Sortons les archives, vernissage le vendredi 4 novembre à 17h à Skol

Une exposition collective avec / A group exhibition featuring
Mark Clintberg, Adriana Disman, Ève Dorais, Kandis Friesen, Emmanuel Galland, Denis Lessard, Pilar Macias, Natalie Olanick, Anne-Marie Proulx, Lorraine Turci et Rebecca Duclos

Lancement : Historique de Skol commenté, par/by Yves Théoret, Anne-Marie Proulx, Sabrina Russo
Performance Correspondence Dossier GAYER, JOHN 1985-1989

Le Centre des arts actuels SKOL présente, du 4 novembre au 17 décembre 2011, Sortons les archives, la Phase V d’un projet de gestion d’archives, amorcé en 2009 et qui prend, à ce stade-ci, la forme d’une exposition collective. Les artistes Mark Clintberg, Adriana Disman, Ève Dorais, Kandis Friesen, Emmanuel Galland, Denis Lessard, Pilar Macias, Natalie Olanick, Anne-Marie Proulx, Lorraine Turci et Rebecca Duclos présentent les résultats de leurs fouilles individuelles dans les archives récemment traitées par l’artiste-archiviste Denis Lessard, assisté de Aldís Snorradóttir. Des documents historiques choisis pour leur résonance, des artefacts témoins des changements culturels et disciplinaires, des remixes photographiques ou dessinés, des noms évoqués et reclassés constituent autant d’interprétations du passé. En complément d’exposition, la parution de l’Historique de Skol commenté, réalisé par Yves Théoret en 1996, enrichi par les commentaires de Sabrina Russo et Anne-Marie Proulx, membres actuelles, donne forme à un recoupement générationnel caractéristique des 27 ans de Skol.
 
À la manière d’une esquisse, les contours de cette exposition évoquent les potentiels infinis qu’offre maintenant, pour les artistes et chercheurs, le fonds d’archives de Skol. Cette exposition est accompagnée d’un texte de Anne-Sophie Garcia dont voici un extrait :
 
« …L’archive est archive parce qu’elle est conservée et classée. Par contraste, lorsqu’on a le pouvoir de décider ce qui doit être conservé, on décide aussi ce qui ne le doit pas. L’archive est ainsi le produit des systèmes sociaux de son temps, et reflète les positions de pouvoir – et d’exclusion – de différents groupes au sein de ces systèmes. Lorsque Skol met ses archives à disposition des artistes, il s’agit en quelque sorte de redonner le pouvoir à ces derniers et rappeler qu’il s’agit bien d’un centre géré par les artistes et pour les artistes…»
 

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