Lieu : 503, boul. De la Concorde Ouest, Laval
À compter du 24 mars prochain, la Galerie Verticale investira son espace de diffusion temporaire pour la deuxième fois en y présentant trois expositions. Les installations des artistes Amélie Brisson-Darveau, Jean-Maxime Dufresne et François Quévillon seront accompagnées des textes de Geneviève Loiselle et Dominique Sirois-Rouleau.
Les expositions
Dérive François Quévillon
avec un texte de Geneviève Loiselle
Dérive est une installation interactive en réseau qui invite le public à explorer des modélisations tridimensionnelles de sites urbains qui se transforment en fonction de données environnementales captées sur le Web. Une interface de vision artificielle permet au public d’interagir avec l’espace virtuel en captant sa présence et ses déplacements face à celui-ci.
À l’heure où la réalité du territoire urbain s’hybride avec l’univers numérique, l’installation fait appel aux ressources fluctuantes du réseau pour traduire l’évolution de phénomènes atmosphériques, météorologiques et astronomiques affectant les lieux représentés au moment de l’expérience du visiteur. En interconnectant le virtuel et l’actuel, Dérive s’intéresse à la phénoménologie des réalités mixtes et sonde la nature changeante de notre perception et de notre représentation du monde.
Une rencontre-discussion avec l’artiste aura lieu dans le cadre de la Biennale internationale d’art numérique, le samedi 28 avril à midi.
Histogrammes Jean-Maxime Dufresne
avec un texte de Dominique Sirois-Rouleau
Dans l’ouvrage Learning from Las Vegas publié en 1972, Denise Scott-Brown et Robert Venturi exploraient avec un groupe d’étudiants le vulgaire et l’ordinaire du strip automobile de Las Vegas, une architecture du signe et d’un symbolisme oublié, provoquant à l’époque des remous dans les tours d’ivoire de la pensée architecturale. À Laval, dans les carrefours d’un assemblage incongru, l’aventure de la toponymie commence avec la désignation parachutée du Boulevard Le Corbusier, une figure à la fois adulée et contestée de l’urbanisme moderne. Laval est l’une des banlieues les plus importantes au pays, après l’étalement de Mississauga (Ontario) et de Surrey (C.-B.), et de nouvelles dynamiques socio-économiques et culturelles sont à prévoir dans les prochaines années. L’installation Histogrammes met en tension ces références et puise dans un paysage statistique pour développer un imaginaire périurbain à activer autrement.
Pars, mais prends bien soin de revenir Amélie Brisson-Darveau
avec un texte de Geneviève Loiselle
Dans l’installation textile Pars, mais prends bien soin de revenir, d’Amélie Brisson-Darveau, l’ombre est conçue comme une forme toujours en mouvement, s’approchant ainsi de la chorégraphie ou du théâtre. Dans ce projet, l’artiste contient l’ombre, cette forme changeante, en lui confectionnant des vêtements. La mise en espace des pièces et la composition constituent une forme de tableau vivant que les gens animent ou réaniment par leur présence en essayant les vêtements. Le tableau peut être réanimé personnellement ou collectivement selon la synchronisation de la participation du public. Le tableau vivant est inspiré de quatre contes dans lesquels le personnage principal perd son ombre : Peter Schlemihls d’Adelbert Von Chamisso et The Shadow de Hans Christian Andersen, Le reflet perdu d’ETA Hoffman et La femme sans ombre d’Hugo Hofmannsthal.
Les artistes
François Quévillon
Artiste en installation et en art numérique, il est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Membre du groupe de recherche-création Interstices de 2001 à 2008, il s’est joint à Perte de Signal en 2009. Ses réalisations ont été présentées au Canada, en France, au Brésil, au Liban. En 2011, il exposait en solo L’atomisation du temps à Occurrence dans le cadre de la douzième édition du festival Elektra. Il poursuivra le développement de Dérive lors d’une résidence partagée au iMAL et au LARAS à Bruxelles, en Belgique. Son travail sera aussi présenté prochainement dans le cadre de l’exposition Confluence, à la galerie Joyce Yahouda.
Jean-Maxime Dufresne
Artiste diplômé en architecture et en multimédia, ses recherches s’intéressent aux mutations et aux réalités sociales qui façonnent les territoires urbains, en s’appuyant sur des notions de psychogéographie et en problématisant le recours à la médiation technologique. C’est au moyen d’actions ou de dispositifs adaptés à des contextes particuliers qu’il reconsidère le processus architectural, dans une production associée à un travail d’enquête et à la création d’expériences provisoires, combinant principalement installation, vidéo, son, photographie et manœuvre urbaine. Nourri par une réflexion critique sur nos environnements habités et construits, son travail individuel, en collaboration avec l’artiste Virginie Laganière ou comme membre de l’atelier SYN- a été présenté au Canada, en Espagne, aux États-Unis et au Sénégal. Il contribue régulièrement à la plate-forme Adaptive Actions depuis 2009.
Amélie Brisson-Darveau
Vit et travaille à Montréal et à Zurich. Elle possède une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (spécialisation en fibres) et un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Sa recherche particulière en relation avec les fibres questionne l’identité, l’environnement social, l’occupation de l’espace et le mouvement. Ses œuvres ont été présentées au Canada, en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni. Récemment, elle participait à l’exposition collective La mécanique de l’objet (2011) au Centre d’exposition Raymond-Lasnier de Trois-Rivières. Elle est aussi récipiendaire d’une bourse du FQRSC (Fonds de recherche sur la science et la culture) et du Conseil des Arts du Canada (en arts médiatiques puis en arts visuels).
Lieu : 503, boul. De la Concorde Ouest, Laval
À compter du 24 mars prochain, la Galerie Verticale investira son espace de diffusion temporaire pour la deuxième fois en y présentant trois expositions. Les installations des artistes Amélie Brisson-Darveau, Jean-Maxime Dufresne et François Quévillon seront accompagnées des textes de Geneviève Loiselle et Dominique Sirois-Rouleau.
Les expositions
Dérive François Quévillon
avec un texte de Geneviève Loiselle
Dérive est une installation interactive en réseau qui invite le public à explorer des modélisations tridimensionnelles de sites urbains qui se transforment en fonction de données environnementales captées sur le Web. Une interface de vision artificielle permet au public d’interagir avec l’espace virtuel en captant sa présence et ses déplacements face à celui-ci.
À l’heure où la réalité du territoire urbain s’hybride avec l’univers numérique, l’installation fait appel aux ressources fluctuantes du réseau pour traduire l’évolution de phénomènes atmosphériques, météorologiques et astronomiques affectant les lieux représentés au moment de l’expérience du visiteur. En interconnectant le virtuel et l’actuel, Dérive s’intéresse à la phénoménologie des réalités mixtes et sonde la nature changeante de notre perception et de notre représentation du monde.
Une rencontre-discussion avec l’artiste aura lieu dans le cadre de la Biennale internationale d’art numérique, le samedi 28 avril à midi.
Histogrammes Jean-Maxime Dufresne
avec un texte de Dominique Sirois-Rouleau
Dans l’ouvrage Learning from Las Vegas publié en 1972, Denise Scott-Brown et Robert Venturi exploraient avec un groupe d’étudiants le vulgaire et l’ordinaire du strip automobile de Las Vegas, une architecture du signe et d’un symbolisme oublié, provoquant à l’époque des remous dans les tours d’ivoire de la pensée architecturale. À Laval, dans les carrefours d’un assemblage incongru, l’aventure de la toponymie commence avec la désignation parachutée du Boulevard Le Corbusier, une figure à la fois adulée et contestée de l’urbanisme moderne. Laval est l’une des banlieues les plus importantes au pays, après l’étalement de Mississauga (Ontario) et de Surrey (C.-B.), et de nouvelles dynamiques socio-économiques et culturelles sont à prévoir dans les prochaines années. L’installation Histogrammes met en tension ces références et puise dans un paysage statistique pour développer un imaginaire périurbain à activer autrement.
Pars, mais prends bien soin de revenir Amélie Brisson-Darveau
avec un texte de Geneviève Loiselle
Dans l’installation textile Pars, mais prends bien soin de revenir, d’Amélie Brisson-Darveau, l’ombre est conçue comme une forme toujours en mouvement, s’approchant ainsi de la chorégraphie ou du théâtre. Dans ce projet, l’artiste contient l’ombre, cette forme changeante, en lui confectionnant des vêtements. La mise en espace des pièces et la composition constituent une forme de tableau vivant que les gens animent ou réaniment par leur présence en essayant les vêtements. Le tableau peut être réanimé personnellement ou collectivement selon la synchronisation de la participation du public. Le tableau vivant est inspiré de quatre contes dans lesquels le personnage principal perd son ombre : Peter Schlemihls d’Adelbert Von Chamisso et The Shadow de Hans Christian Andersen, Le reflet perdu d’ETA Hoffman et La femme sans ombre d’Hugo Hofmannsthal.
Les artistes
François Quévillon
Artiste en installation et en art numérique, il est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Membre du groupe de recherche-création Interstices de 2001 à 2008, il s’est joint à Perte de Signal en 2009. Ses réalisations ont été présentées au Canada, en France, au Brésil, au Liban. En 2011, il exposait en solo L’atomisation du temps à Occurrence dans le cadre de la douzième édition du festival Elektra. Il poursuivra le développement de Dérive lors d’une résidence partagée au iMAL et au LARAS à Bruxelles, en Belgique. Son travail sera aussi présenté prochainement dans le cadre de l’exposition Confluence, à la galerie Joyce Yahouda.
Jean-Maxime Dufresne
Artiste diplômé en architecture et en multimédia, ses recherches s’intéressent aux mutations et aux réalités sociales qui façonnent les territoires urbains, en s’appuyant sur des notions de psychogéographie et en problématisant le recours à la médiation technologique. C’est au moyen d’actions ou de dispositifs adaptés à des contextes particuliers qu’il reconsidère le processus architectural, dans une production associée à un travail d’enquête et à la création d’expériences provisoires, combinant principalement installation, vidéo, son, photographie et manœuvre urbaine. Nourri par une réflexion critique sur nos environnements habités et construits, son travail individuel, en collaboration avec l’artiste Virginie Laganière ou comme membre de l’atelier SYN- a été présenté au Canada, en Espagne, aux États-Unis et au Sénégal. Il contribue régulièrement à la plate-forme Adaptive Actions depuis 2009.
Amélie Brisson-Darveau
Vit et travaille à Montréal et à Zurich. Elle possède une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (spécialisation en fibres) et un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Sa recherche particulière en relation avec les fibres questionne l’identité, l’environnement social, l’occupation de l’espace et le mouvement. Ses œuvres ont été présentées au Canada, en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni. Récemment, elle participait à l’exposition collective La mécanique de l’objet (2011) au Centre d’exposition Raymond-Lasnier de Trois-Rivières. Elle est aussi récipiendaire d’une bourse du FQRSC (Fonds de recherche sur la science et la culture) et du Conseil des Arts du Canada (en arts médiatiques puis en arts visuels).
Laval (Québec) H7N 2W6