Vernissage chez GRAVE, le vendredi 16 septembre à 17 h – Élise Caron et Lise Létourneau, Correspondre au territoire, ainsi que Reine Bouthat, Lorsque l’indice parle de mémoires…

Élise Caron
Lise Létourneau
Correspondre au territoire
peinture et installation

Du 16 septembre au 21 octobre 2005
Dans la salle Gaudreau

«Élise Caron peint à l’acrylique des tableaux abstraits. Elle tire du territoire des Laurentides des formes et des couleurs qu’elle dispose dans un autre ordre sur sa toile. On pourrait considérer ses œuvres comme des abstractions naturelles. Lise Létourneau réalise pour sa part des installations in-situ que l’on peut classer dans la catégorie du land art.

C’est en 2003, à l’occasion d’un atelier donné par Françoise Sullivan, qu’Élise Caron et Lise Létourneau se sont rendu compte que des correspondances existaient dans leur travail et que ce qui les fondait était leur attachement au même territoire. Leur exposition en duo montre que la même correspondance peut s’exprimer avec deux médiums différents, et que c’est cette différence même qui enrichit le propos des artistes.

Pour qu’un dialogue intéressant puisse s’instaurer entre deux correspondants, il faut qu’il existe des points communs, mais il est nécessaire aussi qu’il y ait entre eux des différences. Or, c’est bien le cas ici. Aux masses colorées qui dominent dans le travail d’Élise Caron répondent les lignes de couleur constituées par les fils que Lise Létourneau tend sur un terrain vaseux à la manière de frontières ou de chemins.

Le projet des deux artistes consiste à utiliser le territoire artistique que représente l’espace de la galerie pour représenter cet échange qui a été initié dans le territoire naturel. Sur les murs les œuvres dialoguent côte à côte, tandis qu’une installation de Lise Létourneau reproduit le territoire primordial. L’exposition en duo manifeste ainsi doublement cette correspondance au territoire.»

Françoise Belu, commissaire de l’exposition

Bienvenue au vernissage, le vendredi 16 septembre à 17h00

Les artistes seront sur place pour présenter leur travail au public L’entrée est gratuite et ouverte à toute la population

Sur les heures d’ouverture, une personne compétente est toujours sur place pour accueillir les visiteurs, présenter les expositions et répondre aux questions


Reine Bouthat
Lorsque l’indice parle de mémoires…
installation

Du 16 septembre au 21 octobre 2005
Dans la salle Norampac

Poursuivant le travail présenté à la galerie Grave en 2002 (Lorsque l’objet devient indice…), l’exposition Lorsque l’indice parle de mémoires… nous convie dans un lieu ludique, où l’interprétation et la métaphore occupent une place unique.

Pour la rentrée automnale du centre sis à Victoriaville, Reine Bouthat a créé une nouvelle série de pièces aux formes corporelles au cœur desquelles l’objet, l’image numérisée, les emprunts et la peinture s’amalgament pour créer un lieu où le désir et le plaisir d’assembler et de réorganiser – dans l’intention de susciter le dialogue – s’affichent, porteurs de mémoires.

Une particularité s’ajoute au projet de l’artiste : la présence d’œuvres réalisées par des enfants fréquentant la garderie victoriavilloise La Licorne. Pour favoriser le contact avec les petits ainsi que l’éveil à la créativité et la démystification de l’art et du milieu artistique, Reine Bouthat entre en relation avec l’enfant et son univers, retrouvant par la même occasion son propre enfant intérieur. La communication et l’échange avec l’autre demeurent au cœur du processus de création de l’artiste, qui privilégie la recherche du geste intuitif.

À noter qu’un événement spécial aura lieu à 15h00 le vendredi 16 septembre. Seront présents les enfants ayant participé au projet, ainsi qu’une auteure de contes pour enfants, Rosette Laberge.

Titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Reine Bouthat a réalisé plusieurs expositions au Québec, au Mexique, en France et au Portugal. Sa démarche se veut un questionnement d’identité, de fragilité et de perception que l’on se fait du corps en relation avec soi, l’autre et l’environnement. Pour l’année 2005, le CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec) et la CRÉ-CQ (Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec) ont octroyé une bourse à l’artiste dans le cadre du Fonds du Centre-du-Québec pour les arts et les lettres, afin de soutenir sa démarche artistique et son projet de création avec les enfants fréquentant la garderie La Licorne de Victoriaville.

Bienvenue au vernissage, le vendredi 16 septembre à 17h00
L’artiste sera sur place pour présenter son travail au public
Lecture de poésie par Jean-Guy Lachance, poète de la région
L’entrée est gratuite et ouverte à toute la population

Sur les heures d’ouverture, une personne compétente est toujours sur place pour accueillir les visiteurs, présenter les expositions et répondre aux questions

Le centre est membre du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec
Grave remercie ses membres pour leur appui
GRAVE, 17, rue des Forges, Victoriaville (Québec) G6P 1N5 Téléphone/télécopieur : (819) 758-951 grave@ivic.qc.ca

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