Jean-Pierre Carreau, 2013
Capture d'écran (de la série AU TRAVAIL INTÉRIEUR)

Triple vernissage, le vendredi 24 janvier à 19h à L’Écart

Travail in situ du 14 au 24 janvier
After Faceb00k : Abitibi-Témiscamingue
CHARLES-ANTOINE BLAIS-MÉTIVIER MONTRÉAL
SERGE-OLIVIER RONDEAU MONTRÉAL

Le projet After Faceb00k considère l’espace virtuel de Facebook comme un territoire où il est possible de déambuler pour sélectionner, s’approprier et archiver le contenu rendu public par ses usagers. Les millions d’images mises en ligne chaque jour sont le matériau nécessaire à un nouveau genre de travail documentaire. Elles présentent toutes la caractéristique d’avoir été construites, choisies et médiatisées par celui ou celle qu’elles représentent. C’est précisément à ces choix conceptuels, esthétiques et sociaux que le projet s’intéresse. After Faceb00k récolte ces images sous forme de captures d’écrans qui figent les interactions sociales dans leur contexte de présentation et sont ensuite stockées dans une imposante base de données. Pour le projet in situ à L’Écart, After Faceb00k propose de se pencher sur les caractéristiques et enjeux socioéconomiques de la région en lien avec la production et le partage d’images entre les utilisateurs Facebook témiscabitibiens.

Le projet After Faceb00k est né d’une résidence au Centre des arts actuels Skol en 2012. Il est le résultat de la rencontre des pratiques de Charles-Antoine Blais-Métivier, détenteur d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2010), et de Serge-Olivier Rondeau, détenteur d’un baccalauréat en communication profil cinéma de l’Université du Québec à Montréal (2012). Une première exposition a été présentée à Espace F à Matane en 2013. Le projet se poursuivra en 2014 par une série d’expositions prévues dans plusieurs centres d’artistes au Canada ainsi qu’en Italie.

Résidence du 14 janvier au 23 février
Trames sonores
BRIGITTE TOUTANT ROUYN-NORANDA

Brigitte Toutant crée des collages photographiques qu’elle réalise ensuite en peinture. Ces associations d’images sont dictées par la forme, le mouvement, la tonalité et le hasard. Elle s’intéresse à la fluidité et au choc rendus possibles grâce aux juxtapositions d’images et de textures qui donnent l’impression d’un monde existant. Dans un esprit utopique, elle crée des rencontres improbables en concevant ce qui est irréalisable. Son traitement réaliste de la peinture contribue à perturber notre perception de l’objet connu ou usuel. Pour son projet de résidence à L’Écart, Brigitte Toutant propose Trames sonores, une série de tableaux où la matérialité des surfaces s’ajoutera aux jeux formels représentés. La réalité du support et du matériau seront expérimentés et viendront donner une autre dimension aux lieux virtuels et aux espaces suggérés. Tout au long du mois de janvier, les pièces du projet apparaîtront et se feront écho, les unes se greffant à d’autres. Suite au vernissage, l’artiste poursuivra le travail et le public pourra voir évoluer les événements un mois durant.

Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval à Québec (1997), Brigitte Toutant vit et travaille à Rouyn-Noranda. Elle a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives, entre autres à la Galerie du Rift (2013), au Centre d’exposition de Rouyn-Noranda (2013) et à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord dans le cadre de l’exposition collective Excès et désinvolture (2010). Elle a obtenu des bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Fonds des arts et des lettres de l’Abitibi-Témiscamingue et a réalisé plusieurs œuvres d’intégration des arts à l’architecture au Québec. La Ville de Rouyn-Noranda lui a remis le Prix Artiste lors de la remise des Prix de la culture (2012).

Travail in situ du 14 au 24 janvier
Construire l’espace
FRANCIS BOIVIN ROUYN-NORANDA

Francis Boivin invente des machines-sculptures lui servant à produire des photographies de paysages à 360˚. Puis, à l’aide de technologies numériques, il crée de nouvelles compositions suite à un long processus de travail d’assemblage. Il documente des espaces tridimensionnels en 70 photographies qui sont ensuite rassemblées de façon à créer une nouvelle image bidimensionnelle. Il retourne ensuite sur le terrain afin de se mettre en scène et d’y figurer. Les instruments laborieux et de grande taille qu’il fabrique deviennent des machines à prise de vue et permettent également la réalisation de portraits sculpturaux et de personnages imaginaires. Pour son projet in situ à L’Écart, Francis Boivin procèdera à l’élaboration, au montage et à l’assemblage de sculptures aux mécanismes surprenants. Une nouvelle série de photographies de lieux surréalistes et d’univers incertains viendra compléter l’exposition.

Détenteur d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec en Outaouais (2009), Francis Boivin vit et travaille à Rouyn-Noranda. Il a participé à plusieurs expositions collectives, notamment à la Biennale internationale d’art miniature de Ville-Marie (2012). Il a également exposé son travail en solo au Centre d’exposition de Val-d’Or (2011) ainsi qu’au Saloon des abonnés du centre d’artistes L’Écart (2010) où il occupe depuis 2011 un espace d’atelier. Le Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Rouyn-Noranda a acquis l’une de ses œuvres (2012).

 

 

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