Myriam Omar Awadi et OK Pederson

Myriam Omar Awadi
Les feux que vos derniers souffles ravivent (Mouvements I et III)
Salle 1

Myriam Omar Awadi sonde les tensions entre mémoire, oralité et transmission. Son exposition s’articule autour du debe, une danse chantée que les femmes comoriennes pratiquaient clandestinement jusqu’aux années 1950. Par une approche poétique et fictionnelle, l’artiste entremêle archives, récits et formes performatives pour faire résonner les voix oubliées de ces femmes. Dans cet espace sensible alliant vidéos, éléments sculpturaux et dispositifs sonores, les absences et les silences deviennent matière. Chaque souffle ravive un feu, chaque voix esquisse une mémoire collective.

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OK PEDERSON
Orchard Station Road
Salle 2

Avec le film argentique, la vidéo numérique et le montage expérimental, OK Pedersen explore la mémoire collective et les tensions géopolitiques contemporaines. Dans Orchard Station Road, elle s’intéresse à la construction de l’histoire et à l’impact des bouleversements sociaux et environnementaux sur les récits individuels et collectifs. L’œuvre vidéographique met en scène Eve, une photographe isolée après une catastrophe mondiale. Des radios transmettent des ondes provenant d’un futur lointain, où les effets de l’apocalypse persistent. En mêlant fiction et réalité, Pedersen déconstruit les notions de narration et de mémoire et nous plonge dans un espace où le passé et l’avenir se confondent.