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Jusqu’au 10 octobre 2009 à la Maison de l’architecture du Québec – MONOPOLI
26 ARCHITECTES PRÊTEURS 40 PIÈCES ORIGINALES 26 ENTREVUES INÉDITES
Commissaire, Sophie Gironnay. Chercheurs, Alain Hochereau, Ian Chodikoff, Adele Weder. Scénographie, Atelier In Situ. Graphisme, Uniform. Lumière, Alain Laforest. Catalogue «1:26», 56 p., photos Marc Gibert.
En cet âge de l’Autocad et de la conception par ordinateur, quel rôle peut bien jouer la maquette d’étude, dans le processus créateur des architectes d’aujourd’hui? Surprise : elle persiste et inspire. Elle est même souvent au coeur de l’action! Comment? Pourquoi?
C’est ce que dévoile l’exposition, Au pays de la maquette d’étude de Halifax à Vancouver, fruit d’une vaste enquête de première ligne, menée sur le terrain, dans les ateliers, par l’équipe de MONOPOLI, à travers le Canada, avec le concours de trois chercheurs, lancés sur la piste par Sophie Gironnay, commissaire principale.
Alain Hochereau chroniqueur à Montréal, Ian Chodikoff, rédacteur-en-chef de la revue Canadian Architect à Toronto et Adele Weder, critique à Vancouver, ont pointé puis interrogé 26 firmes d’architecture parmi les plus inspirées et actives de l’heure, au Québec et au Canada. En compagnie des architectes, ils ont choisi les maquettes les plus parlantes, du bijou précieux à l’humble pliage, de l’assemblage au bricolage. Quarante de ces petites et grandes merveilles façonnées dans le carton-plume, la grille de métal, le balsa et mille autres matériaux-surprise, sont disposées dans un paysage conçu par l’Atelier in Situ, autre firme de grand talent et scénographe invitée.
Par les citations des 26 prêteurs, qui s’expliquent pour la première fois aussi candidement et abondamment sur leur façon d’utiliser la maquette d’étude dans leur travail, par les photos des bâtiments qui en sont le résultat, et par les maquettes mises en scène, imprégnées de beauté et d’idées à naître, l’enquête se précise, peu à peu. Elle entraîne le visiteur, de Halifax à Vancouver, de MacKay-Lyons Sweetapple jusqu’à Henriquez Partners, dans une exploration au coeur de la création, totalement neuve et inédite.
Aux 26 étapes: Dan S. Hanganu, Saucier+Perrotte, T.A.G, _naturehumaine, YH2, Pierre Thibault, Nomade, Lapointe et Magne, Provencher Roy, mais aussi Henriquez Partners, Brigitte Shim, Marc Boutin, MacKay-Lyons, Moriyama & Teshima et beaucoup d’autres.
En bonus, le beau catalogue en boîtier «1 :26», de 56 pages, création de l’agence Uniform, accompagne l’exploration, avec reproduction des oeuvres par le photographe Marc Gibert. Vaste recherche, nombreux exposants, mise en scène joyeuse et rafraîchissante qui célèbre l’esprit estival, mille surprises jamais révélées: tel est le voyage que propose MONOPOLI Au pays de la maquette d’étude!
Équipe
Sophie Gironnay, commissaire générale
Sophie Gironnay est cofondatrice, présidente-directrice générale et artistique de la Maison de l’architecture du Québec-MONOPOLI depuis sa création en 2001. Formée en lettres et histoire de l’art (M.A. 92 UQAM, prix Edmond-de-Nevers 93), Mme Gironnay a été pendant plus de 15 ans journaliste et reporter de carrière (Châtelaine, En Route, L’Actualité) avant de créer et signer les premières pages hebdomadaires de critique et de chronique socio-culturelle sur l’architecture, dans les grands quotidiens de Montréal (1994-2004, Le Devoir, La Presse), tout en se créant une spécialité de la littérature anglo-canadienne (L’Actualité, 1993-2001). Chargée de cours au DESS en design d’événement de l’UQAM, critique et membre invitée de divers jurys, elle a aussi collaboré à plusieurs revues spécialisées (Azure, Toronto). Commissaire invitée au Musée national des beauxarts du Québec (Madeleine Arbour. Espaces de bonheur) et à la Biennale de Montréal (2000 et 2004), elle a créé, pour MONOPOLI, l’événement Les Archi-Fictions de Montréal, alliant littérature à architecture, dont elle a dirigé les deux éditions (2006, 2008). Son premier roman, inspiré des carnets de croquis de Pierre Thibault, Philou, architecte et associés (éd. Les 400 Coups) était, en 2007, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur Général et au Prix Cécile Gagnon de l’Association des écrivains jeunesse.
Atelier in situ, scénographie
L’ Atelier in situ (Annie Lebel, Stéphane Pratte) travaille depuis 1995 à définir une pratique qui élargit sans cesse le champ d’intervention traditionnelle de l’architecture, en y intégrant des approches transdisciplinaires. Au moyen d’installations (CCA, Monopoli, Quartier Éphémère) comme de projets plus traditionnels (Pavillon d’accueil des Jardins de Métis), cette firme utilise l’architecture comme un médium de critique et d’analyse. Ses préoccupations touchant aux questions de temporalité dans l’architecture, telle que le spectateur la perçoit ou l’expérimente, s’expriment en particulier à travers des projets de recherche d’installations éphémères et de design d’expositions. Plusieurs fois primée (recyclages marquants du bâtiment Zone et de la Fonderie Darling), détenteurs du Prix de Rome en architecture 2001, Lebel et Pratte ont été invités par plusieurs musées du Québec pour concevoir les scénographies d’expositions majeures, développant là une expertise fondée sur la cohésion profonde entre contenant et contenu (avec Robert Lepage au Musée de la Civilisation, au Musée McCord, au Musée d’art contemporain, au Musée des beaux-arts du Québec, au CCA.)
Chercheurs invités
Adèle Weder, Vancouver
Adele Weder est une figure canadienne émérite de la critique d’architecture anglo-canadienne, et soutient l’engagement social des professionnels du design en étant membre du comité directeur de l’Urban Republic Arts Society. Détentrice d’un baccalauréat en journalisme à Halifax et d’une maîtrise en architecture de l’Université de Colombie-Britannique, elle est depuis plus de 15 ans une collaboratrice régulière de plusieurs journaux de grande diffusion comme de revues spécialisées d’Amérique du Nord (Globe and Mail, Metropolis, Vancouver Sun, National Post, Azure magazine, Canadian Architect, Canadian Art, Canadian Interiors, etc.) En 2005, elle publiait une importante monographie sur l’icône du modernisme qu’est la maison B.C. Binning, ouvrage distingué par le City of Vancouver Book Award.
Alain Hochereau, Montréal
Alain Hochereau, en tant que rédacteur et journaliste, pose un regard avide, vif et curieux sur le champ élargi du «design», allant de l’aménagement urbain, la conception d’objets, la mode à l’art culinaire. Son écriture concise et son talent de vulgarisateur font de lui un chroniqueur en architecture recherché, appelé, depuis 2002, à collaborer à divers journaux et revues dont l’hebdomadaire culturel Voir et le cybermagazine Index Design. Sa connaissance du milieu architectural québécois et sa volonté de mettre en valeur le travail des créateurs du design (il a été membre du jury pour les prix Corteo Disegno du SIDIM 2008) lui donnent les outils d’investigation adéquats pour enquêter avec brio dans les ateliers et diverses firmes montréalaises, à propos de la problématique de la présente exposition.
Ian Chodikoff, Toronto
Ian Chodikoff est rédacteur en chef de la revue Canadian Architect depuis 2003 et a siégé comme viceprésident à la Toronto Society of Architects (1999 -2001). Architecte et designer de formation, il participe au rayonnement de l’architecture canadienne en dirigeant d’ambitieux projets de recherche et de création (il organise présentement une série de charrettes visant l’amélioration de places publiques à Toronto et Chicago), puis en tant qu’enseignant, conférencier et commissaire indépendant. La qualité de son travail a été soulignée par l’octroi de bourses qui lui ont permis d’étudier les impacts de l’aménagement urbain sur différents paysages nationaux et internationaux (États-Unis, Italie, Sénégal).
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Jusqu’au 10 octobre 2009 à la Maison de l’architecture du Québec – MONOPOLI
26 ARCHITECTES PRÊTEURS 40 PIÈCES ORIGINALES 26 ENTREVUES INÉDITES
Commissaire, Sophie Gironnay. Chercheurs, Alain Hochereau, Ian Chodikoff, Adele Weder. Scénographie, Atelier In Situ. Graphisme, Uniform. Lumière, Alain Laforest. Catalogue «1:26», 56 p., photos Marc Gibert.
En cet âge de l’Autocad et de la conception par ordinateur, quel rôle peut bien jouer la maquette d’étude, dans le processus créateur des architectes d’aujourd’hui? Surprise : elle persiste et inspire. Elle est même souvent au coeur de l’action! Comment? Pourquoi?
C’est ce que dévoile l’exposition, Au pays de la maquette d’étude de Halifax à Vancouver, fruit d’une vaste enquête de première ligne, menée sur le terrain, dans les ateliers, par l’équipe de MONOPOLI, à travers le Canada, avec le concours de trois chercheurs, lancés sur la piste par Sophie Gironnay, commissaire principale.
Alain Hochereau chroniqueur à Montréal, Ian Chodikoff, rédacteur-en-chef de la revue Canadian Architect à Toronto et Adele Weder, critique à Vancouver, ont pointé puis interrogé 26 firmes d’architecture parmi les plus inspirées et actives de l’heure, au Québec et au Canada. En compagnie des architectes, ils ont choisi les maquettes les plus parlantes, du bijou précieux à l’humble pliage, de l’assemblage au bricolage. Quarante de ces petites et grandes merveilles façonnées dans le carton-plume, la grille de métal, le balsa et mille autres matériaux-surprise, sont disposées dans un paysage conçu par l’Atelier in Situ, autre firme de grand talent et scénographe invitée.
Par les citations des 26 prêteurs, qui s’expliquent pour la première fois aussi candidement et abondamment sur leur façon d’utiliser la maquette d’étude dans leur travail, par les photos des bâtiments qui en sont le résultat, et par les maquettes mises en scène, imprégnées de beauté et d’idées à naître, l’enquête se précise, peu à peu. Elle entraîne le visiteur, de Halifax à Vancouver, de MacKay-Lyons Sweetapple jusqu’à Henriquez Partners, dans une exploration au coeur de la création, totalement neuve et inédite.
Aux 26 étapes: Dan S. Hanganu, Saucier+Perrotte, T.A.G, _naturehumaine, YH2, Pierre Thibault, Nomade, Lapointe et Magne, Provencher Roy, mais aussi Henriquez Partners, Brigitte Shim, Marc Boutin, MacKay-Lyons, Moriyama & Teshima et beaucoup d’autres.
En bonus, le beau catalogue en boîtier «1 :26», de 56 pages, création de l’agence Uniform, accompagne l’exploration, avec reproduction des oeuvres par le photographe Marc Gibert. Vaste recherche, nombreux exposants, mise en scène joyeuse et rafraîchissante qui célèbre l’esprit estival, mille surprises jamais révélées: tel est le voyage que propose MONOPOLI Au pays de la maquette d’étude!
Équipe
Sophie Gironnay, commissaire générale
Sophie Gironnay est cofondatrice, présidente-directrice générale et artistique de la Maison de l’architecture du Québec-MONOPOLI depuis sa création en 2001. Formée en lettres et histoire de l’art (M.A. 92 UQAM, prix Edmond-de-Nevers 93), Mme Gironnay a été pendant plus de 15 ans journaliste et reporter de carrière (Châtelaine, En Route, L’Actualité) avant de créer et signer les premières pages hebdomadaires de critique et de chronique socio-culturelle sur l’architecture, dans les grands quotidiens de Montréal (1994-2004, Le Devoir, La Presse), tout en se créant une spécialité de la littérature anglo-canadienne (L’Actualité, 1993-2001). Chargée de cours au DESS en design d’événement de l’UQAM, critique et membre invitée de divers jurys, elle a aussi collaboré à plusieurs revues spécialisées (Azure, Toronto). Commissaire invitée au Musée national des beauxarts du Québec (Madeleine Arbour. Espaces de bonheur) et à la Biennale de Montréal (2000 et 2004), elle a créé, pour MONOPOLI, l’événement Les Archi-Fictions de Montréal, alliant littérature à architecture, dont elle a dirigé les deux éditions (2006, 2008). Son premier roman, inspiré des carnets de croquis de Pierre Thibault, Philou, architecte et associés (éd. Les 400 Coups) était, en 2007, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur Général et au Prix Cécile Gagnon de l’Association des écrivains jeunesse.
Atelier in situ, scénographie
L’ Atelier in situ (Annie Lebel, Stéphane Pratte) travaille depuis 1995 à définir une pratique qui élargit sans cesse le champ d’intervention traditionnelle de l’architecture, en y intégrant des approches transdisciplinaires. Au moyen d’installations (CCA, Monopoli, Quartier Éphémère) comme de projets plus traditionnels (Pavillon d’accueil des Jardins de Métis), cette firme utilise l’architecture comme un médium de critique et d’analyse. Ses préoccupations touchant aux questions de temporalité dans l’architecture, telle que le spectateur la perçoit ou l’expérimente, s’expriment en particulier à travers des projets de recherche d’installations éphémères et de design d’expositions. Plusieurs fois primée (recyclages marquants du bâtiment Zone et de la Fonderie Darling), détenteurs du Prix de Rome en architecture 2001, Lebel et Pratte ont été invités par plusieurs musées du Québec pour concevoir les scénographies d’expositions majeures, développant là une expertise fondée sur la cohésion profonde entre contenant et contenu (avec Robert Lepage au Musée de la Civilisation, au Musée McCord, au Musée d’art contemporain, au Musée des beaux-arts du Québec, au CCA.)
Chercheurs invités
Adèle Weder, Vancouver
Adele Weder est une figure canadienne émérite de la critique d’architecture anglo-canadienne, et soutient l’engagement social des professionnels du design en étant membre du comité directeur de l’Urban Republic Arts Society. Détentrice d’un baccalauréat en journalisme à Halifax et d’une maîtrise en architecture de l’Université de Colombie-Britannique, elle est depuis plus de 15 ans une collaboratrice régulière de plusieurs journaux de grande diffusion comme de revues spécialisées d’Amérique du Nord (Globe and Mail, Metropolis, Vancouver Sun, National Post, Azure magazine, Canadian Architect, Canadian Art, Canadian Interiors, etc.) En 2005, elle publiait une importante monographie sur l’icône du modernisme qu’est la maison B.C. Binning, ouvrage distingué par le City of Vancouver Book Award.
Alain Hochereau, Montréal
Alain Hochereau, en tant que rédacteur et journaliste, pose un regard avide, vif et curieux sur le champ élargi du «design», allant de l’aménagement urbain, la conception d’objets, la mode à l’art culinaire. Son écriture concise et son talent de vulgarisateur font de lui un chroniqueur en architecture recherché, appelé, depuis 2002, à collaborer à divers journaux et revues dont l’hebdomadaire culturel Voir et le cybermagazine Index Design. Sa connaissance du milieu architectural québécois et sa volonté de mettre en valeur le travail des créateurs du design (il a été membre du jury pour les prix Corteo Disegno du SIDIM 2008) lui donnent les outils d’investigation adéquats pour enquêter avec brio dans les ateliers et diverses firmes montréalaises, à propos de la problématique de la présente exposition.
Ian Chodikoff, Toronto
Ian Chodikoff est rédacteur en chef de la revue Canadian Architect depuis 2003 et a siégé comme viceprésident à la Toronto Society of Architects (1999 -2001). Architecte et designer de formation, il participe au rayonnement de l’architecture canadienne en dirigeant d’ambitieux projets de recherche et de création (il organise présentement une série de charrettes visant l’amélioration de places publiques à Toronto et Chicago), puis en tant qu’enseignant, conférencier et commissaire indépendant. La qualité de son travail a été soulignée par l’octroi de bourses qui lui ont permis d’étudier les impacts de l’aménagement urbain sur différents paysages nationaux et internationaux (États-Unis, Italie, Sénégal).
Sutton (Québec)
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