE / JOHN CURRIN

Commissaires : Phoebe Greenberg et John Zeppetelli

DHC/ART a le plaisir de présenter deux expositions solo simultanées, l’une de la célèbre sculpteure belge Berlinde De Bruyckere, et l’autre, du peintre américain John Currin — deux artistes figuratifs internationaux de premier plan œuvrant dans la tradition virtuose des grands maîtres et qui explorent toujours les paramètres de leurs disciplines respectives tout en les élargissant.

Berlinde De Bruyckere a acquis une stature internationale à la Biennale de Venise de 2003 où elle exposait The Black Horse – la figure monumentale, horriblement déformée, d’un cheval à la peau luisante. Avant cette apparition à Venise, elle avait exposé cinq moulages de chevaux morts grandeur nature, In Flanders Fields, poignante illustration de la Première Guerre mondiale, au Musée des champs de bataille de Flandre, à Ypres, en 2000. Elle se spécialise dans la sculpture utilisant divers médiums, dont la cire, le bois, la laine, les peaux de chevaux et leurs crins. Ses substitutions cauchemardesques, qu’elles soient humaines ou équines, parlent de souffrance et de vulnérabilité, d’amour et de brutalité. Les formes de cire et d’époxy minutieusement exécutées de Berlinde De Bruyckere — la plupart humaines, mais d’autres animales ou végétales — théâtralisent les marques traumatiques et douloureuses de l’existence et les combats de la vie et de la mort. Elle présentera à DHC/ART des sculptures de chevaux sur échafaudages, une grande vitrine et deux figures de cire.

John Currin, l’un des artistes les plus dérangeants et les plus réputés de sa génération, crée des tableaux délicieusement mauvais, pervers, qui enchantent et rebutent tout à la fois. Son art, qui échappe à toute catégorisation, saisit l’instant où la beauté sublime et le grotesque s’équilibrent en une tension féconde. Maniériste irrévérencieux donnant à l’art du portrait contemporain un piquant satirique, John Currin confond et séduit les critiques et le public depuis deux décennies. Son travail se caractérise par une technique méticuleuse, virtuose, et par une adéquation comme on n’en fait plus avec les traditions de la peinture classique — qui s’amalgament avec d’autres modes de représentation tirés de la culture populaire, avec le cinéma, les pin up et le porno scandinave des années soixante-dix…

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