Roc
Pour sa dernière exposition de la programmation 2014/2015, Engramme présente Roc, un projet de l’artiste Montréalaise Marlène Renaud-B., élaboré lors d’une résidence au Vermont Studio Center en 2013.
Fortement influencée par les phénomènes de perception du vécu quotidien, l’artiste explore la porosité de l’individu face à son contexte en s’attardant aux idées de limites, de frontières, de déplacements, de dissonance et d’hétérogénéité qui caractérisent la société actuelle et modifient la relation nature/culture. Les signes et les espaces sont associés et dissociés de manière à mettre en branle un jeu sur les absolus et sur la fixité des structures établies.
L’exposition Roc se décline en différents dispositifs installatifs. Un mécanisme de captation sonore, inspiré du gramophone, retransmet le son de la surface de pierres taillées. Ce bruit devient l’empreinte sonore de la texture matérielle de l’objet, tandis que l’aiguille qui capte le son au bout du dispositif grave peu à peu un horizon circulaire sur la surface. La trame qui en résulte est une captation directe de la surface de la croûte terrestre. Chaque roche ayant une surface différente, chaque disque de pierre a un son distinctif et crée sa propre mélodie. En résulte un tempo donné par les frictions de la surface se superposant à des sons lourds et profonds. Le tout est activé par le public, à l’aide de pédales. Grâce à des iPod où le contenu audio des pierres a été précédemment enregistré, il est aussi possible de s’immiscer dans la roche en écoutant d’autres disques. De nombreuses impressions, à l’encre sur papier, des disques de roc préalablement enregistrés finalisent cette présentation «décalée» de la gravure.
Marlène Renaud-B est une artiste interdisciplinaire vivant à Montréal, où elle a poursuivi des études de maîtrise à l’Université Concordia. Son travail allie performance, intervention, installation, sculpture et vidéo. Les notions d’entre-deux, la porosité et la contamination des espaces et des perceptions sont d’un intérêt particulier pour elle. L’artiste explore les liens entre le corps et l’espace, que ce soit un studio, une galerie, un lieu public ou un contexte
«naturel». Elle n’hésite pas à se placer au milieu de mesures qui consistent, littéralement ou métaphoriquement, à sonder un espace. Le son joue un rôle important dans plusieurs de ses interventions et installations. Son travail en studio est complété par un goût pour l’écriture, dans lequel l’artiste poursuit ses réflexions sur diverses formes de chaos et de détournement partagé lors de conférences. Marlène Renaud-B. a participé à une vaste gamme d’événements et de festivals au Brésil, France, Japon, Mexique, Corée du Sud, les États-Unis et au Canada. Elle est la lauréate 2013 du Prix Charles Pachter de la Fondation Hnatyshyn.
marlenerenaudb.com
Michelle LaSalle
Rencontre avec l’artiste
Engramme reçoit l’artiste montréalaise Michelle LaSalle dans le cadre du prix Albert-Dumouchel pour la relève 2014, en collaboration avec Arprim.
À partir d’une généalogie fortuite, de l’héritage d’une personne inconnue, sont
nées certaines des préoccupations qui habitent la pratique artistique de Michelle LaSalle. Son intérêt pour la trace et le patrimoine transmis par voie de succession implique un travail à partir d’images ou d’objets trouvés. L’artiste approfondit un questionnement à propos du lieu et de l’habitat comme indice de l’identité. Toujours ancré dans le quotidien et le banal, son travail est aussi empreint d’étrangeté, d’ambiguïté et de mystère.
Récemment, la confection de costumes est devenue un moyen ludique d’illustrer le travestissement de l’identité et d’intégrer des souvenirs personnels dans des installations ou des images universelles.
Née en 1989 à Montréal, Michelle LaSalle est titulaire d’un Certificat en arts plastiques et d’un Baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Sa pratique est multidisciplinaire, mais celle-ci se concentre surtout sur la photographie et les arts d’impression. C’est lors d’une session en tant qu’étudiante étrangère à l’École Nationale de Beaux-Arts de Lyon qu’est né son intérêt pour la trace et l’identité à travers celle-ci.
ARPRIM, centre d’essai en art imprimé, aborde l’imprimé comme un média ouvert, mobile, social et accessible. Il se définit comme un espace d’essai et d’expérience propice au développement d’une vision pluraliste de l’art imprimé. En tant que diffuseur de l’art actuel, Arprim se propose d’agir comme intermédiaire privilégié entre les artistes et le public et de faciliter le contact avec les pratiques émergentes liées aux arts imprimés. Misant sur le partage des idées et sur la participation active de chacun, Arprim s’engage à développer des alternatives aux stratégies conventionnelles de diffusion de l’art.
michellelasalle.wordpress.com
arprim.org
Roc
Pour sa dernière exposition de la programmation 2014/2015, Engramme présente Roc, un projet de l’artiste Montréalaise Marlène Renaud-B., élaboré lors d’une résidence au Vermont Studio Center en 2013.
Fortement influencée par les phénomènes de perception du vécu quotidien, l’artiste explore la porosité de l’individu face à son contexte en s’attardant aux idées de limites, de frontières, de déplacements, de dissonance et d’hétérogénéité qui caractérisent la société actuelle et modifient la relation nature/culture. Les signes et les espaces sont associés et dissociés de manière à mettre en branle un jeu sur les absolus et sur la fixité des structures établies.
L’exposition Roc se décline en différents dispositifs installatifs. Un mécanisme de captation sonore, inspiré du gramophone, retransmet le son de la surface de pierres taillées. Ce bruit devient l’empreinte sonore de la texture matérielle de l’objet, tandis que l’aiguille qui capte le son au bout du dispositif grave peu à peu un horizon circulaire sur la surface. La trame qui en résulte est une captation directe de la surface de la croûte terrestre. Chaque roche ayant une surface différente, chaque disque de pierre a un son distinctif et crée sa propre mélodie. En résulte un tempo donné par les frictions de la surface se superposant à des sons lourds et profonds. Le tout est activé par le public, à l’aide de pédales. Grâce à des iPod où le contenu audio des pierres a été précédemment enregistré, il est aussi possible de s’immiscer dans la roche en écoutant d’autres disques. De nombreuses impressions, à l’encre sur papier, des disques de roc préalablement enregistrés finalisent cette présentation «décalée» de la gravure.
Marlène Renaud-B est une artiste interdisciplinaire vivant à Montréal, où elle a poursuivi des études de maîtrise à l’Université Concordia. Son travail allie performance, intervention, installation, sculpture et vidéo. Les notions d’entre-deux, la porosité et la contamination des espaces et des perceptions sont d’un intérêt particulier pour elle. L’artiste explore les liens entre le corps et l’espace, que ce soit un studio, une galerie, un lieu public ou un contexte
«naturel». Elle n’hésite pas à se placer au milieu de mesures qui consistent, littéralement ou métaphoriquement, à sonder un espace. Le son joue un rôle important dans plusieurs de ses interventions et installations. Son travail en studio est complété par un goût pour l’écriture, dans lequel l’artiste poursuit ses réflexions sur diverses formes de chaos et de détournement partagé lors de conférences. Marlène Renaud-B. a participé à une vaste gamme d’événements et de festivals au Brésil, France, Japon, Mexique, Corée du Sud, les États-Unis et au Canada. Elle est la lauréate 2013 du Prix Charles Pachter de la Fondation Hnatyshyn.
marlenerenaudb.com
Michelle LaSalle
Rencontre avec l’artiste
Engramme reçoit l’artiste montréalaise Michelle LaSalle dans le cadre du prix Albert-Dumouchel pour la relève 2014, en collaboration avec Arprim.
À partir d’une généalogie fortuite, de l’héritage d’une personne inconnue, sont
nées certaines des préoccupations qui habitent la pratique artistique de Michelle LaSalle. Son intérêt pour la trace et le patrimoine transmis par voie de succession implique un travail à partir d’images ou d’objets trouvés. L’artiste approfondit un questionnement à propos du lieu et de l’habitat comme indice de l’identité. Toujours ancré dans le quotidien et le banal, son travail est aussi empreint d’étrangeté, d’ambiguïté et de mystère.
Récemment, la confection de costumes est devenue un moyen ludique d’illustrer le travestissement de l’identité et d’intégrer des souvenirs personnels dans des installations ou des images universelles.
Née en 1989 à Montréal, Michelle LaSalle est titulaire d’un Certificat en arts plastiques et d’un Baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Sa pratique est multidisciplinaire, mais celle-ci se concentre surtout sur la photographie et les arts d’impression. C’est lors d’une session en tant qu’étudiante étrangère à l’École Nationale de Beaux-Arts de Lyon qu’est né son intérêt pour la trace et l’identité à travers celle-ci.
ARPRIM, centre d’essai en art imprimé, aborde l’imprimé comme un média ouvert, mobile, social et accessible. Il se définit comme un espace d’essai et d’expérience propice au développement d’une vision pluraliste de l’art imprimé. En tant que diffuseur de l’art actuel, Arprim se propose d’agir comme intermédiaire privilégié entre les artistes et le public et de faciliter le contact avec les pratiques émergentes liées aux arts imprimés. Misant sur le partage des idées et sur la participation active de chacun, Arprim s’engage à développer des alternatives aux stratégies conventionnelles de diffusion de l’art.
michellelasalle.wordpress.com
arprim.org
G1K 3P9 Québec (Québec)