Une communauté de corps accueillant des cellules en migration d’Anouk Verviers

L’exposition d’Anouk Verviers présente les deux premiers volets d’une trilogie dystopique qui aborde la douleur chronique vécue par les femmes et les personnes non binaires. Dans la première vidéo, des performeuses érigent une colonne de torchis symbolisant le soutien mutuel qu’elles s’offrent alors qu’elles réécrivent ensemble le récit de leur épuisement. La seconde évoque 4 000 ans d’histoire à travers une métaphore géologique de l’endométriose. Dans la série, les corps qui vivent avec la douleur fusionnent avec leur traitement et se transforment en cyborgs féministes dotés du pouvoir d’agir non seulement sur la douleur qui les anime, mais surtout avec elle
Anouk Verviers développe une pratique interdisciplinaire qui explore la manière dont les systèmes de pouvoir affectent les corps et façonnent les relations qui se tissent entre nous, les autres et la matière qui nous entoure. Elle vit et travaille entre Londres (Royaume-Uni) et Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal (Canada). Son travail a notamment été présenté à Kupfer (Londres), à la Galerie UQO (Gatineau), à OPTICA (Montréal) et à Dogo (Suisse). Elle détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (Montréal) et une maitrise en beaux-arts de Goldsmiths (Londres), où elle a reçu le prix Acme pour son exposition finale, ainsi que le prix Chelsea Arts Club. En 2024, elle a remporté le prix Pauline-Desautels. Elle est membre et initiatrice du groupe de lecture Exhausted Feminist Hybrid Species.

Résidence de production-diffusion PRIM-Dazibao
Exposition présentée dans le cadre de MOMENTA Biennale d’art contemporain et produite en partenariat avec Dazibao.

MOMENTA Biennale d’art contemporain — Éloges de l’image manquante
Commissaire invitée : Marie-Ann Yemsi