La Maison de l’architecture du Québec a le plaisir de présenter la nouvelle installation monumentale de l’artiste-sculpteur Daniel Corbeil.
Sa tour, pleine hauteur et largeur, installée dans la galerie, sera peuplée de lichens, de champignons… et même de poissons ! Ou comment mettre à l’épreuve l’utopie de la tour végétalisée, si chère aux architectes actuels.
Après la toiture et le mur, c’est la tour végétalisée qui a la cote, ces dernières années, chez les architectes praticiens comme chez les architectes de papier. Il y a même eu des études pour verdir la Tour Eiffel! Quel que soit le climat où le projet s’implante, les représentations modélisées montrent une végétation luxuriante digne des jardins suspendus babyloniens. Offrant à la MAQ sa nouvelle recherche, l’artiste Daniel Corbeil a voulu interroger ces visions idéalisées « au moyen d’un travail artistique qui sert ici de mise à l’épreuve du réel ». En mettant en place, en galerie, les installations nécessaires pour maintenir le vivant – par l’éclairage, la ventilation et des systèmes d’irrigation – Daniel Corbeil confronte à des aspects très techniques et pratiques les belles représentations utopiques concoctées par les architectes. Le merveilleux et l’humour le disputent à l’ironie… Poussera, poussera pas, cette tour idéale ? Ce sera à tester, au fi l des semaines, dans une MAQ devenue laboratoire !
Cette nouvelle exploration s’inscrit dans une recherche entamée par l’artiste en 2009 avec l’exposition Architecture- fi ctions (Galerie des arts visuels, Université Laval, Québec) suivie de Maquettes et autres dispositifs climatiques en 2010 (Galerie AXENÉO7, Gatineau) puis de Paysages morcelés en 2011 (Galerie 101, Ottawa). Pour chacune de ces expositions, Daniel Corbeil a confectionné des paysages miniaturisés qui exploraient les rapports entre interventions humaines et nature sauvage. Dans ses créations précédentes, l’artiste a représenté tant des sites meurtris par l’exploitation minière que des simulations de fi ctions architecturales rappelant, entre autres, les illustrations du groupe Archigram des années 60.
La nouvelle Cité laboratoire a été conçue spécifi quement pour l’espace de la MAQ, en tirant profi t de l’éclairage naturel du lieu et en fonction de sa taille. Dessins de conception et photomontages complètent la présentation. Daniel Corbeil explique l’attention particulière qu’il porte à la notion d’échelle dans la réalisation de ses maquettes : « La taille de tous les éléments respectera globalement l’échelle de la tour (d’une hauteur fi ctive de 200 mètres) pour que l’ensemble apparaisse cohérent au premier coup d’oeil, tout en révélant – lorsqu’on y porte attention – une dissonance dans les jeux d’échelles et dans le dialogue établi entre les matières fabriquées et celles d’origine naturelle, notamment en raison des effets de texture des unes et des autres. »
Daniel Corbeil
Né à Val-D’or en 1960, Daniel Corbeil vit et travaille à Montréal. Détenteur d’une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal et enseignant au Cégep du Vieux-Montréal, Daniel Corbeil expose professionnellement depuis 1989. Son travail relatif aux effets des changements climatiques sur le paysage et l’architecture a fait l’objet de nombreuses expositions individuelles au Québec et en Ontario. L’artiste a été récipiendaire de plusieurs bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec; il a également remporté le prix Graff en 2007. Ses oeuvres fi gurent dans diverses collections publiques (Musée national des beauxarts du Québec, Musée régional de Rimouski, Collection Loto-Québec, Musée des beaux-arts du Canada, Université Simon Fraser).
La Maison de l’architecture du Québec a le plaisir de présenter la nouvelle installation monumentale de l’artiste-sculpteur Daniel Corbeil.
Sa tour, pleine hauteur et largeur, installée dans la galerie, sera peuplée de lichens, de champignons… et même de poissons ! Ou comment mettre à l’épreuve l’utopie de la tour végétalisée, si chère aux architectes actuels.
Après la toiture et le mur, c’est la tour végétalisée qui a la cote, ces dernières années, chez les architectes praticiens comme chez les architectes de papier. Il y a même eu des études pour verdir la Tour Eiffel! Quel que soit le climat où le projet s’implante, les représentations modélisées montrent une végétation luxuriante digne des jardins suspendus babyloniens. Offrant à la MAQ sa nouvelle recherche, l’artiste Daniel Corbeil a voulu interroger ces visions idéalisées « au moyen d’un travail artistique qui sert ici de mise à l’épreuve du réel ». En mettant en place, en galerie, les installations nécessaires pour maintenir le vivant – par l’éclairage, la ventilation et des systèmes d’irrigation – Daniel Corbeil confronte à des aspects très techniques et pratiques les belles représentations utopiques concoctées par les architectes. Le merveilleux et l’humour le disputent à l’ironie… Poussera, poussera pas, cette tour idéale ? Ce sera à tester, au fi l des semaines, dans une MAQ devenue laboratoire !
Cette nouvelle exploration s’inscrit dans une recherche entamée par l’artiste en 2009 avec l’exposition Architecture- fi ctions (Galerie des arts visuels, Université Laval, Québec) suivie de Maquettes et autres dispositifs climatiques en 2010 (Galerie AXENÉO7, Gatineau) puis de Paysages morcelés en 2011 (Galerie 101, Ottawa). Pour chacune de ces expositions, Daniel Corbeil a confectionné des paysages miniaturisés qui exploraient les rapports entre interventions humaines et nature sauvage. Dans ses créations précédentes, l’artiste a représenté tant des sites meurtris par l’exploitation minière que des simulations de fi ctions architecturales rappelant, entre autres, les illustrations du groupe Archigram des années 60.
La nouvelle Cité laboratoire a été conçue spécifi quement pour l’espace de la MAQ, en tirant profi t de l’éclairage naturel du lieu et en fonction de sa taille. Dessins de conception et photomontages complètent la présentation. Daniel Corbeil explique l’attention particulière qu’il porte à la notion d’échelle dans la réalisation de ses maquettes : « La taille de tous les éléments respectera globalement l’échelle de la tour (d’une hauteur fi ctive de 200 mètres) pour que l’ensemble apparaisse cohérent au premier coup d’oeil, tout en révélant – lorsqu’on y porte attention – une dissonance dans les jeux d’échelles et dans le dialogue établi entre les matières fabriquées et celles d’origine naturelle, notamment en raison des effets de texture des unes et des autres. »
Daniel Corbeil
Né à Val-D’or en 1960, Daniel Corbeil vit et travaille à Montréal. Détenteur d’une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal et enseignant au Cégep du Vieux-Montréal, Daniel Corbeil expose professionnellement depuis 1989. Son travail relatif aux effets des changements climatiques sur le paysage et l’architecture a fait l’objet de nombreuses expositions individuelles au Québec et en Ontario. L’artiste a été récipiendaire de plusieurs bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec; il a également remporté le prix Graff en 2007. Ses oeuvres fi gurent dans diverses collections publiques (Musée national des beauxarts du Québec, Musée régional de Rimouski, Collection Loto-Québec, Musée des beaux-arts du Canada, Université Simon Fraser).
Sutton (Québec)
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