To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desperation
BOUDRY / LORENZ (Berlin)
Les artistes berlinoises Boudry / Lorenz présentent une adaptation vidéo de To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desperation, une pièce que la compositrice d’avant-garde Pauline Oliveros composa en 1970, après avoir lu le texte Scum Manifesto écrit par Valerie Solanas (aussi connue pour avoir tiré sur Andy Warhol).
La pièce To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desperation est basée sur l’imprévisibilité de la musique, des hauteurs du son et des rythmes restant indéfinis. Rien n’est connu avant que la musique ne soit jouée. Les instructions sont faites de telle manière qu’elles permettent « une circulation continue de pouvoir » entre l’écoute et le jeu, un donner et un recevoir, qui comme dit Oliveros, permet une attention particulière à la relation entre soi-même et les autres. Dans le film, une protagoniste supplémentaire entre en jeu, la caméra 16mm, qui se déplace en permanence et qui interagit avec les performeuses. La pièce a été filmée en un morceau, puis lors du montage, des vues de détails ont été ajoutées, soulignant un intérêt fétichiste pour des parties de corps, des instruments et des costumes.
Ce travail pose la question des possibilités et des limites d’une politique qui se base sur la forme musicale et filmique. Est-ce que les sons, les rythmes et la lumière peuvent devenir révolutionnaires ?
To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desperation
BOUDRY / LORENZ (Berlin)
Les artistes berlinoises Boudry / Lorenz présentent une adaptation vidéo de To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desperation, une pièce que la compositrice d’avant-garde Pauline Oliveros composa en 1970, après avoir lu le texte Scum Manifesto écrit par Valerie Solanas (aussi connue pour avoir tiré sur Andy Warhol).
La pièce To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desperation est basée sur l’imprévisibilité de la musique, des hauteurs du son et des rythmes restant indéfinis. Rien n’est connu avant que la musique ne soit jouée. Les instructions sont faites de telle manière qu’elles permettent « une circulation continue de pouvoir » entre l’écoute et le jeu, un donner et un recevoir, qui comme dit Oliveros, permet une attention particulière à la relation entre soi-même et les autres. Dans le film, une protagoniste supplémentaire entre en jeu, la caméra 16mm, qui se déplace en permanence et qui interagit avec les performeuses. La pièce a été filmée en un morceau, puis lors du montage, des vues de détails ont été ajoutées, soulignant un intérêt fétichiste pour des parties de corps, des instruments et des costumes.
Ce travail pose la question des possibilités et des limites d’une politique qui se base sur la forme musicale et filmique. Est-ce que les sons, les rythmes et la lumière peuvent devenir révolutionnaires ?
Montréal (Québec) H2W 1Z3