Une présentation conjointe d’OBORO et de la Biennale internationale d’art numérique (BIAN).
Intéressée par le rapport de l’humain à l’insondabilité de la nature, Kerstin Ergenzinger propose deux installations qui confrontent l’environnement tangible et la fugacité de la présence des corps. Réagissant aux micro-courants d’air générés par les visiteurs et à ses propres mouvements, Whiskers in Space est composée de fines structures sensibles qui s’activent selon un système vraisemblablement aléatoire. Lui faisant écho, Rotes Rauschen (bruit rouge) puise à même les sols, traduisant les basses fréquences omniprésentes au cœur de la terre dans les secousses irrégulières d’un pendule surplombant le visiteur, dont la seule présence suffit à modifier la lecture du sismographe qui alimente la sculpture. Sans tomber dans le discours dystopique, Ergenzinger évoque avec poésie l’angoisse commune des machines et des humains à l’idée de notre perte de contrôle sur leurs comportements.
Parallèlement à son exposition à OBORO, Kerstin Ergenzinger présente les nouvelles oeuvres vidéographiques originales Visages insondables dans les vitrines du Goethe Institut, diffusées tous les jours du coucher du soleil à minuit, à compter du 9 mai. Cliquez ici pour plus de détails.
Une présentation conjointe d’OBORO et de la Biennale internationale d’art numérique (BIAN).
Intéressée par le rapport de l’humain à l’insondabilité de la nature, Kerstin Ergenzinger propose deux installations qui confrontent l’environnement tangible et la fugacité de la présence des corps. Réagissant aux micro-courants d’air générés par les visiteurs et à ses propres mouvements, Whiskers in Space est composée de fines structures sensibles qui s’activent selon un système vraisemblablement aléatoire. Lui faisant écho, Rotes Rauschen (bruit rouge) puise à même les sols, traduisant les basses fréquences omniprésentes au cœur de la terre dans les secousses irrégulières d’un pendule surplombant le visiteur, dont la seule présence suffit à modifier la lecture du sismographe qui alimente la sculpture. Sans tomber dans le discours dystopique, Ergenzinger évoque avec poésie l’angoisse commune des machines et des humains à l’idée de notre perte de contrôle sur leurs comportements.
– Claudine Hubert
Parallèlement à son exposition à OBORO, Kerstin Ergenzinger présente les nouvelles oeuvres vidéographiques originales Visages insondables dans les vitrines du Goethe Institut, diffusées tous les jours du coucher du soleil à minuit, à compter du 9 mai. Cliquez ici pour plus de détails.
Montréal (Québec) H2L 4H2