Image tirée d'un entretien vidéo avec Lawrence Weiner
réalisé par Dean Inkster et Sébastien Pluot, New York, septembre 2005.

Anarchisme sans adjectif, exposition sur le travail de Christopher D’Arcangelo, vernissage le mardi 3 septembre à 17h30 à la Galerie Leonard et Bina Ellen

Galerie Leonard & Bina Ellen Art Gallery – Université Concordia University

ANARCHISME SANS ADJECTIF.
SUR LE TRAVAIL DE CHRISTOPHER D’ARCANGELO, 1975-1979
Commissaires : Dean Inkster et Sébastien Pluot avec la collaboration de Michèle Thériault

4 septembre – 26 octobre 2013

Entretiens vidéo de Stephen Antonakos, Benjamin H. D. Buchloh, Daniel Buren, Ben Kinmont, Peter Nadin, Naomi Spector, Lawrence Weiner. Avec la participation de Pierre Bal-Blanc, Sophie Bélair Clément, Simon Brown, Ben Kinmont, Silvia Kolbowski, Pierre Leguillon, François Lemieux, Rainer Oldendorf, Émilie Parendeau, Nicoline van Harskamp.

Lorsque je déclare que je suis un anarchiste, je dois aussi déclarer que je ne suis pas un anarchiste, pour rester en accord avec l’idée (….) d’anarchisme. Longue vie à l’anarchisme. – Christopher D’Arcangelo

Entre 1975 et 1979, Christopher D’Arcangelo a développé une pratique artistique remarquable pour sa radicalité et sa portée critique à l’égard du rôle de l’artiste, du statut de l’objet d’art, et de l’institutionnalisation de l’art. D’Arcangelo était animé d’un désir de démocratisation radicale de la production et de la réception de l’art, et l’a exprimé à travers une déclaration sur l’anarchisme qui accompagnait la majorité de ses actions et de ses interventions.

Bien que D’Arcangelo n’ait pas été entièrement négligé ces trente dernières années, aucune exposition posthume ni aucune analyse conséquente de son travail n’a été entreprise. Les documents écrits et visuels qu’il a compilés sur une période de cinq ans dans le but de consigner sa pratique, sont consultables à la Fales Library & Special Collections de l’Université de New York, suite à la donation en 2009 de Cathy Weiner et du D’Arcangelo Family Partnership à la     « Downtown Collection ».

Témoigner d’une œuvre engagée dans une critique des conditions et des répercussions sociales de l’art, et qui n’est accessible que sous la forme de l’archive, représente un défi tant pour l’histoire de l’art contemporain que pour la pratique curatoriale. C’est ce défi que l’exposition entend relever en considérant et en analysant également les paradoxes et les complexités critiques que l’œuvre et l’héritage de D’Arcangelo soulèvent.

Pour ce nouveau volet de l’exposition en constante évolution, inaugurée au CAC Brétigny en 2011, les commissaires, en collaboration avec Michèle Thériault, ont invité des artistes locaux et internationaux, dont certains ont déjà participé à l’exposition, à présenter des œuvres existantes ou inédites afin de poursuivre la réflexion sur la pertinence actuelle des questionnements auxquels Christopher D’Arcangelo s’est confronté à travers sa pratique d’artiste.

Réalisée avec l’appui du Conseil des Arts du Canada, du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec et du soutien de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts, Besançon, France-Comté.

Les entretiens vidéo sont une coproduction de Solang Production Paris Brussels, le Centro Cultural Montehermoso Kulturunea, Vitoria-Gasteiz, Espagne et le Centre d’art contemporain de Brétigny, France, en partenariat avec Artists Space, New York. Leur réalisation a reçu l’appui du Centre National des Arts Plastiques, France et du programme Villa Médicis Hors les Murs.

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