

Marie-Claude Lepiez et Isabelle Lapierre
NO WAVE
Marie-Claude Lepiez
Issue de la micro-génération Xennials, Marie-Claude Lepiez joue avec ses souvenirs personnels provenant de cette période au carrefour de deux générations ; elle tente de recréer le glitch occasionné par la fusion de la vie en mode analogique et l’omniprésence actuelle de la technologie numérique.
NO WAVE est la première exposition individuelle dans la capitale nationale, ville natale, de Marie-Claude Lepiez. Elle y propose un environnement obscur, nous rappelant les shows improvisés des sous-sols d’églises. Cette installation tiendra à la fois de l’esprit du party et du manifeste, une sorte de poésie futile et métal, clin d’œil aux graffitis des toilettes de bars.
Sorts vernaculaires et talismans fortuits
Marie-Claude Lepiez
Le projet d’Isabelle Lapierre consiste à récolter dans la ville divers éléments textuels, objets et matériaux résiduels afin de tester des assemblages et de créer de courts poèmes inspirés des écrits incantatoires, ainsi que des objets sculpturaux rappelant les talismans. Les mots confèrent aux objets transformés un pouvoir susceptible de modifier le réel. Dans une perspective écoféministe et néo-matérialiste, Isabelle Lapierre tisse un lien entre les résidus de notre société, souvent considérés comme indésirables, et le sacré, auquel on attribue une valeur absolue. La création d’associations intuitives et l’exploration du pouvoir des mots sur notre perception de la réalité sont au cœur de cette approche expérimentale et poétique.