VÉRONIQUE CHAGNON-CÔTÉ
ESPACES INCERTAINS
La Galerie B-312 est heureuse de présenter dans sa petite salle l’exposition Espaces incertains, rassemblant les plus récentes peintures de Véronique Chagnon-Côté.—Les volumes d’allure architecturale, les superpositions de plans aux dégradés subtils et les motifs familiers de bois et de carrelage suggèrent un espace intérieur. Toutefois, la présence d’arbres vient remettre en question la nature de l’espace imaginé par l’artiste.—Peut-être trop occupé à résoudre cette tension entre l’intérieur et l’extérieur, on ne remarque pas immédiatement l’incohérence de l’espace construit dans chaque toile. L’artiste multiplie les jeux de perspective pour déformer l’espace, elle entrecroise les plans de façon à aplatir l’image et elle emploie la couleur et le motif de façon à brouiller la notion de distance. L’œuvre peut alors devenir un casse-tête mental qu’on se plaît à déconstruire, à reconstruire et à analyser. —Les espaces que Véronique Chagnon-Côté construit en tirant des lignes de perspective rappellent certaines notions traditionnelles de la peinture. Toutefois, l’artiste retient aussi de l’abstraction des techniques comme l’aplat, le motif et le découpage hard-edge pour explorer la matérialité de la peinture. Par leur représentation de l’espace et leurs éléments figuratifs, les œuvres présentées dans Espaces incertains affirment aussi le potentiel évocateur de la peinture. Elles invitent le spectateur à construire une image, voire une réalité, aussi insaisissable et incohérente puisse-t-elle être.
—Mathieu Ménard
Artiste en début de carrière, Véronique Chagnon-Côté présente sa première exposition individuelle. Elle complétait, en 2009, un baccalauréat à l’université du Québec à Montréal. Lauréate pour le Québec du concours 1eres Œuvres ! organisé par BMO Groupe financier, son œuvre a été exposée au MOCCA (Toronto, 2009). Elle a également présenté son travail dans le cadre de l’exposition Pan ! Peinture 3, Symposium de peinture à Québec (2010) et Bottées, l’art passe à l’est (2010). Elle participera à la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières en 2011.
JEAN-PHILIPPE ROY
EMBRASEMENTS
La Galerie B-312 est heureuse d’accueillir dans sa grande salle Embrasements, une exposition rassemblant des œuvres du sculpteur Jean-Philippe Roy. Autant pour les matériaux employés que pour les approches techniques, on distingue dans le travail de cet artiste une certaine idée de pluralité. Les socles métalliques et les poutres de bois côtoient le bois sculpté et les maquettes d’allure architecturale. Certaines structures, par leur assemblage méticuleux, semblent provenir d’un chantier de construction. Les formes sculptées, au contraire, font davantage allusion au domaine de l’artisanat.—Certaines œuvres, en combinant le grand et le petit de façon inusitée, paraissent défier la gravité. Le contraste entre les formes massives et les interventions à petite échelle ouvre la voie à une double lecture des œuvres. L’aspect imposant mais précaire des créations, à l’instar de certaines sculptures minimalistes, interpelle directement la corporalité du spectateur. Les interventions sculptées, plus petites et d’aspect figuratif, invitent plutôt au rapprochement, à l’introspection.—Dans sa pratique artistique, Jean-Philippe Roy s’intéresse à la notion du sacré et au paradoxe d’une sculpture incarnant cette idée. Alors que le sacré suggère une communion universelle autour de l’idée du divin, la sculpture demeure ancrée dans l’immédiat. Les éléments figuratifs choisis par l’artiste dénotent un questionnement sur le potentiel évocateur des symboles communs à plusieurs religions. Selon certaines interprétations, le mot religion proviendrait du latin « religare », signifiant « relier ». Elles suggèrent que la religion, en tant que constellation de paraboles et de symboles, permettrait aux membres d’une communauté de tisser des liens, de se relier. Présentés dans un contexte autre, ces symboles conservent-ils le même rôle, la même signification ? Donnent-ils aux sculptures une certaine sacralité ? L’exposition Embrasements invite à s’y attarder.
—Mathieu Ménard
Jean-Philippe Roy a obtenu une maîtrise en arts visuels de l’université Laval (2006). Il a présenté son travail à Langage Plus (2007, Alma), à Caravansérail (2007, Rimouski) ainsi qu’à l’Œil de Poisson (2006, Québec). Sous le commissariat de Bernard Lamarche, il a participé à l’exposition Confluences à la Maison de la culture Côte-des-Neiges (2009) et à Traverses, une exposition au Musée régional de Rimouski (2011).
VÉRONIQUE CHAGNON-CÔTÉ
ESPACES INCERTAINS
La Galerie B-312 est heureuse de présenter dans sa petite salle l’exposition Espaces incertains, rassemblant les plus récentes peintures de Véronique Chagnon-Côté.—Les volumes d’allure architecturale, les superpositions de plans aux dégradés subtils et les motifs familiers de bois et de carrelage suggèrent un espace intérieur. Toutefois, la présence d’arbres vient remettre en question la nature de l’espace imaginé par l’artiste.—Peut-être trop occupé à résoudre cette tension entre l’intérieur et l’extérieur, on ne remarque pas immédiatement l’incohérence de l’espace construit dans chaque toile. L’artiste multiplie les jeux de perspective pour déformer l’espace, elle entrecroise les plans de façon à aplatir l’image et elle emploie la couleur et le motif de façon à brouiller la notion de distance. L’œuvre peut alors devenir un casse-tête mental qu’on se plaît à déconstruire, à reconstruire et à analyser. —Les espaces que Véronique Chagnon-Côté construit en tirant des lignes de perspective rappellent certaines notions traditionnelles de la peinture. Toutefois, l’artiste retient aussi de l’abstraction des techniques comme l’aplat, le motif et le découpage hard-edge pour explorer la matérialité de la peinture. Par leur représentation de l’espace et leurs éléments figuratifs, les œuvres présentées dans Espaces incertains affirment aussi le potentiel évocateur de la peinture. Elles invitent le spectateur à construire une image, voire une réalité, aussi insaisissable et incohérente puisse-t-elle être.
—Mathieu Ménard
Artiste en début de carrière, Véronique Chagnon-Côté présente sa première exposition individuelle. Elle complétait, en 2009, un baccalauréat à l’université du Québec à Montréal. Lauréate pour le Québec du concours 1eres Œuvres ! organisé par BMO Groupe financier, son œuvre a été exposée au MOCCA (Toronto, 2009). Elle a également présenté son travail dans le cadre de l’exposition Pan ! Peinture 3, Symposium de peinture à Québec (2010) et Bottées, l’art passe à l’est (2010). Elle participera à la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières en 2011.
JEAN-PHILIPPE ROY
EMBRASEMENTS
La Galerie B-312 est heureuse d’accueillir dans sa grande salle Embrasements, une exposition rassemblant des œuvres du sculpteur Jean-Philippe Roy. Autant pour les matériaux employés que pour les approches techniques, on distingue dans le travail de cet artiste une certaine idée de pluralité. Les socles métalliques et les poutres de bois côtoient le bois sculpté et les maquettes d’allure architecturale. Certaines structures, par leur assemblage méticuleux, semblent provenir d’un chantier de construction. Les formes sculptées, au contraire, font davantage allusion au domaine de l’artisanat.—Certaines œuvres, en combinant le grand et le petit de façon inusitée, paraissent défier la gravité. Le contraste entre les formes massives et les interventions à petite échelle ouvre la voie à une double lecture des œuvres. L’aspect imposant mais précaire des créations, à l’instar de certaines sculptures minimalistes, interpelle directement la corporalité du spectateur. Les interventions sculptées, plus petites et d’aspect figuratif, invitent plutôt au rapprochement, à l’introspection.—Dans sa pratique artistique, Jean-Philippe Roy s’intéresse à la notion du sacré et au paradoxe d’une sculpture incarnant cette idée. Alors que le sacré suggère une communion universelle autour de l’idée du divin, la sculpture demeure ancrée dans l’immédiat. Les éléments figuratifs choisis par l’artiste dénotent un questionnement sur le potentiel évocateur des symboles communs à plusieurs religions. Selon certaines interprétations, le mot religion proviendrait du latin « religare », signifiant « relier ». Elles suggèrent que la religion, en tant que constellation de paraboles et de symboles, permettrait aux membres d’une communauté de tisser des liens, de se relier. Présentés dans un contexte autre, ces symboles conservent-ils le même rôle, la même signification ? Donnent-ils aux sculptures une certaine sacralité ? L’exposition Embrasements invite à s’y attarder.
—Mathieu Ménard
Jean-Philippe Roy a obtenu une maîtrise en arts visuels de l’université Laval (2006). Il a présenté son travail à Langage Plus (2007, Alma), à Caravansérail (2007, Rimouski) ainsi qu’à l’Œil de Poisson (2006, Québec). Sous le commissariat de Bernard Lamarche, il a participé à l’exposition Confluences à la Maison de la culture Côte-des-Neiges (2009) et à Traverses, une exposition au Musée régional de Rimouski (2011).
Montréal (Québec) H3B 1A2