FRANCESCA PENSERINI
Les Gisants, Le Clair et l’Obscur
Galerie I
Dessinés en noir et blanc, les gisants présentent l’apparence irréelle et nostalgique du passé, tandis que le modelé de leurs formes leur confère une présence qui atteste d’une renaissance possible. En ce sens, les gisants rappellent le caractère dialectique de l’imago, qui désigne tout à la fois la disparition et la survivance. Leur union est au principe de l’oeuvre, dans l’insistance sur l’entrelacement des contraires : ombre et lumière, mort et naissance, homme et femme, solidarité et solitude des corps…
Texte: Maryse Ouellet
ANNIE CONCEICAO-RIVET
Le Grand Nettoyage
Galerie II
En secret la nuit dans un grand magasin, je suis là à emporter sur moi un mannequin en plastique. J’ai fait exprès de prendre un grand mannequin vide de l’intérieur et sous une ampoule de la pièce je découpe la silhouette sur toute sa longueur. Avec une attention sensible je mesure la graisse de chacun de mes membres et, soupesant les données et contemplant les lisses vides et cavités de l’objet, je me demande si ma force physique pourra tout emporter de l’espace du magasin; l’air, les lignes et les formes en négatif.
Texte: Bélinda Campbell
FRANCESCA PENSERINI
Les Gisants, Le Clair et l’Obscur
Galerie I
Dessinés en noir et blanc, les gisants présentent l’apparence irréelle et nostalgique du passé, tandis que le modelé de leurs formes leur confère une présence qui atteste d’une renaissance possible. En ce sens, les gisants rappellent le caractère dialectique de l’imago, qui désigne tout à la fois la disparition et la survivance. Leur union est au principe de l’oeuvre, dans l’insistance sur l’entrelacement des contraires : ombre et lumière, mort et naissance, homme et femme, solidarité et solitude des corps…
Texte: Maryse Ouellet
ANNIE CONCEICAO-RIVET
Le Grand Nettoyage
Galerie II
En secret la nuit dans un grand magasin, je suis là à emporter sur moi un mannequin en plastique. J’ai fait exprès de prendre un grand mannequin vide de l’intérieur et sous une ampoule de la pièce je découpe la silhouette sur toute sa longueur. Avec une attention sensible je mesure la graisse de chacun de mes membres et, soupesant les données et contemplant les lisses vides et cavités de l’objet, je me demande si ma force physique pourra tout emporter de l’espace du magasin; l’air, les lignes et les formes en négatif.
Texte: Bélinda Campbell
Montréal (Québec) H3B 1A2