Image : Amy Ball

Amy Ball et Marie-Ève Fortier, vernissage le jeudi 5 avril à 18h aux Territoires

JANE YOUNGBLOOD

Amy Ball
Jeudi 5 au samedi 21 avril 2012
 
Jane Youngblood est un corpus performatif produit en réponse à l’expérience du paysage par l’artiste. Née d’un désir de mieux comprendre la relation entre les femmes et le territoire qu’elles habitent, Jane Youngblood, alter ego de l’artiste, est construite comme un amalgame d’exploratrices qui ont laissé leur marque dans la région du parc National de Banff et du parc National de Kananaskis lors du siècle dernier. Amy Ball s’approprie et interprète leur parcours et l’histoire qui les entourent par un travail de vidéo, de dessins et de collage. Dessinée à partir de documents d’archives, Jane Youngblood devient un moyen pour l’artiste d’explorer la réalité de ces femmes et leur expérience de leur environnement.
 
 
Amy Ball est diplômée d’un BFA en arts visuels de l’Université Concordia. Elle vit et travaille à Montréal. Son travail a été exposé à Montréal et ailleurs au Canada, entre autres, à la FOFA Gallery, au centre d’artiste Eastern Bloc et au Banff Centre. Elle a réalisé une résidence d’artiste au Banff Centre de novembre 2011 à mars 2012.
 


 

 

POINTS DE SUSPENSION
 
Marie-Ève Fortier
 
interlocuteur A : « Je crois qu’il s’agit d’un meurtre »
interlocuteur B : « Je pensais que nous parlions d’amour »
 
Des socles de bois, des plaques de verre et de miroirs. Entre celles-ci, des mots se tiennent. Des listes, principalement. Le jeu offert par les couches de verre et de miroir semble décupler la présence des mots. Décupler ou détourner? La réflexion de chaque extrait de texte semble se mentir à elle-même… Il faut se déplacer autour des socles, changer de point de vue, fureter dans les interstices. On ne peut jamais avoir une vue d’ensemble; on ne peut que grappiller quelques indices.
 
Marie-Ève Fortier tente ainsi de suggérer une certaine fiction. Elle cherche à donner l’impression que tous ces mots dépeignent un évènement flou, passé, fictif ou inavoué. Comme s’ils témoignaient d’une scène dramatique, quelque chose comme une agression, un vol à main armée, un meurtre passionnel. On ne le sait pas.
 
Travaillant principalement en installation, Marie-Ève Fortier nourrit sa démarche d’expérimentations photographiques, sonores et performatives. Sa recherche porte sur une approche spatiale, matérielle et corporelle de la textualité, selon un processus rigoureux qui lui permet de travailler avec la matérialité des mots pour les soutirer de la page et les situer dans l’espace.
 
Marie-Ève Fortier vit et travaille à Montréal. En 2009, elle termine sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM. Elle a présenté son travail dans différents événements et expositions, notamment dans le cadre de la 4e édition d’Art Souterrain à Montréal et à la Maison des artistes visuels francophones à St-Boniface (Manitoba). Parallèlement, elle enseigne les arts visuels au niveau collégial et conçoit des espaces scéniques pour le théâtre et la danse.
 
 
 
 
 
 
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