Puisant dans une esthétique sonore minimaliste, James Schidlowsky propose une installation qui fait appel aux procédés de récupération et d’accumulation d’objets usuels. Il réunit sur des panneaux verticaux une collection bigarrée de haut-parleurs recueillis sur les trottoirs. Le timbre propre à chacun d’eux est le point de départ de cette installation. En acheminant les mêmes sons à travers le méandre d’enceintes, Schidlowsky s’amuse à déjouer la perception de l’origine du signal. Commandé par des circuits électroniques bidouillés par l’artiste, chaque haut-parleur émet un son de manière intermittente et aléatoire. La spatialisation orchestrée et, surtout, l’imperfection des circuits de contrôle génèrent une mise en espace auditive déconcertante. L’œil cherchera naturellement à détecter le lieu d’origine du son, qui est constamment redirigé, apportant un sentiment d’étrangeté et une impression de mouvement à un ensemble pourtant immobile.
James Schidlowsky (1965, Canada) est un artiste sonore expérimental, électronique et vidéo montréalais. Depuis ses premières explorations musicales de jeunesse à la guitare, son travail a évolué vers des expérimentations sonores électroacoustiques, électroniques et improvisées. Il a réalisé de nombreux albums, DVD et concerts, tant individuellement qu’en groupe. Depuis 2003, il est animateur d’émissions radiophoniques sur l’art sonore, et a créé plusieurs compositions et improvisations radiophoniques. « Électro-patenteux » autodidacte, il commence à inventer des circuits et à construire des boites sonores électroniques en 2010, et a produit sa première installation électro-sonore en 2012. Il a réalisé des collaborations avec plusieurs artistes sonores, notamment Alexandre St-Onge, Émilie Mouchous, Simon Brown, Will Eizlini, Magali Babin, a_Dontigny et Érick d’Orion.
www.jamesschidlowsky.ca
Puisant dans une esthétique sonore minimaliste, James Schidlowsky propose une installation qui fait appel aux procédés de récupération et d’accumulation d’objets usuels. Il réunit sur des panneaux verticaux une collection bigarrée de haut-parleurs recueillis sur les trottoirs. Le timbre propre à chacun d’eux est le point de départ de cette installation. En acheminant les mêmes sons à travers le méandre d’enceintes, Schidlowsky s’amuse à déjouer la perception de l’origine du signal. Commandé par des circuits électroniques bidouillés par l’artiste, chaque haut-parleur émet un son de manière intermittente et aléatoire. La spatialisation orchestrée et, surtout, l’imperfection des circuits de contrôle génèrent une mise en espace auditive déconcertante. L’œil cherchera naturellement à détecter le lieu d’origine du son, qui est constamment redirigé, apportant un sentiment d’étrangeté et une impression de mouvement à un ensemble pourtant immobile.
James Schidlowsky (1965, Canada) est un artiste sonore expérimental, électronique et vidéo montréalais. Depuis ses premières explorations musicales de jeunesse à la guitare, son travail a évolué vers des expérimentations sonores électroacoustiques, électroniques et improvisées. Il a réalisé de nombreux albums, DVD et concerts, tant individuellement qu’en groupe. Depuis 2003, il est animateur d’émissions radiophoniques sur l’art sonore, et a créé plusieurs compositions et improvisations radiophoniques. « Électro-patenteux » autodidacte, il commence à inventer des circuits et à construire des boites sonores électroniques en 2010, et a produit sa première installation électro-sonore en 2012. Il a réalisé des collaborations avec plusieurs artistes sonores, notamment Alexandre St-Onge, Émilie Mouchous, Simon Brown, Will Eizlini, Magali Babin, a_Dontigny et Érick d’Orion.
www.jamesschidlowsky.ca
présenté dans le cadre du Printemps numérique 2016
Montréal (Québec) H2L 4H2