VHS Blues de Julien Boily, vernissage le jeudi 14 avril à 17h chez Regart

Regart a le plaisir de vous présenter la nouvelle série d’oeuvres picturales de Julien Boily!:VHS Blues.,

Pour son exposition à Regart, l’artiste présente trois oeuvres inédites de grands formats issues de ses recherches sur la création d’anachronismes en peinture. Complété par l’oeuvre plus ancienne intitulée AC/DC, visible dans la petite galerie, le corpus pictural présenté est le reflet des derniers questionnements développés par l’artiste, notamment lors d’une résidence effectuée au Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines (CEAAC) en France.

Les nouvelles oeuvres présentées à Regart mettent en scène des objets de notre quotidien, plus particulièrement ceux qui portent la marque du temps et qui sont devenus obsolètes, tels des magnétoscopes et des cassettes VHS. Dans la continuité de ses précédentes créations, Julien Boily détourne le genre pictural de la nature morte pour figurer des scènes contemporaines. Prenant son véritable essor au XVIIe siècle, considérée jusqu’alors au bas de la hiérarchie des genres, la nature morte sera adoptée plus tard par les cubistes, les surréalistes et remise au goût du jour par de nombreux artistes contemporains. Si certains artistes, comme la photographe Shirana Shahbazi, utilisent davantage la nature morte pour travailler sur la facture même de l’objet, Julien Boily se sert des codes picturaux traditionnels pour questionner notre rapport à l’objet et à notre environnement matériel, autant que notre rapport à l’histoire de l’art.

Les nouvelles oeuvres présentées à Regart mettent en scène des objets de notre quotidien, plus particulièrement ceux qui portent la marque du temps et qui sont devenus obsolètes, tels des magnétoscopes et des cassettes VHS. Dans la continuité de ses précédentes créations, Julien Boily détourne le genre pictural de la nature morte pour figurer des scènes contemporaines. Prenant son véritable essor au XVIIe siècle, considérée jusqu’alors au bas de la hiérarchie des genres, la nature morte sera adoptée plus tard par les cubistes, les surréalistes et remise au goût du jour par de nombreux artistes contemporains. Si certains artistes, comme la photographe Shirana Shahbazi, utilisent davantage la nature morte pour travailler sur la facture même de l’objet, Julien Boily se sert des codes picturaux traditionnels pour questionner notre rapport à l’objet et à notre environnement matériel, autant que notre rapport à l’histoire de l’art.

Julien Boily vit et travaille au Saguenay. Il a obtenu son baccalauréat interdisciplinaire en art à l’Université du Québec à Chicoutimi au printemps 2005 et est membre du collectif Cédule 40. Il a présenté son travail lors de diverses expositions solo et collectives notamment au centre GRAVE, à Victoriaville, en 2007 et à Caravansérail, à Rimouski, en 2009. L’été dernier, l’artiste a participé à la troisième édition de Pan! Peinture, le symposium de peinture de Québec. En 2010, Julien Boily a réalisé une résidence dans le cadre du programme «Résidences croisées Alsace, France/Saguenay–Lac-Saint-Jean, Québec» au Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines (CEAAC), à Strasbourg, en France. Il expose actuellement à la galerie Art Mûr à Montréal pour l’exposition Memento mori / Bone again, jusqu’à la fin avril 2011.

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