Vernissages de Danielle Boutin-Turgeon et Jacques Baril le vendredi 28 mars à 19 h à L’Écart… lieu d’art actuel

Danielle Boutin-Turgeon
La couleur de la rencontre (Peinture)
Exposition du 28 mars au 27 avril 2008
Vernissage vendredi 28 mars 2008 19h00

L’Écart présente dans le Saloon des abonnés le travail de l’artiste Danielle Boutin-Turgeon. Dans des toiles prenant la forme de longues bannières rappelant l’idée du drapeau par le choix des couleurs, l’artiste a inséré picturalement des objets propres aux personnes croisées au cours d’entretiens. Ces rencontres se voulaient pour l’artiste le moteur d’une peinture portant sur la notion de mémoire patrimoniale. La mise en espace de ces icônes aux couleurs de la rencontre incite la circulation du spectateur à travers elles.

Danielle Boutin-Turgeon vit et travaille à Malartic. Détentrice d’un baccalauréat es arts de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, elle participe à plusieurs expositions collectives dans les centres d’exposition de la région et, en solo, notamment au Musée Beaulne à Coaticook. Ses oeuvres font partie de la Collection Loto-Québec.

Jacques Baril
Le Poseur de colonnes (installation)
Exposition du 28 mars au 27 avril 2008
Vernissage vendredi 28 mars 2008 19h00

Le projet Le poseur de colonnes a débuté en mars 2007 avec une résidence de Jacques Baril à La place de la citoyenneté à Rouyn-Noranda. Pour l’occasion, des colonnes de neige ont été érigées, créant un temple éphémère. L’artiste nous présente en galerie la phase finale de ce projet qui prendra la forme de plans architecturaux d’un temple virtuel édifié à la mémoire du temps qui nous manque et portant en bas-relief l’inscription de son pouvoir sur nos vies.

« Y a t’il un maître du monde quelque part, isolé dans un temple, qui contrôle son temps et le nôtre ? Au siècle du poulet pressé les secondes s’égrainent, seules et inexorables. L’éphémère est la matière-mère et le temps, son compagnon fidèle, les passants qu’il faut arrêter de passer. Ériger des temples, même virtuels, c’est le travail d’une vie. Des mains de badauds, ce sont des mains chaudes insérées dans des fourreaux. Si elles sont chaudes et que les miennes sont froides, peut-il y avoir fusion par contraste ou par complémentarité ? »

Installation, croquis et réflexions, constituent l’essentiel de ce projet de contamination d’une zone déjà contaminée. Comme des empires s’érigent sur les cendres des précédentes, ce sont les archives en surimpression du projet d’un nouvel empire qui n’améliorera peut-être pas les choses que vous trouverez.

Vous me direz que l’on nage en plein paradoxe et je suis bien d’accord.

Jacques Baril vit et travaille à Gallichan. Il travaille la sculpture depuis de nombreuses années et a réalisé plusieurs projets d’intégration à l’architecture. En sculpture sur neige, il a participe à de nombreux concours internationaux, notamment à Québec, au Yukon, en Italie et au Japon. Il a présenté depuis une vingtaine d’années plusieurs expositions solo et collectives au Québec et en Ontario. Jacques Baril s’investit et sillonne le Québec tous les hivers afin de présenter aux jeunes étudiants du primaire et du secondaire les principes de la sculpture sur neige.

http://www.lecart.org/

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