Le centre d’artistes Vaste et Vague est heureux de présenter à la salle Desjardins du Quai des arts, du 2 au 30 septembre, l’exposition Terres Rouges de l’artiste québécoise Martine Dolbec.
» L’oeuvre Terres Rouges s’inscrit dans une démarche axée sur la création de microterritoires qui intègrent des phénomènes de discontinuité. Pareilles aux manifestations naturelles, les discontinuités surviennent à travers des mouvements qui agissent comme des accidents. Des petites catastrophes qui viennent transformer à différents degrés la constitution d’un corps qui évoluait à travers un mouvement d’apparence stable.
Ces parcours faits de stabilité et d’accident engendrent un jeu de syntaxe spatiale nommée territoire narratif : Une forme d’écriture terrestre puisque le sol constitue un trait essentiel de ces microterritoires. Ceux-ci s’élaborent dans le même esprit que certaines constructions dont l’enfant s’emploie à recréer (pâtés de sable, maisonnettes ou autres constructions disposées à travers une aire de jeu). Un parallèle qui se situe proche de l’écriture du conte où l’observation de ces microterritoires au sol nous introduit à une forme d’intrigue. Celle de l’action du spectateur qui observe ces lieux de la même manière que s’il observait des insectes au sol ou d’autres univers microscopiques. Aussi, si nous examinons le ciel en nous questionnant sur de multiples phénomènes qui nous laissent sans réponse, le monde terrestre microscopique ou celui qui nous apparaît dissimulé en dessous du sol demeure encore pour nous insondable et intrigant. Lorsque nous examinons l’installation Terres rouges, nous observons inévitablement le rythme continu de la présence de fils de laine rouge, mais nous devenons également intrigués par les présences de formes enfouies qui nous apparaissent étranges. «
Martine Dolbec
Le centre d’artistes Vaste et Vague est heureux de présenter à la salle Desjardins du Quai des arts, du 2 au 30 septembre, l’exposition Terres Rouges de l’artiste québécoise Martine Dolbec.
» L’oeuvre Terres Rouges s’inscrit dans une démarche axée sur la création de microterritoires qui intègrent des phénomènes de discontinuité. Pareilles aux manifestations naturelles, les discontinuités surviennent à travers des mouvements qui agissent comme des accidents. Des petites catastrophes qui viennent transformer à différents degrés la constitution d’un corps qui évoluait à travers un mouvement d’apparence stable.
Ces parcours faits de stabilité et d’accident engendrent un jeu de syntaxe spatiale nommée territoire narratif : Une forme d’écriture terrestre puisque le sol constitue un trait essentiel de ces microterritoires. Ceux-ci s’élaborent dans le même esprit que certaines constructions dont l’enfant s’emploie à recréer (pâtés de sable, maisonnettes ou autres constructions disposées à travers une aire de jeu). Un parallèle qui se situe proche de l’écriture du conte où l’observation de ces microterritoires au sol nous introduit à une forme d’intrigue. Celle de l’action du spectateur qui observe ces lieux de la même manière que s’il observait des insectes au sol ou d’autres univers microscopiques. Aussi, si nous examinons le ciel en nous questionnant sur de multiples phénomènes qui nous laissent sans réponse, le monde terrestre microscopique ou celui qui nous apparaît dissimulé en dessous du sol demeure encore pour nous insondable et intrigant. Lorsque nous examinons l’installation Terres rouges, nous observons inévitablement le rythme continu de la présence de fils de laine rouge, mais nous devenons également intrigués par les présences de formes enfouies qui nous apparaissent étranges. «
Martine Dolbec
Carleton-sur-Mer (Québec) G0C 1J0