Guérir de ce qu’on peut de Guillaume Brisson-Darveau
Dans le cadre de son projet de recherche au sein de la collection d’Artexte, Guillaume Brisson-Darveau s’est intéressé aux productions artistiques et à tout matériel qui témoignent d’expériences associées au VIH/sida. Ce projet lui a permis d’explorer comment ces artistes, écrivain·nes et activites se confrontent aux représentations culturelles du virus pour créer leurs propres représentations, et en quoi cette démarche réside dans un processus d’agentivité.
Dans un contexte d’indifférence quant aux enjeux actuels liés au VIH/sida, l’exposition Guérir de ce qu’on peut réactive cette mémoire collective et examine le silence, ainsi que ce qui l’alimente. À partir de ses explorations, Guillaume Brisson-Darveau a cumulé des extraits de textes dont il a imprimé des fragments sur des vêtements de seconde main, constituant ainsi une forme d’archive portable, tels une peau, un corps ou une mémoire qu’on enfile.
Gratuit | sans réservation | ouvert à toustes