Trachéo et autres déboulonnages
Travaillant l’installation et l’intervention comme des images qui s’incarnent, un jeu de construction et de déconstruction des archétypes identitaires de notre société. Vincent Hinse s’intéresse à l’objet domestique, à l’imagerie publicitaire, aux théories marketing et macroéconomique, aux rayons des Wal-Mart. À la manière d’un anthropologue, il scrute, questionne et s’approprie ces objets et codes comme des artéfacts de notre époque.
Le projet de résidence de cet été s’articule autour des recherches que Hinse mène présentement sur l’imagerie médiatique et publicitaire. Il s’intéresse particulièrement aux études ciblant avec précision certains sujets d’images sensés capter immanquablement notre attention. Citons, par exemple, l’étude de Palmer, qui regroupe ces sujets sous treize points fixes : le sexe, l’amour romantique, la mort, la destruction, le combat, la bonne chère, l’aventure au masculin, la force physique, les gentils animaux, les visages, les paysages, les mythes, les mondanités.
Sommes-nous donc si prévisible ? Est-ce que la complexité de l’esprit humain, sa nature profonde, sa sensibilité, ses aspirations et ambitions, est-ce que tout cela peut se résumer en une simple liste de treize points ? Mais surtout, étant de plus en plus bombardé quotidiennement par ces images, comment finissent-elles par s’inscrire, d’une façon ou d’une autre, dans l’échafaudage identitaire des individus et des sociétés ? C’est autour de ces questions que gravite sa résidence. Désirant profiter de son séjour au Lobe pour réaliser une installation mettant en scène les codes de l’image médiatique et publicitaire, et explorer les possibilités d’arrimage entre certains de ces codes.
Ayant jusqu’à présent réalisé des projets portant leur propre architecture, ou encore des installations extérieures, donc en relation avec leur environnement, Vincent Hinse désire ardemment profiter de cette résidence pour explorer les contraintes de l’intervention sur l’espace galerie marquant ainsi l’exploration de nouvelles avenues dans son travail. Peut-être aurons-nous droit à une installation aux effluves surréalistes, témoignant de l’intérêt que possède l’artiste pour les constructions monumentales et les projets à risque !
Artiste autodidacte, Vincent Hinse vit et travaille à Québec. Possédant une formation en ébénisterie artisanale, et ayant fait ses premières armes en théâtre et en vidéo comme acteur, auteur et scénographe, son travail reflète l’hybridation de son parcours. En 2010, il participe à l’événement-résidence Habiter II organisé par le Groupe artistique portneuvois. Depuis 2009, il fait également parti du collectif Acapulco, dont le travail fut présenté lors des évènements Projet Clés en main (Folie/Culture, Québec), Art Souterrain (Galerie SAS, Mtl) et Meublémouvant (Centre Matéria, Québec).
L’artiste sera sur place du lundi au jeudi de 12H00 à 17H00
résidence. 01juin_26août
vernissage. vendredi_26août
exposition. 26août_18sept
Trachéo et autres déboulonnages
Travaillant l’installation et l’intervention comme des images qui s’incarnent, un jeu de construction et de déconstruction des archétypes identitaires de notre société. Vincent Hinse s’intéresse à l’objet domestique, à l’imagerie publicitaire, aux théories marketing et macroéconomique, aux rayons des Wal-Mart. À la manière d’un anthropologue, il scrute, questionne et s’approprie ces objets et codes comme des artéfacts de notre époque.
Le projet de résidence de cet été s’articule autour des recherches que Hinse mène présentement sur l’imagerie médiatique et publicitaire. Il s’intéresse particulièrement aux études ciblant avec précision certains sujets d’images sensés capter immanquablement notre attention. Citons, par exemple, l’étude de Palmer, qui regroupe ces sujets sous treize points fixes : le sexe, l’amour romantique, la mort, la destruction, le combat, la bonne chère, l’aventure au masculin, la force physique, les gentils animaux, les visages, les paysages, les mythes, les mondanités.
Sommes-nous donc si prévisible ? Est-ce que la complexité de l’esprit humain, sa nature profonde, sa sensibilité, ses aspirations et ambitions, est-ce que tout cela peut se résumer en une simple liste de treize points ? Mais surtout, étant de plus en plus bombardé quotidiennement par ces images, comment finissent-elles par s’inscrire, d’une façon ou d’une autre, dans l’échafaudage identitaire des individus et des sociétés ? C’est autour de ces questions que gravite sa résidence. Désirant profiter de son séjour au Lobe pour réaliser une installation mettant en scène les codes de l’image médiatique et publicitaire, et explorer les possibilités d’arrimage entre certains de ces codes.
Ayant jusqu’à présent réalisé des projets portant leur propre architecture, ou encore des installations extérieures, donc en relation avec leur environnement, Vincent Hinse désire ardemment profiter de cette résidence pour explorer les contraintes de l’intervention sur l’espace galerie marquant ainsi l’exploration de nouvelles avenues dans son travail. Peut-être aurons-nous droit à une installation aux effluves surréalistes, témoignant de l’intérêt que possède l’artiste pour les constructions monumentales et les projets à risque !
Artiste autodidacte, Vincent Hinse vit et travaille à Québec. Possédant une formation en ébénisterie artisanale, et ayant fait ses premières armes en théâtre et en vidéo comme acteur, auteur et scénographe, son travail reflète l’hybridation de son parcours. En 2010, il participe à l’événement-résidence Habiter II organisé par le Groupe artistique portneuvois. Depuis 2009, il fait également parti du collectif Acapulco, dont le travail fut présenté lors des évènements Projet Clés en main (Folie/Culture, Québec), Art Souterrain (Galerie SAS, Mtl) et Meublémouvant (Centre Matéria, Québec).
L’artiste sera sur place du lundi au jeudi de 12H00 à 17H00
résidence. 01juin_26août
vernissage. vendredi_26août
exposition. 26août_18sept
Chicoutimi (Québec) G7J 1L4