Grotte : http://jc.legouic.free.fr/
Jean-Claude LE GOUIC vit et travaille à Aix en Provence
Camouflages fluorescents
Si d’habitude le camouflage vise à rendre moins visible ou à donner une apparence trompeuse à un objet ou à un être vivant, ici il s’agit d’attirer et de capter le regard. Alors que pour se fondre dans l’environnement les teintes utilisées sont différentes nuances de vert, de kaki, de brun ou de beige, dans mon installation dans la grotte des Perles, la majorité des couleurs sont vives et même fluorescentes ; elles s’émancipent du lieu de leur inscription, des filets de camouflage, pour venir dans l’espace à la rencontre des visiteurs. Camoufler, c’est couvrir, cacher, déguiser, maquiller, masquer, toutes sortes d’opérations usuelles du peintre. Mais camoufler avec des couleurs fluorescentes, dont le rôle est d’attirer très fort le regard, installe un oxymore – association de deux termes en apparence contradictoire. Au piège optique destiné à tenir le regard en échec s’ajoute une interrogation conceptuelle.
Etage : http://www.jeannoel-sculpture.com
Jean NOËL, Québécois d’origine, vit et travaille à Marseille & Paris
Crystal
Le cerveau cherche naturellement une cohérence, quelque chose d’intéressant, d’agréable.
Une image abstraite lui suggèrera une forme concrète. Il tentera de raccorder des lignes, de faire des rapprochements avec du déjà-vu: il aime se sentir en terrain connu. Mais l’artiste gravite ailleurs. Il traite ses élucubrations comme on ne traiterait pas des personnes. Les « Cristaux » était des maisons de verre, comme des serres qui à force de facettes, ont bourgeonné, éclaté dévoilant leur structure. Ajoutant à l’illusion de profondeur, elles réfléchissaient transparences, et rebondissements kaléidoscopiques avec les éclats du cristal. A mesure, on aurait dit des ziggourats de marbre sens dessus-dessous. L’artiste grisé par le voyage cisailla ensuite par pur sadisme la maigre structure torturée. Puis il introduisit entre les sédiments et les enchevêtrements du squelette disloqué des rubans organiques. Encore un leurre!… mais le fil d’Ariane se défilait dans les profondeurs du labyrinthe laissant le cerveau médusé avec de quoi bien s’amuser…
Bureau : http://www.rossheward.fr/
Ross HEWARD, né à Montréal, vit et travaille à Caderousse (Provence) depuis 1982
Des cours les samedis à l’école du Musée des Beaux Arts quand il était petit, jusqu’à l’université Bishop’s au Canada où il crée des décors pour des productions théâtrales, après des études en littérature à Oxford, depuis plus de quarante ans Ross Heward se passionne pour le modèle vivant.
Selon James D. Campbell, l’artiste jongle avec la notion d’opposition binaire et, en utilisant des tissus à motifs, pour y superposer ses figures et les y intégrer, il se meut, tel un caméléon, entre l’élément décoratif et la figure, entre le fond et le charme touffu d’une forme réinventée. Par ses portraits de corps féminins sur tissus, tabliers, jupes et autres vêtements usagés, Heward oblige le spectateur à repenser les fonctions initiales de ces tissus et entame une réflexion visuelle et philosophique sur le regard masculin et sur la relation entre le charnel et le monde sensible
Grotte : http://jc.legouic.free.fr/
Jean-Claude LE GOUIC vit et travaille à Aix en Provence
Camouflages fluorescents
Si d’habitude le camouflage vise à rendre moins visible ou à donner une apparence trompeuse à un objet ou à un être vivant, ici il s’agit d’attirer et de capter le regard. Alors que pour se fondre dans l’environnement les teintes utilisées sont différentes nuances de vert, de kaki, de brun ou de beige, dans mon installation dans la grotte des Perles, la majorité des couleurs sont vives et même fluorescentes ; elles s’émancipent du lieu de leur inscription, des filets de camouflage, pour venir dans l’espace à la rencontre des visiteurs. Camoufler, c’est couvrir, cacher, déguiser, maquiller, masquer, toutes sortes d’opérations usuelles du peintre. Mais camoufler avec des couleurs fluorescentes, dont le rôle est d’attirer très fort le regard, installe un oxymore – association de deux termes en apparence contradictoire. Au piège optique destiné à tenir le regard en échec s’ajoute une interrogation conceptuelle.
Etage : http://www.jeannoel-sculpture.com
Jean NOËL, Québécois d’origine, vit et travaille à Marseille & Paris
Crystal
Le cerveau cherche naturellement une cohérence, quelque chose d’intéressant, d’agréable.
Une image abstraite lui suggèrera une forme concrète. Il tentera de raccorder des lignes, de faire des rapprochements avec du déjà-vu: il aime se sentir en terrain connu. Mais l’artiste gravite ailleurs. Il traite ses élucubrations comme on ne traiterait pas des personnes. Les « Cristaux » était des maisons de verre, comme des serres qui à force de facettes, ont bourgeonné, éclaté dévoilant leur structure. Ajoutant à l’illusion de profondeur, elles réfléchissaient transparences, et rebondissements kaléidoscopiques avec les éclats du cristal. A mesure, on aurait dit des ziggourats de marbre sens dessus-dessous. L’artiste grisé par le voyage cisailla ensuite par pur sadisme la maigre structure torturée. Puis il introduisit entre les sédiments et les enchevêtrements du squelette disloqué des rubans organiques. Encore un leurre!… mais le fil d’Ariane se défilait dans les profondeurs du labyrinthe laissant le cerveau médusé avec de quoi bien s’amuser…
Bureau : http://www.rossheward.fr/
Ross HEWARD, né à Montréal, vit et travaille à Caderousse (Provence) depuis 1982
Des cours les samedis à l’école du Musée des Beaux Arts quand il était petit, jusqu’à l’université Bishop’s au Canada où il crée des décors pour des productions théâtrales, après des études en littérature à Oxford, depuis plus de quarante ans Ross Heward se passionne pour le modèle vivant.
Selon James D. Campbell, l’artiste jongle avec la notion d’opposition binaire et, en utilisant des tissus à motifs, pour y superposer ses figures et les y intégrer, il se meut, tel un caméléon, entre l’élément décoratif et la figure, entre le fond et le charme touffu d’une forme réinventée. Par ses portraits de corps féminins sur tissus, tabliers, jupes et autres vêtements usagés, Heward oblige le spectateur à repenser les fonctions initiales de ces tissus et entame une réflexion visuelle et philosophique sur le regard masculin et sur la relation entre le charnel et le monde sensible