Depuis 2001, j’ai entretenu une production en installation visuelle et sonore qui conjugue ma pratique en imagerie numérique, en sculpture, et plus récemment en peinture et en vidéo. Ayant longtemps dédié ma pratique artistique à l’exploration des relations possibles et nouvelles entre l’installation en art visuel et la narration, j’explore aujourd’hui le résultat de l’altération progressive de la narration. Mise au profit d’une approche extirpée d’une proposition fictive totale et déterministe, qui tend vers des propositions plus poétiques, cette dernière offre des spasmes de fictions ne se dévoilant jamais entièrement. On trouve dans mes récentes productions des traces déchirées de narrations, de fictions, de corps et, surtout, de figures – comme icônes ou symboles – plus abstraites et plus subtiles à la fois, qui survivent et habitent, à répétition, les images dans une constellation d’éléments plus brute et dépouillée.
Le corps occupe une place importante dans mon travail. Qu’il soit malade et défaillant, présent ou dissimulé, une fois placé dans un contexte de réflexion, il représente un puissant vecteur d’informations culturelles. Le corps devient un site de pratiques réflexives autour des concepts abordés. Je m’intéresse particulièrement à ce qui concerne les remous et l’histoire de la condition humaine, notamment sur ce qui se rattache à l’histoire culturelle de ce corps dans les structures institutionnelles souveraines ou diffuses : les traces et les sédiments accumulés de pathologies sociétales.
Cette importance du corps se prolonge dans mon travail en performance au sein du duo Noïzefer CWU, formé de Philippe-Aubert Gauthier et de moi-même. Noïzefer CWU explore et exploite l’action, le son et la vidéo. Il utilise un langage esthétique à la fois agressif, corrosif et poétique. Ce langage rassemble des ordures, des constructions bancales, de la parole et du bruit amplifiés afin de soulever quelques questions débridées sur l’aliénation culturelle, l’histoire de la représentation, de l’illusion, en art, en société et dans les médias. Site et lieu d’expérimentations qui découlent des pratiques de Tanya St-Pierre et Philippe-Aubert Gauthier.
Artiste visuelle originaire de l’Outaouais (Québec, Canada), Tanya St-Pierre vit et travaille actuellement à Sherbrooke. Elle obtient en 1998 un baccalauréat en arts plastiques de L’UQTR. Depuis 2001, une production en installation visuelle et sonore – dédiée à l’étude et à l’exploration des relations possibles et nouvelles entre l’installation en art visuel (et en art médiatique), l’imagerie numérique et la narration – aborde des thèmes liés à la condition humaine et sociale actuelle. À travers cette production, l’artiste propose un regard sur différents maux sociaux, sur la représentation du corps, du corps malade et défaillant, et cela, en questionnant les modes de représentation issus de deux grands archétypes et antipodes de l’appréhension du monde : la pensée scientifique (ou rationnelle) et la pensée mystique (ou magique, parfois dite archaïque).
Tanya St-Pierre a été récipiendaire de trois bourses du CALQ (recherche et création en art visuel et en art médiatique) et de trois bourses aux artistes ambassadeurs de la ville de Sherbrooke. Son travail d’installation et d’imagerie numérique a été présenté, depuis 2000, lors d’expositions collectives et de deux expositions solo au Québec. En 2009, elle a eu la chance de faire deux résidences d’artistes à Brooklyn, à New York et au complexe Méduse de Québec. Membre du duo de performeurs NOÏZEFER CWU, elle a participé à divers événements collectifs, dans divers contextes : à Rouyn-Noranda, Sherbrooke, Chicoutimi, Québec, Trois-Rivières et Montréal.
Depuis 2001, j’ai entretenu une production en installation visuelle et sonore qui conjugue ma pratique en imagerie numérique, en sculpture, et plus récemment en peinture et en vidéo. Ayant longtemps dédié ma pratique artistique à l’exploration des relations possibles et nouvelles entre l’installation en art visuel et la narration, j’explore aujourd’hui le résultat de l’altération progressive de la narration. Mise au profit d’une approche extirpée d’une proposition fictive totale et déterministe, qui tend vers des propositions plus poétiques, cette dernière offre des spasmes de fictions ne se dévoilant jamais entièrement. On trouve dans mes récentes productions des traces déchirées de narrations, de fictions, de corps et, surtout, de figures – comme icônes ou symboles – plus abstraites et plus subtiles à la fois, qui survivent et habitent, à répétition, les images dans une constellation d’éléments plus brute et dépouillée.
Le corps occupe une place importante dans mon travail. Qu’il soit malade et défaillant, présent ou dissimulé, une fois placé dans un contexte de réflexion, il représente un puissant vecteur d’informations culturelles. Le corps devient un site de pratiques réflexives autour des concepts abordés. Je m’intéresse particulièrement à ce qui concerne les remous et l’histoire de la condition humaine, notamment sur ce qui se rattache à l’histoire culturelle de ce corps dans les structures institutionnelles souveraines ou diffuses : les traces et les sédiments accumulés de pathologies sociétales.
Cette importance du corps se prolonge dans mon travail en performance au sein du duo Noïzefer CWU, formé de Philippe-Aubert Gauthier et de moi-même. Noïzefer CWU explore et exploite l’action, le son et la vidéo. Il utilise un langage esthétique à la fois agressif, corrosif et poétique. Ce langage rassemble des ordures, des constructions bancales, de la parole et du bruit amplifiés afin de soulever quelques questions débridées sur l’aliénation culturelle, l’histoire de la représentation, de l’illusion, en art, en société et dans les médias. Site et lieu d’expérimentations qui découlent des pratiques de Tanya St-Pierre et Philippe-Aubert Gauthier.
Artiste visuelle originaire de l’Outaouais (Québec, Canada), Tanya St-Pierre vit et travaille actuellement à Sherbrooke. Elle obtient en 1998 un baccalauréat en arts plastiques de L’UQTR. Depuis 2001, une production en installation visuelle et sonore – dédiée à l’étude et à l’exploration des relations possibles et nouvelles entre l’installation en art visuel (et en art médiatique), l’imagerie numérique et la narration – aborde des thèmes liés à la condition humaine et sociale actuelle. À travers cette production, l’artiste propose un regard sur différents maux sociaux, sur la représentation du corps, du corps malade et défaillant, et cela, en questionnant les modes de représentation issus de deux grands archétypes et antipodes de l’appréhension du monde : la pensée scientifique (ou rationnelle) et la pensée mystique (ou magique, parfois dite archaïque).
Tanya St-Pierre a été récipiendaire de trois bourses du CALQ (recherche et création en art visuel et en art médiatique) et de trois bourses aux artistes ambassadeurs de la ville de Sherbrooke. Son travail d’installation et d’imagerie numérique a été présenté, depuis 2000, lors d’expositions collectives et de deux expositions solo au Québec. En 2009, elle a eu la chance de faire deux résidences d’artistes à Brooklyn, à New York et au complexe Méduse de Québec. Membre du duo de performeurs NOÏZEFER CWU, elle a participé à divers événements collectifs, dans divers contextes : à Rouyn-Noranda, Sherbrooke, Chicoutimi, Québec, Trois-Rivières et Montréal.
Alma, QC, G8B 5W1