Du 4 septembre au 16 octobre, la Galerie Circulaire présente We were young and still believed in heaven, une exposition de Libby Hague.
« Avant de découvrir des terres nouvelles, il faut consentir à perdre de vue tout rivage. » Gabrielle Roy
« Car de même que cet océan de terreur entoure les verts continents, de même l’âme de l’homme enferme une Tahiti, île de paix et de joie, cernée par les horreurs sans nombre d’une vie à demi inconnue. Que Dieu te garde ! Ne pousse pas au large de cette île, tu n’y pourrais jamais revenir ! » Herman Melville, Moby Dick
Cette installation d’éléments imprimés reprend le thème de l’utopie, telle que traitée par Libby Hague dans son projet Martian Odyssey – Home away from home et I will not be sad in this world. A l’instar de la fusée Voyager, qui en 1977 partait à la découverte de nouvelles terres, de nouvelles espèces et de nouvelles opportunités, la présente exposition laisse entrevoir certains aspects de notre nature propre.
Un essaim de « navettes » s’embarque vers le futur en transportant un spécimen mâle et femelle de di érentes espèces terrestres. Ces arches sont construites de nes lanières d’écorces de bouleau (bois gravé) et de tissages de papiers renforcés. Les vaisseaux, leurs occupants, ainsi que les nuages cosmiques qui les entourent, sont accrochés ensemble à partir du plafond. Derrière eux, s’est amalgamée une inquiétante nuée de papiers semblable à des ls de rasoir acérés, alors qu’au-dessus d’eux, des ventilateurs menacent de mettre l’escadrille en déroute.
La nesse, la fragmentation et la vulnérabilité des embarcations expriment la précarité et nous amènent à méditer sur les merveilles de la vie sur terre et sur l’évanescence de la bonté et de l’espoir. L’expression angoissée des animaux témoigne de leur lucidité, mais aussi de leur détermination à poursuivre leur route.
Diplômée de l’Université Concordia au début des années soixante-dix, Libby Hague compte parmi les artistes les plus inventives et proli ques du Canada. Son a ection pour les arts graphiques l’a amenée à multiplier les recherches artistiques. Elle travaille aujourd’hui avec des procédés tels que l’animation, l’assemblage et les jeux de lumière, pour créer, in situ, des univers oniriques et déroutants. Bien connue de la scène artistique québécoise et ontarienne, Libby Hague a participé à des expositions collectives au Pérou, en Russie et en Estonie.
Du 4 septembre au 16 octobre, la Galerie Circulaire présente We were young and still believed in heaven, une exposition de Libby Hague.
« Avant de découvrir des terres nouvelles, il faut consentir à perdre de vue tout rivage. » Gabrielle Roy
« Car de même que cet océan de terreur entoure les verts continents, de même l’âme de l’homme enferme une Tahiti, île de paix et de joie, cernée par les horreurs sans nombre d’une vie à demi inconnue. Que Dieu te garde ! Ne pousse pas au large de cette île, tu n’y pourrais jamais revenir ! » Herman Melville, Moby Dick
Cette installation d’éléments imprimés reprend le thème de l’utopie, telle que traitée par Libby Hague dans son projet Martian Odyssey – Home away from home et I will not be sad in this world. A l’instar de la fusée Voyager, qui en 1977 partait à la découverte de nouvelles terres, de nouvelles espèces et de nouvelles opportunités, la présente exposition laisse entrevoir certains aspects de notre nature propre.
Un essaim de « navettes » s’embarque vers le futur en transportant un spécimen mâle et femelle de di érentes espèces terrestres. Ces arches sont construites de nes lanières d’écorces de bouleau (bois gravé) et de tissages de papiers renforcés. Les vaisseaux, leurs occupants, ainsi que les nuages cosmiques qui les entourent, sont accrochés ensemble à partir du plafond. Derrière eux, s’est amalgamée une inquiétante nuée de papiers semblable à des ls de rasoir acérés, alors qu’au-dessus d’eux, des ventilateurs menacent de mettre l’escadrille en déroute.
La nesse, la fragmentation et la vulnérabilité des embarcations expriment la précarité et nous amènent à méditer sur les merveilles de la vie sur terre et sur l’évanescence de la bonté et de l’espoir. L’expression angoissée des animaux témoigne de leur lucidité, mais aussi de leur détermination à poursuivre leur route.
Diplômée de l’Université Concordia au début des années soixante-dix, Libby Hague compte parmi les artistes les plus inventives et proli ques du Canada. Son a ection pour les arts graphiques l’a amenée à multiplier les recherches artistiques. Elle travaille aujourd’hui avec des procédés tels que l’animation, l’assemblage et les jeux de lumière, pour créer, in situ, des univers oniriques et déroutants. Bien connue de la scène artistique québécoise et ontarienne, Libby Hague a participé à des expositions collectives au Pérou, en Russie et en Estonie.
Montréal (Québec) H2T 3B2