Stairstep, vernissage le vendredi 9 juillet chez armandat

Vincent GANIVET vit et travaille à Saint Denis www.vincentganivet.fr
Vincent Ganivet (…) s’empare d’une palette de parpaings pour réaliser, sans mortier ni liant mais en s’appuyant sur l’étude des poussées architecturales, des formes toujours plus compliquées : une arche, une roue, un foudre et bientôt une sphère. Il applique des techniques traditionnelles de maçonnerie et s’appuie sur des imperfections comme le « coup de sabre » pour proposer une sculpture imposante dont le maintien semble relever du petit miracle et qui s’exprime par la nudité et la « physicalité » de la matière brute.

Zéro Deux “formalisme et schizophrénie” par Raphaël Brunel

Yann GERSTBERGER vit et travaille à Marseille
Yann Gerstberger se propose de peupler l’espace troglodyte d’armandat avec une nouvelle série de sculptures abstraites. En utilisant des matériaux de chantier trouvés et en mixant des techniques de construction vernaculaires, torchis, assemblages, il donne forme à des sculptures anthropomorphiques primitives qui s’inscrivent dans un vocabulaire de signes particulier, inspiré par les premiers dessins touaregs et l’écriture pixacao, les motifs des batiks africains et la peinture à l’extincteur.

Matthieu JUNQUET vit et travaille à Paris
“Le travail présenté à cette exposition est une série réalisée à partir de couvertures de disques vinyle que je collecte, pour ensuite détourner leurs emballages à l’aide de moyens primaires: collage, lacérage, recouvrement, peinture, photo, dessin… en rejouant les codes de l’art et du graphisme dans leur diversité. Je donne ainsi  à chacun de ces  objets manufacturés une unicité,  ils se confrontent ensuite lors de l’accrochage.”

Frédéric POHL vit et travaille à Nice www.fredpohl.free.fr
NWO / NOM (New World Order / Nouvel Ordre Mondial)
 La “mondialisation” n’est rien de plus que l’extension totalitaire des logiques des marchés financiers à tous les aspects de la vie. […] Dans le nouvel ordre mondial, il n’y a ni démocratie, ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Il s’agit d’une guerre planétaire, la pire et la plus cruelle, que le néolibéralisme livre contre l’humanité.
Marcos , (Le Monde diplomatique, août 1997).

LE GROUPE BPwww.bp-officialsite.com
Le pétrole est le grand manitou de la vie contemporaine. Tout ce qui roule, vole, flotte, chauffe, parfume, habille ou se mange est lié de près ou de loin à ce jus de bitume, le plus consommé sur la terre, après l’eau. Depuis l’Iran, où commencèrent les premiers forages à grande échelle, au début du siècle, en passant par les chocs pétroliers de 74 et 79, la Guerre du Golfe ou l’invasion de la Tchétchénie, il suffit de suivre la trajectoire de l’or noir pour tracer la carte du mal moderne. Il faudra pourtant attendre le milieu des années 80 pour que l’art, l’oeil analytique de la société, enregistre cette évidence. Piratant le sigle d’une multinationale bien connue, la British Petroleum, un groupe d’artistes niçois commence dès lors une plongée dans les eaux troubles de l’ordre noir des hydrocarbures, investigation au long cours qui ne cessera logiquement qu’avec l’épuisement du dernier gisement pétrolier, le jour où la religion d’état nucléaire remplacera définitivement les raffineries, ces cathédrales de tubes, avec leurs nefs de cuves d’essence et de gaz rehaussées de minarets aux flammes sombres.
Cyril Jarton Mai 2000. Extrait du catalogue Splash ? Galerie Louis Carré

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