Le samedi 11 juin de 5 à 7 nous vous convions au lancement du catalogue de l’exposition Trajectoires. Une belle occasion de voir l’exposition si vous n’en avez pas encore eu la chance.
Ce catalogue regroupe des textes de Catherine Barnabé, co-commissaire de l’exposition et des photographies de Jean-Michael Seminaro. Le catalogue de Trajectoires a été réalisé par Catherine Métayer et Marie Tourigny.
…
Trajectoires regroupe trois artistes montréalaises qui sont nées ailleurs et qui ont vécu le processus d’immigration. Khadija Baker (Syrie), Dorothee Nowak (France-Pologne) et Lysette Yoselevitz (Mexique) ont des pratiques artistiques qui, sans être axées sur les questions de l’immigration, en reflètent certainement l’influence. Ces déplacements vécus d’un pays à l’autre, d’une culture à l’autre, sont ancrés dans leurs démarches.
Ce qui intéresse ici les commissaires est de découvrir comment la migration agit sur la vie personnelle et professionnelle des artistes. Comment les ancrages se refont-ils ? Pourquoi et comment certains éléments du travail artistique perdurent alors que d’autres s’effritent avec le temps et le mouvement ? Est-ce que le travail change, les préoccupations sont-elles toujours les mêmes ? Plusieurs questions naissent de cette prémisse et celles-ci pourront être réfléchies notamment par la table ronde, le catalogue et l’activité de médiation.
Le choix des trois artistes s’est fait en souhaitant travailler avec des femmes de générations, origines et cultures diverses. En effet, elles ont toutes trois des parcours singuliers et des angles d’approches différents. Si nous pouvons constater que les préoccupations de Khadija sont plutôt sociales et politiques, que Dorothee s’intéresse à la documentation d’une communauté et que Lysette aborde la question de l’intime, nous pouvons également tisser des liens entre leurs propos. Ainsi, ce dégage de cette exposition une considération pour les récits personnels; ceux des artistes, mais particulièrement ceux qui leur sont racontés par d’autres qui sont passés par des processus semblables, qui ont fait, eux aussi, cette trajectoire.
Le samedi 11 juin de 5 à 7 nous vous convions au lancement du catalogue de l’exposition Trajectoires. Une belle occasion de voir l’exposition si vous n’en avez pas encore eu la chance.
Ce catalogue regroupe des textes de Catherine Barnabé, co-commissaire de l’exposition et des photographies de Jean-Michael Seminaro. Le catalogue de Trajectoires a été réalisé par Catherine Métayer et Marie Tourigny.
…
Trajectoires regroupe trois artistes montréalaises qui sont nées ailleurs et qui ont vécu le processus d’immigration. Khadija Baker (Syrie), Dorothee Nowak (France-Pologne) et Lysette Yoselevitz (Mexique) ont des pratiques artistiques qui, sans être axées sur les questions de l’immigration, en reflètent certainement l’influence. Ces déplacements vécus d’un pays à l’autre, d’une culture à l’autre, sont ancrés dans leurs démarches.
Ce qui intéresse ici les commissaires est de découvrir comment la migration agit sur la vie personnelle et professionnelle des artistes. Comment les ancrages se refont-ils ? Pourquoi et comment certains éléments du travail artistique perdurent alors que d’autres s’effritent avec le temps et le mouvement ? Est-ce que le travail change, les préoccupations sont-elles toujours les mêmes ? Plusieurs questions naissent de cette prémisse et celles-ci pourront être réfléchies notamment par la table ronde, le catalogue et l’activité de médiation.
Le choix des trois artistes s’est fait en souhaitant travailler avec des femmes de générations, origines et cultures diverses. En effet, elles ont toutes trois des parcours singuliers et des angles d’approches différents. Si nous pouvons constater que les préoccupations de Khadija sont plutôt sociales et politiques, que Dorothee s’intéresse à la documentation d’une communauté et que Lysette aborde la question de l’intime, nous pouvons également tisser des liens entre leurs propos. Ainsi, ce dégage de cette exposition une considération pour les récits personnels; ceux des artistes, mais particulièrement ceux qui leur sont racontés par d’autres qui sont passés par des processus semblables, qui ont fait, eux aussi, cette trajectoire.