Table ronde
(Retrouvailles)
14h à 15h30, une réception suivra
Amphithéâtre York et Galerie FOFA
Faculté des arts visuels, Université Concordia
1515 avenue Ste-Catherine ouest, EV 1-715
Montréal, Québec (Métro Guy-Concordia)
Cet événement est gratuit, mais nous vous suggérons de vous inscrire pour garantir votre place
RSVP en ligne ou appeler 514-848-2424 ext. 4397
ou 1-888-777-3330
Cette table ronde a été conçue et élaborée en réponse aux Sol LeWitt Drawing Projects, actuellement présentés à la Galerie FOFA. L’héritage de LeWitt en tant qu’artiste conceptuel consiste à avoir utilisé l’idée d’instructions pour permettre la production répétée de ses œuvres par toute personne ayant obtenu l’autorisation pour la réaliser et ainsi abolir l’aura de perfection entourant l’œuvre originale. Ces décisions artistiques ont propulsé ses œuvres au rang de partition. Bien que ces opérations visaient à éliminer la référence à la spécificité de la main de l’artiste ou à un moment isolé de géni, en réalité elles indiquent la différence entre les marques réalisées par chacun des dessinateurs et permet de reconnaître une signature tout en suggérant que l’idée en soi puisse être reconnue en tant que distinction artistique singulière. En ce sens, des liens tangibles semblent s’être créés entre les dessins muraux de LeWitt, les œuvres se déployant dans le temps, ainsi que la production d’œuvres numériques.
Le commissaire Bernard Lamarche représente, depuis longtemps, la voix de l’éloquence et de l’innovation sur la scène culturelle contemporaine au Québec. Il prépare actuellement, au Musée national des beaux-arts du Québec, une grande exposition sur les systèmes intitulée Les matins infidèles. L’art du protocole qui ouvrira ses portes en novembre. L’exposition présente « une grande diversité esthétique bien qu’exécutée de façon similaire, guidé par des règles méthodologiques strictes.» Ici, stimulé par le travail de Lewitt à Concordia, Lamarche continuera de développer des idées soulevées lors d’une conversation autour de L’art systémique avec le critique d’art de renom Lawrence Alloway.
“A system is an organized whole, the parts of which demonstrate some regularities. A system is not antithetical to the values suggested by such art world word-clusters as humanist, organic, and process. On the contrary, while the artist is engaged with it, a system is a process; trial and error, instead of being incorporated into the painting, occur off the canvas. The predictive power of the artist, minimized by the prestige of gestural painting, is strongly operative, from ideas and early sketches, to the ordering of exactly scaled and shaped stretchers and help by assistants.
extract from the catalogue essay for the 1966 catalogue Systemic Painting, Lawrence Alloway
L’intérêt de Lamarche réside dans l’ouverture et la fermeture de systèmes et dans leur potentiel accru d’échec ou d’abandon. Il va développer l’idée selon laquelle les systèmes peuvent être des outils qui nous amènent ailleurs, y compris dans l’arène des affects.
Ces idées seront explorées davantage lors de la présentation des artistes Jocelyn Robert et Diane Landry. La pratique de Landry s’est longtemps manifestée par des systèmes complexes composés d’outils simples, de programmation informatique, de jeux de mots, d’ombres et lumières. Jocelyn Robert travaille maintenant l’art sonore, la performance, l’installation, la vidéo et l’écriture, mais a initialement étudié en architecture et en pharmacie. Sa pratique est caractérisée par un intérêt particulier pour le travail collaboratif. Installations avec Émile Morin et Daniel Jolliffe, performances avec Diane Landry, Laetitia Sonami et Bruit TTV, et collaboration avec David Michaud et Boris Firquet lors de la Documenta de Kassel. Ensemble, ils présenteront des pratiques qui suggèrent des liens avec les courants du dernier siècle tout en affirmant une connexion à la primauté de la technologie contemporaine.
Cette discussion sera animée par l’artiste et professeur de renom François Morelli, dont la pratique se penche sur les systèmes qu’il traduit en marques de crayon et vice versa.
L’événement a été rendu possible grâce à l’appui de la CUAA, Concordia University Alumni Association.
Table ronde
(Retrouvailles)
14h à 15h30, une réception suivra
Amphithéâtre York et Galerie FOFA
Faculté des arts visuels, Université Concordia
1515 avenue Ste-Catherine ouest, EV 1-715
Montréal, Québec (Métro Guy-Concordia)
Cet événement est gratuit, mais nous vous suggérons de vous inscrire pour garantir votre place
RSVP en ligne ou appeler 514-848-2424 ext. 4397
ou 1-888-777-3330
Cette table ronde a été conçue et élaborée en réponse aux Sol LeWitt Drawing Projects, actuellement présentés à la Galerie FOFA. L’héritage de LeWitt en tant qu’artiste conceptuel consiste à avoir utilisé l’idée d’instructions pour permettre la production répétée de ses œuvres par toute personne ayant obtenu l’autorisation pour la réaliser et ainsi abolir l’aura de perfection entourant l’œuvre originale. Ces décisions artistiques ont propulsé ses œuvres au rang de partition. Bien que ces opérations visaient à éliminer la référence à la spécificité de la main de l’artiste ou à un moment isolé de géni, en réalité elles indiquent la différence entre les marques réalisées par chacun des dessinateurs et permet de reconnaître une signature tout en suggérant que l’idée en soi puisse être reconnue en tant que distinction artistique singulière. En ce sens, des liens tangibles semblent s’être créés entre les dessins muraux de LeWitt, les œuvres se déployant dans le temps, ainsi que la production d’œuvres numériques.
Le commissaire Bernard Lamarche représente, depuis longtemps, la voix de l’éloquence et de l’innovation sur la scène culturelle contemporaine au Québec. Il prépare actuellement, au Musée national des beaux-arts du Québec, une grande exposition sur les systèmes intitulée Les matins infidèles. L’art du protocole qui ouvrira ses portes en novembre. L’exposition présente « une grande diversité esthétique bien qu’exécutée de façon similaire, guidé par des règles méthodologiques strictes.» Ici, stimulé par le travail de Lewitt à Concordia, Lamarche continuera de développer des idées soulevées lors d’une conversation autour de L’art systémique avec le critique d’art de renom Lawrence Alloway.
“A system is an organized whole, the parts of which demonstrate some regularities. A system is not antithetical to the values suggested by such art world word-clusters as humanist, organic, and process. On the contrary, while the artist is engaged with it, a system is a process; trial and error, instead of being incorporated into the painting, occur off the canvas. The predictive power of the artist, minimized by the prestige of gestural painting, is strongly operative, from ideas and early sketches, to the ordering of exactly scaled and shaped stretchers and help by assistants.
extract from the catalogue essay for the 1966 catalogue Systemic Painting, Lawrence Alloway
L’intérêt de Lamarche réside dans l’ouverture et la fermeture de systèmes et dans leur potentiel accru d’échec ou d’abandon. Il va développer l’idée selon laquelle les systèmes peuvent être des outils qui nous amènent ailleurs, y compris dans l’arène des affects.
Ces idées seront explorées davantage lors de la présentation des artistes Jocelyn Robert et Diane Landry. La pratique de Landry s’est longtemps manifestée par des systèmes complexes composés d’outils simples, de programmation informatique, de jeux de mots, d’ombres et lumières. Jocelyn Robert travaille maintenant l’art sonore, la performance, l’installation, la vidéo et l’écriture, mais a initialement étudié en architecture et en pharmacie. Sa pratique est caractérisée par un intérêt particulier pour le travail collaboratif. Installations avec Émile Morin et Daniel Jolliffe, performances avec Diane Landry, Laetitia Sonami et Bruit TTV, et collaboration avec David Michaud et Boris Firquet lors de la Documenta de Kassel. Ensemble, ils présenteront des pratiques qui suggèrent des liens avec les courants du dernier siècle tout en affirmant une connexion à la primauté de la technologie contemporaine.
Cette discussion sera animée par l’artiste et professeur de renom François Morelli, dont la pratique se penche sur les systèmes qu’il traduit en marques de crayon et vice versa.
L’événement a été rendu possible grâce à l’appui de la CUAA, Concordia University Alumni Association.