La Galerie B-312 a le plaisir d’accueillir l’exposition What Goes Around Comes Around, un nouveau projet exploratoire à son agenda. Sous l’invitation de l’artiste Adrian Norvid, c’est le magasin de brocantes et d’œuvres d’art Monastiraki qui investit l’espace de la galerie afin de présenter un projet hors du commun.—Les objets exposés ici en disent long sur la personnalité des propriétaires de la boutique qui les ont rassemblés : Billy Mavreas et Emilie O’Brien sont des artistes et de curieux chercheurs inépuisables qui ont l’oeil avisé pour « dénicher » les pièces rares et parfois oubliées qui nous entourent.—Ils proposent à la Galerie B-312 un panel de leurs plus belles trouvailles et plus précieux trésors. Des tables, des étagères, des vitrines, des pans de murs colorés. Peintures, sérigraphies, fanzines, piles de bandes dessinées. Collections de photographies ou de poésies visuelles d’Emilie et Billy, mais aussi bibelots, objets insolites, créations et assemblages anonymes. L’exposition est aussi l’occasion pour les propriétaires de présenter des pièces qui trouvent difficilement leur place dans un magasin.—La pluralité des genres, l’hétérogénéité des supports et des techniques ainsi que la diversité des provenances font de cet environnement un monde en soi. Doit-on manipuler ou rester à distance ? Les pièces sont-elles à vendre ?—Ici, les images et les objets s’interpellent et se répondent pour requestionner le rôle, le statut et l’impact du lieu de présentation sur une œuvre d’art. Cette préoccupation, initiée dès le début du XXe siècle et qui est encore pleinement d’actualité, réside dans la notion de déplacement. Les objets trouvés par les propriétaires de Monastiraki sont déplacés dans leur boutique et maintenant dans un lieu où s’expose l’art. Mais est-ce le lieu qui détermine le statut d’œuvre d’art ? Comment définir ce qui fait art ? Est-ce que les dispositifs de présentation feront œuvre ? Voilà tout l’enjeu du projet pour la Galerie B-312. What Goes Around Comes Around interroge notre attitude et notre perception de l’art en fonction du lieu dans lequel il est donné à voir. Dans ce petit monastère, qui veut rompre avec le traditionnel « cube blanc », se côtoient le banal et le précieux dans un foisonnement qui nous réserve assurément d’incroyables découvertes et quelques surprises !
—CHLOÉ DUCROQ
Monastiraki est un magasin de brocantes et une galerie d’art situé dans le Mile End à Montréal. En 1998, le père et l’oncle de Billy Mavreas ouvrent un magasin d’antiquités qu’ils nomment « Monastiraki » en référence à leurs origines grecques. À Athènes, le quartier Monastiraki doit son nom à la place publique et à la petite église qui dépendait autrefois du monastère situé non loin ; mais le quartier est surtout célèbre pour son marché aux puces qui porte le même nom. Au début des années 2000, Billy, illustrateur et dessinateur, reprend le commerce, rejoint par Emily O’Brien, poète et sculpteure, en 2009. Ils décident de conserver l’appellation, mais revoient quelque peu l’orientation du magasin en y organisant régulièrement des événements culturels et communautaires. Toujours rempli d’objets en tous genres soigneusement sélectionnés, Monastiraki est un endroit idéal pour dénicher une rareté, satisfaire sa curiosité ou y puiser son inspiration. Si ce petit monastère existe encore aujourd’hui, c’est bien que les propriétaires ont su rendre précieux chacun des objets trouvés qui prennent place dans le magasin.
La Galerie B-312 a le plaisir d’accueillir l’exposition What Goes Around Comes Around, un nouveau projet exploratoire à son agenda. Sous l’invitation de l’artiste Adrian Norvid, c’est le magasin de brocantes et d’œuvres d’art Monastiraki qui investit l’espace de la galerie afin de présenter un projet hors du commun.—Les objets exposés ici en disent long sur la personnalité des propriétaires de la boutique qui les ont rassemblés : Billy Mavreas et Emilie O’Brien sont des artistes et de curieux chercheurs inépuisables qui ont l’oeil avisé pour « dénicher » les pièces rares et parfois oubliées qui nous entourent.—Ils proposent à la Galerie B-312 un panel de leurs plus belles trouvailles et plus précieux trésors. Des tables, des étagères, des vitrines, des pans de murs colorés. Peintures, sérigraphies, fanzines, piles de bandes dessinées. Collections de photographies ou de poésies visuelles d’Emilie et Billy, mais aussi bibelots, objets insolites, créations et assemblages anonymes. L’exposition est aussi l’occasion pour les propriétaires de présenter des pièces qui trouvent difficilement leur place dans un magasin.—La pluralité des genres, l’hétérogénéité des supports et des techniques ainsi que la diversité des provenances font de cet environnement un monde en soi. Doit-on manipuler ou rester à distance ? Les pièces sont-elles à vendre ?—Ici, les images et les objets s’interpellent et se répondent pour requestionner le rôle, le statut et l’impact du lieu de présentation sur une œuvre d’art. Cette préoccupation, initiée dès le début du XXe siècle et qui est encore pleinement d’actualité, réside dans la notion de déplacement. Les objets trouvés par les propriétaires de Monastiraki sont déplacés dans leur boutique et maintenant dans un lieu où s’expose l’art. Mais est-ce le lieu qui détermine le statut d’œuvre d’art ? Comment définir ce qui fait art ? Est-ce que les dispositifs de présentation feront œuvre ? Voilà tout l’enjeu du projet pour la Galerie B-312. What Goes Around Comes Around interroge notre attitude et notre perception de l’art en fonction du lieu dans lequel il est donné à voir. Dans ce petit monastère, qui veut rompre avec le traditionnel « cube blanc », se côtoient le banal et le précieux dans un foisonnement qui nous réserve assurément d’incroyables découvertes et quelques surprises !
—CHLOÉ DUCROQ
Monastiraki est un magasin de brocantes et une galerie d’art situé dans le Mile End à Montréal. En 1998, le père et l’oncle de Billy Mavreas ouvrent un magasin d’antiquités qu’ils nomment « Monastiraki » en référence à leurs origines grecques. À Athènes, le quartier Monastiraki doit son nom à la place publique et à la petite église qui dépendait autrefois du monastère situé non loin ; mais le quartier est surtout célèbre pour son marché aux puces qui porte le même nom. Au début des années 2000, Billy, illustrateur et dessinateur, reprend le commerce, rejoint par Emily O’Brien, poète et sculpteure, en 2009. Ils décident de conserver l’appellation, mais revoient quelque peu l’orientation du magasin en y organisant régulièrement des événements culturels et communautaires. Toujours rempli d’objets en tous genres soigneusement sélectionnés, Monastiraki est un endroit idéal pour dénicher une rareté, satisfaire sa curiosité ou y puiser son inspiration. Si ce petit monastère existe encore aujourd’hui, c’est bien que les propriétaires ont su rendre précieux chacun des objets trouvés qui prennent place dans le magasin.
Montréal (Québec) H3B 1A2