Kathryn Lipke
À la recherche du jardin d’Éden
Des images incarnant l’archétype d’une société utopique, dans laquelle l’humain et la nature cohabitent dans une harmonie instinctive, s’incrustent dans toutes les cultures du monde. Sur celles-ci, des jardins d’une fertilité prodigieuse et à la végétation luxuriante produisent un prototype du paradis terrestre, qu’il s’appelle Arcadie, Atlantide, jardins d’Hespérides ou de Shangri-La. Nous sommes tous à la recherche du jardin d’Éden.
La Galerie d’art Stewart Hall est heureuse de présenter l’exposition Kathryn Lipke : À la recherche du jardin d’Éden. Pour Lipke, la quête a pris la forme d’un voyage subliminal trouvant son aboutissement dans la nature diversifiée de sa pratique artistique. Artiste multimédia s’adonnant à la sculpture, à la photographie et plus récemment à la vidéo et au son, Lipke défend la terre, l’immensité du paysage, le sens de l’espace. L’interaction entre le naturel et l’artificiel marque notre existence, apposant sur le paysage ce que Lipke nomme la signature humaine. Réfléchissant à ces interconnexions, l’artiste écrit : « … pour moi, la nature est une métaphore de la psyché humaine… mon travail souligne nos propres complexités, notre mémoire et notre identité, et offre des avenues de réflexion sur le pouvoir de la nature et la relation qu’on entretient avec elle. »
À la recherche du jardin d’Éden explore les multiples facettes de la notion de jardin. Le message qu’envoie Lipke sur la fragilité de la nature est clair et résolu. Il passe par des descriptions physiques de plantes, misant sur leur sensualité et leur beauté, et par des suggestions de métaphores sociales, écologiques et philosophiques. Cette exposition est toutefois plus qu’un appel environnementaliste à la raison ou une démission quant à une perte irrécupérable. Elle est une reconnaissance positive des pouvoirs de l’homme et de la nature et le constat d’un besoin de relation symbiotique. Comme le dit si simplement Voltaire : « il faut cultiver notre jardin. » (Voltaire, Candide, ou l’Optimisme [1759]).
Née au Dakota du Nord, Kathryn Lipke a complété une maîtrise en arts en 1969 à l’Université de Californie, à Berkeley. Elle est professeure émérite du département d’arts visuels de la faculté des beaux-arts à l’Université Concordia, à Montréal (entre 1977 et 1997), et professeure-doctorante de sculpture à la faculté d’art et de design à l’Université de Laponie, à Rovaniemi, en Finlande. Elle vit et travaille actuellement à la fois à Montréal et à son studio près de la rivière sauvage North Branch, à proximité de Belvidere au Vermont.
Venez rencontrer l’artiste et célébrer l’arrivée du printemps dans notre propre jardin d’Éden.
Kathryn Lipke
À la recherche du jardin d’Éden
Des images incarnant l’archétype d’une société utopique, dans laquelle l’humain et la nature cohabitent dans une harmonie instinctive, s’incrustent dans toutes les cultures du monde. Sur celles-ci, des jardins d’une fertilité prodigieuse et à la végétation luxuriante produisent un prototype du paradis terrestre, qu’il s’appelle Arcadie, Atlantide, jardins d’Hespérides ou de Shangri-La. Nous sommes tous à la recherche du jardin d’Éden.
La Galerie d’art Stewart Hall est heureuse de présenter l’exposition Kathryn Lipke : À la recherche du jardin d’Éden. Pour Lipke, la quête a pris la forme d’un voyage subliminal trouvant son aboutissement dans la nature diversifiée de sa pratique artistique. Artiste multimédia s’adonnant à la sculpture, à la photographie et plus récemment à la vidéo et au son, Lipke défend la terre, l’immensité du paysage, le sens de l’espace. L’interaction entre le naturel et l’artificiel marque notre existence, apposant sur le paysage ce que Lipke nomme la signature humaine. Réfléchissant à ces interconnexions, l’artiste écrit : « … pour moi, la nature est une métaphore de la psyché humaine… mon travail souligne nos propres complexités, notre mémoire et notre identité, et offre des avenues de réflexion sur le pouvoir de la nature et la relation qu’on entretient avec elle. »
À la recherche du jardin d’Éden explore les multiples facettes de la notion de jardin. Le message qu’envoie Lipke sur la fragilité de la nature est clair et résolu. Il passe par des descriptions physiques de plantes, misant sur leur sensualité et leur beauté, et par des suggestions de métaphores sociales, écologiques et philosophiques. Cette exposition est toutefois plus qu’un appel environnementaliste à la raison ou une démission quant à une perte irrécupérable. Elle est une reconnaissance positive des pouvoirs de l’homme et de la nature et le constat d’un besoin de relation symbiotique. Comme le dit si simplement Voltaire : « il faut cultiver notre jardin. » (Voltaire, Candide, ou l’Optimisme [1759]).
Née au Dakota du Nord, Kathryn Lipke a complété une maîtrise en arts en 1969 à l’Université de Californie, à Berkeley. Elle est professeure émérite du département d’arts visuels de la faculté des beaux-arts à l’Université Concordia, à Montréal (entre 1977 et 1997), et professeure-doctorante de sculpture à la faculté d’art et de design à l’Université de Laponie, à Rovaniemi, en Finlande. Elle vit et travaille actuellement à la fois à Montréal et à son studio près de la rivière sauvage North Branch, à proximité de Belvidere au Vermont.
Venez rencontrer l’artiste et célébrer l’arrivée du printemps dans notre propre jardin d’Éden.