Vernissage le jeudi 6 septembre, à 17h30 La Galerie de l’UQAM
La Galerie de l’UQAM marque la rentrée culturelle avec la présentation de MULTIVERSITÉ/Métacampus, un projet de l’artiste Stéphane Gilot portant sur la notion d’Université. L’exposition est le fruit d’un travail effectué dans le cadre du programme de résidence d’été de la Galerie et implique la collaboration de professeurs et de performeurs. Une publication sera lancée à la fin de l’exposition.
L’exposition
Stéphane Gilot s’intéresse aux diverses formes d’utopie et de dystopie. Ses œuvres sont souvent conçues en fonction du contexte de présentation et transforment l’espace en tenant compte de son aspect architectural et idéologique, tout en interrogeant le terrain métaphorique de l’art et de ses publics. L’artiste s’intéresse aux règles qui gouvernent les relations interpersonnelles et les structures sociales, aux jeux, aux représentations du monde et aux machines à illusions et de contrôle.
MULTIVERSITÉ/Métacampus se présente comme un laboratoire de recherche, d’expérimentation et d’échange pour penser cette forme utopique qu’est l’Université et pour imaginer ses potentialités comme lieu d’émergence, de constitution et de diffusion de la pensée et des savoirs. À partir de l’histoire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), de ses archives, de ses idéologies fondatrices, de son inscription architecturale dans la ville, de son évolution et de son actualité, l’exposition modélise plusieurs visions, souhaitables ou non, de l’Université comme institution et comme monde en soi. Maquettes architecturales, passerelles, paysages urbains à l’aquarelle, coupes, esquisses et dessins-synthèses sont autant de moyens de les évoquer.
Dans le déploiement de sa recherche, l’artiste a sollicité la participation de cinq professeurs de l’UQAM, de deux artistes et d’une astrophysicienne en les invitant à réfléchir aux déclinaisons de « l’Un » et du « Multiple », et à envisager la pertinence de créer des ponts entre l’essentialisme et le relativisme à partir des concepts parfois divergents d’universalité et de multiversalité, d’univers et de multivers. Les participants sont Normand Baillargeon, essayiste, chroniqueur et professeur au Département des sciences de l’éducation et de pédagogie; Louise Caroline Bergeron, philosophe et chargée de cours; Jean Dubois, artiste et professeur à l’École des arts visuels et médiatiques; Bertrand Gervais, romancier, nouvelliste, essayiste et professeur au Département d’études littéraires; Yves Gingras, épistémologue et professeur au Département d’histoire; Natalie Lafortune, artiste et diplômée de l’UQAM; Gabrielle Simard, astrophysicienne et professeure à l’Université McGill; et Sarah Wendt, artiste performeuse.
Le résultat de ces rencontres se trouve intégré au cœur de la sculpture-territoire par le biais de vidéos offrant un point de vue cartographique sur le foisonnement intellectuel qui caractérise une institution universitaire.
La publication
Un ouvrage abondamment illustré est en cours de préparation. Le livre comprend une réécriture par l’historienne de l’art Florence de Mèredieu de la célèbre Bibliothèque de Babel de Borges, adaptée à l’univers visuel de Gilot; des essais de la commissaire indépendante Marie-Eve Beaupré et du directeur de The Model (Irlande), Séamus Kealy, sur l’installation MULTIVERSITÉ/Métacampus; et un texte de la conservatrice de l’art contemporain au Musée national des beaux-arts du Québec, Eve-Lyne Beaudry, sur La Cité performative. L’ouvrage est réalisé en collaboration avec le Musée national des beaux-arts du Québec, qui présentera, cet automne, La Cité performative, œuvre importante de l’artiste acquise récemment par le Musée.
L’artiste
Originaire de Belgique, Stéphane Gilot habite et travaille à Montréal depuis 1996. Parmi ses expositions récentes, mentionnons Séjour Bistre à L’Œil de poisson (2011), La Cité performative à Optica (2010), Le buvard du monde à Occurrence (2010); Cineplastic Campus à la Blackwood Gallery (commissaire : Séamus Kelly, 2008); La Station chez Oboro (2006); et Videogame à la Paul Petro Contemporary Art (Toronto, 2005). Il a également exposé à Reverse Pedagogy, à la Model Arts and Niland Gallery (Sligo, Irlande, 2009) et au Musée d’art contemporain de Montréal lors de la Triennale Québécoise en 2008. L’artiste détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2006).
Exposition produite par DAGAFO, en collaboration avec la Galerie de l’UQAM et la Cinémathèque québécoise
La Galerie de l’UQAM inaugure, le 28 août prochain, Les figures du temps et de l’espace, une exposition de l’artiste Tania Ruiz Gutiérrez dont le commissariat est assuré par Anne-Marie St-Jean Aubre. À travers ses œuvres vidéo, l’artiste franco-colombienne s’interroge sur les modes de représentation du temps et de l’espace, tout en proposant une réflexion sur le devenir de la ville. L’exposition est produite par DAGAFO en collaboration avec la Galerie de l’UQAM et la Cinémathèque québécoise, où est également présenté un deuxième volet de l’exposition. Le vernissage à la Galerie de l’UQAM aura lieu le jeudi 6 septembre, à 17 h 30, en présence de l’artiste et de la commissaire.
L’exposition
Mêlant traditions populaires et grand art, elle nous montre que les systèmes de représentation tels que la perspective et la succession linéaire du temps, laquelle situe le passé derrière le présent, qui se poursuit vers le futur, ne sont pas des donnés, mais véhiculent des conceptions du monde particulières. Ruiz s’attarde également aux comportements adoptés dans l’espace public. Elle présente la ville comme une scène, un environnement circonscrit où, bien que tout soit possible en théorie, des forces qui dépassent l’individu agissent sur son comportement et remettent en question sa marge de liberté.
L’artiste
Tania Ruiz Gutiérrez est née au Chili et a grandi en Colombie, pays d’où sont originaires les membres de sa famille. Elle a fait des études en cinéma et en télévision à Bogotá et vit, depuis 1999, à Paris où elle a complété un doctorat en arts (2004). Elle est aussi très active sur le plan théorique et s’intéresse à l’espace public. Ses œuvres ont été diffusées dans de nombreux festivals et expositions à travers le monde. En 2009, elle était sélectionnée par le Vancouver Olympic Public Art Program qui l’a invitée à produire une installation permanente composée de vidéo et de lumière à Vancouver : l’œuvre Garde-temps. Tania Ruiz Gutiérrez a voyagé sur tous les continents pour capter des images qui ont servi à produire l’œuvre Elsewhere / Annorstädes / Ailleurs. Installée à la new Malmö ‘Citytunneln’ Central Station en Suède en 2010, elle est composée de 46 projections vidéos simultanées, ce qui en fait l’installation vidéo permanente la plus imposante d’Europe.
La commissaire
Détentrice d’une maîtrise en études des arts de l’UQAM, Anne-Marie St-Jean Aubre contribue régulièrement à divers magazines et publications. Elle occupe un poste d’assistante à la direction à SBC galerie d’art contemporain, en plus de travailler comme commissaire indépendante. À son actif, on compte les expositions Doux Amer (Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, 2009), Faire comme si… (Musée régional de Rimouski, 2012) et Autant en emporte le vent (Moulin de la Chevrotière et clos, Saint-Casimir, 2012), un co-commissariat avec Guillaume La Brie et Véronique Lépine.
Vernissage le jeudi 6 septembre, à 17h30 La Galerie de l’UQAM
La Galerie de l’UQAM marque la rentrée culturelle avec la présentation de MULTIVERSITÉ/Métacampus, un projet de l’artiste Stéphane Gilot portant sur la notion d’Université. L’exposition est le fruit d’un travail effectué dans le cadre du programme de résidence d’été de la Galerie et implique la collaboration de professeurs et de performeurs. Une publication sera lancée à la fin de l’exposition.
L’exposition
Stéphane Gilot s’intéresse aux diverses formes d’utopie et de dystopie. Ses œuvres sont souvent conçues en fonction du contexte de présentation et transforment l’espace en tenant compte de son aspect architectural et idéologique, tout en interrogeant le terrain métaphorique de l’art et de ses publics. L’artiste s’intéresse aux règles qui gouvernent les relations interpersonnelles et les structures sociales, aux jeux, aux représentations du monde et aux machines à illusions et de contrôle.
MULTIVERSITÉ/Métacampus se présente comme un laboratoire de recherche, d’expérimentation et d’échange pour penser cette forme utopique qu’est l’Université et pour imaginer ses potentialités comme lieu d’émergence, de constitution et de diffusion de la pensée et des savoirs. À partir de l’histoire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), de ses archives, de ses idéologies fondatrices, de son inscription architecturale dans la ville, de son évolution et de son actualité, l’exposition modélise plusieurs visions, souhaitables ou non, de l’Université comme institution et comme monde en soi. Maquettes architecturales, passerelles, paysages urbains à l’aquarelle, coupes, esquisses et dessins-synthèses sont autant de moyens de les évoquer.
Dans le déploiement de sa recherche, l’artiste a sollicité la participation de cinq professeurs de l’UQAM, de deux artistes et d’une astrophysicienne en les invitant à réfléchir aux déclinaisons de « l’Un » et du « Multiple », et à envisager la pertinence de créer des ponts entre l’essentialisme et le relativisme à partir des concepts parfois divergents d’universalité et de multiversalité, d’univers et de multivers. Les participants sont Normand Baillargeon, essayiste, chroniqueur et professeur au Département des sciences de l’éducation et de pédagogie; Louise Caroline Bergeron, philosophe et chargée de cours; Jean Dubois, artiste et professeur à l’École des arts visuels et médiatiques; Bertrand Gervais, romancier, nouvelliste, essayiste et professeur au Département d’études littéraires; Yves Gingras, épistémologue et professeur au Département d’histoire; Natalie Lafortune, artiste et diplômée de l’UQAM; Gabrielle Simard, astrophysicienne et professeure à l’Université McGill; et Sarah Wendt, artiste performeuse.
Le résultat de ces rencontres se trouve intégré au cœur de la sculpture-territoire par le biais de vidéos offrant un point de vue cartographique sur le foisonnement intellectuel qui caractérise une institution universitaire.
La publication
Un ouvrage abondamment illustré est en cours de préparation. Le livre comprend une réécriture par l’historienne de l’art Florence de Mèredieu de la célèbre Bibliothèque de Babel de Borges, adaptée à l’univers visuel de Gilot; des essais de la commissaire indépendante Marie-Eve Beaupré et du directeur de The Model (Irlande), Séamus Kealy, sur l’installation MULTIVERSITÉ/Métacampus; et un texte de la conservatrice de l’art contemporain au Musée national des beaux-arts du Québec, Eve-Lyne Beaudry, sur La Cité performative. L’ouvrage est réalisé en collaboration avec le Musée national des beaux-arts du Québec, qui présentera, cet automne, La Cité performative, œuvre importante de l’artiste acquise récemment par le Musée.
L’artiste
Originaire de Belgique, Stéphane Gilot habite et travaille à Montréal depuis 1996. Parmi ses expositions récentes, mentionnons Séjour Bistre à L’Œil de poisson (2011), La Cité performative à Optica (2010), Le buvard du monde à Occurrence (2010); Cineplastic Campus à la Blackwood Gallery (commissaire : Séamus Kelly, 2008); La Station chez Oboro (2006); et Videogame à la Paul Petro Contemporary Art (Toronto, 2005). Il a également exposé à Reverse Pedagogy, à la Model Arts and Niland Gallery (Sligo, Irlande, 2009) et au Musée d’art contemporain de Montréal lors de la Triennale Québécoise en 2008. L’artiste détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2006).
Exposition produite par DAGAFO, en collaboration avec la Galerie de l’UQAM et la Cinémathèque québécoise
La Galerie de l’UQAM inaugure, le 28 août prochain, Les figures du temps et de l’espace, une exposition de l’artiste Tania Ruiz Gutiérrez dont le commissariat est assuré par Anne-Marie St-Jean Aubre. À travers ses œuvres vidéo, l’artiste franco-colombienne s’interroge sur les modes de représentation du temps et de l’espace, tout en proposant une réflexion sur le devenir de la ville. L’exposition est produite par DAGAFO en collaboration avec la Galerie de l’UQAM et la Cinémathèque québécoise, où est également présenté un deuxième volet de l’exposition. Le vernissage à la Galerie de l’UQAM aura lieu le jeudi 6 septembre, à 17 h 30, en présence de l’artiste et de la commissaire.
L’exposition
Mêlant traditions populaires et grand art, elle nous montre que les systèmes de représentation tels que la perspective et la succession linéaire du temps, laquelle situe le passé derrière le présent, qui se poursuit vers le futur, ne sont pas des donnés, mais véhiculent des conceptions du monde particulières. Ruiz s’attarde également aux comportements adoptés dans l’espace public. Elle présente la ville comme une scène, un environnement circonscrit où, bien que tout soit possible en théorie, des forces qui dépassent l’individu agissent sur son comportement et remettent en question sa marge de liberté.
L’artiste
Tania Ruiz Gutiérrez est née au Chili et a grandi en Colombie, pays d’où sont originaires les membres de sa famille. Elle a fait des études en cinéma et en télévision à Bogotá et vit, depuis 1999, à Paris où elle a complété un doctorat en arts (2004). Elle est aussi très active sur le plan théorique et s’intéresse à l’espace public. Ses œuvres ont été diffusées dans de nombreux festivals et expositions à travers le monde. En 2009, elle était sélectionnée par le Vancouver Olympic Public Art Program qui l’a invitée à produire une installation permanente composée de vidéo et de lumière à Vancouver : l’œuvre Garde-temps. Tania Ruiz Gutiérrez a voyagé sur tous les continents pour capter des images qui ont servi à produire l’œuvre Elsewhere / Annorstädes / Ailleurs. Installée à la new Malmö ‘Citytunneln’ Central Station en Suède en 2010, elle est composée de 46 projections vidéos simultanées, ce qui en fait l’installation vidéo permanente la plus imposante d’Europe.
La commissaire
Détentrice d’une maîtrise en études des arts de l’UQAM, Anne-Marie St-Jean Aubre contribue régulièrement à divers magazines et publications. Elle occupe un poste d’assistante à la direction à SBC galerie d’art contemporain, en plus de travailler comme commissaire indépendante. À son actif, on compte les expositions Doux Amer (Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, 2009), Faire comme si… (Musée régional de Rimouski, 2012) et Autant en emporte le vent (Moulin de la Chevrotière et clos, Saint-Casimir, 2012), un co-commissariat avec Guillaume La Brie et Véronique Lépine.
Granby (Québec) J2G 3V3