La Galerie McClure a le plaisir de présenter Aqueous Humour, une exposition des œuvres du peintre David Blatherwick. Aqueous Humour (l’humeur aqueuse) est le terme utilisé pour désigner, à l’intérieur de l’œil, la mince couche humide contenue entre la cornée et le cristallin. Elle nourrit le cristallin et effectue une pression qui maintient la forme convexe de la cornée. Ne jouant pas un rôle direct dans la vision, elle en fournit pourtant les circonstances nécessaires. Blatherwick comprend l’humeur aqueuse comme une analogie sur le rôle de la peinture dans le monde visuel : un point de transition entre le domaine de l’intérieur et de l’extérieur.
Le corpus d’œuvres d’Aqueous Humour se présente comme une séquence d’œuvres de grands et petits formats réalisées entre 2010 et 2011. Au cours des dernières années, Blatherwick s’est intéressé au monde qui est invisible à l’œil nu. Il a collecté au passage des images qui en étant issues : images de microscope ou encore rayons-x d’éruptions magnétiques à la surface du soleil. Ces phénomènes le fascinent et l’effraient simultanément. «Nous ne les voyons pas directement, leur compréhension est marginale malgré le fait qu’ils influencent notre vie de multiples façons; ce qui leur confère un statut semi-mythique dans notre esprit» Blatherwick réalise des œuvres provenant à la fois du réel et de ce qu’on s’imagine comme étant représentatif de la nature à grande ou à petite échelle, travaillant cependant en dehors de la tradition de la représentation. Débutant par des constructions géométriques simples qui vont par la suite apparaître comme organiques, il travaille avec les couleurs et les compositions pour enfin créer, avec un certain sens du jeu, un monde tout à fait fabriqué qui évoque ces mêmes mondes invisibles. Au final, c’est l’acte de peindre ainsi que le potentiel de la peinture en soi qu’il privilégie pour procurer à l’observateur « une forme de plaisir reliée au fait d’exister. »
David Blatherwick vit et travaille à Elora en Ontario. Il a exposé son travail dans plusieurs expositions solo dont au Musée des beaux-arts de Québec, à Stock 20 à Taiwan et à la Cité internationale de Paris. Il est représenté par la galerie Paul Kuhn de Calgary et par la galerie Art Mûr à Montréal. Son travail a aussi fait partie de plusieurs expositions collectives importantes telles que la KWAG Biennale de 2009, la Biennale de Montréal de 2002, les expositions Video Naïve du Musée des beaux-arts de Nantes, Métamorphose et Clônage du Musée d’art contemporain de Montréal, The Hand de la galerie Power Plant de Toronto et Partly Human du Museo de arte moderno de Guadalajara. Son travail a fait l’objet de plusieurs critiques, essais et projets de publication et il a reçu plusieurs bourses dont la bourse de peinture Pollock Krasner.
La Galerie McClure a le plaisir de présenter Aqueous Humour, une exposition des œuvres du peintre David Blatherwick. Aqueous Humour (l’humeur aqueuse) est le terme utilisé pour désigner, à l’intérieur de l’œil, la mince couche humide contenue entre la cornée et le cristallin. Elle nourrit le cristallin et effectue une pression qui maintient la forme convexe de la cornée. Ne jouant pas un rôle direct dans la vision, elle en fournit pourtant les circonstances nécessaires. Blatherwick comprend l’humeur aqueuse comme une analogie sur le rôle de la peinture dans le monde visuel : un point de transition entre le domaine de l’intérieur et de l’extérieur.
Le corpus d’œuvres d’Aqueous Humour se présente comme une séquence d’œuvres de grands et petits formats réalisées entre 2010 et 2011. Au cours des dernières années, Blatherwick s’est intéressé au monde qui est invisible à l’œil nu. Il a collecté au passage des images qui en étant issues : images de microscope ou encore rayons-x d’éruptions magnétiques à la surface du soleil. Ces phénomènes le fascinent et l’effraient simultanément. «Nous ne les voyons pas directement, leur compréhension est marginale malgré le fait qu’ils influencent notre vie de multiples façons; ce qui leur confère un statut semi-mythique dans notre esprit» Blatherwick réalise des œuvres provenant à la fois du réel et de ce qu’on s’imagine comme étant représentatif de la nature à grande ou à petite échelle, travaillant cependant en dehors de la tradition de la représentation. Débutant par des constructions géométriques simples qui vont par la suite apparaître comme organiques, il travaille avec les couleurs et les compositions pour enfin créer, avec un certain sens du jeu, un monde tout à fait fabriqué qui évoque ces mêmes mondes invisibles. Au final, c’est l’acte de peindre ainsi que le potentiel de la peinture en soi qu’il privilégie pour procurer à l’observateur « une forme de plaisir reliée au fait d’exister. »
David Blatherwick vit et travaille à Elora en Ontario. Il a exposé son travail dans plusieurs expositions solo dont au Musée des beaux-arts de Québec, à Stock 20 à Taiwan et à la Cité internationale de Paris. Il est représenté par la galerie Paul Kuhn de Calgary et par la galerie Art Mûr à Montréal. Son travail a aussi fait partie de plusieurs expositions collectives importantes telles que la KWAG Biennale de 2009, la Biennale de Montréal de 2002, les expositions Video Naïve du Musée des beaux-arts de Nantes, Métamorphose et Clônage du Musée d’art contemporain de Montréal, The Hand de la galerie Power Plant de Toronto et Partly Human du Museo de arte moderno de Guadalajara. Son travail a fait l’objet de plusieurs critiques, essais et projets de publication et il a reçu plusieurs bourses dont la bourse de peinture Pollock Krasner.