Le centre d’art actuel Bang accueille à l’Espace Séquence du 25 février au 22 avril une double exposition franco-québécoise de deux artistes membres du centre des arts actuels Skol de Montréal. La française Sophie Cardin présentera À venir ?, une exposition réunissant deux projets sculpturaux et installatifs, tandis que le montréalais Alexis Bellavance exposera sa pièce L’échelle des amas v2. Le vernissage aura lieu le jeudi 25 février à 17h à l’Espace Séquence.
Sophie Cardin est une artiste française diplômée de l’école des beaux arts de Rennes. Elle a d’abord travaillé en scénographie de spectacle vivant puis très rapidement elle a développé ses premières installations contextuelles en espace urbain. Elle explore la relation sensible de l’individu au monde et à l’imaginaire en confrontant l’univers réel à celui que l’on fantasme. Sa pratique investit les territoires de la performance, de la sculpture et de l’installation pour interroger des lieux, mais aussi des situations sociales ou sociétales et prolonger l’interaction entre l’objet d’art et son environnement. Son travail a été présenté au Pays-Bas, en Belgique, en France, en Russie et au Canada. Son exposition au centre Bang mettra en scène ses deux projets Faire de son mieux et RIP & KIT (Rest In Peace and Keep In Touch). Alors que le climat se réchauffe et que les systèmes financiers s’effondrent, ces deux pièces sculpturales et installatives montrent un refus de l’écroulement et de l’idée de mort. Les deux projets proposent assez ironiquement, dans une sorte de dé-dramatisation, des solutions qui n’en sont pas.
Pour plus d’informations :
www.sophiecardin.com
Co-fondateur de l’événement de performance VIVA! Art action, membre actif du centre d’artistes Perte de Signal et membre du conseil d’administration du centre des arts actuels Skol, Alexis Bellavance présente régulièrement son travail sur les scènes nationale et internationale. Artiste pluridisciplinaire, il travaille dans le temps. Ses constats, parfois bruyants, parfois silencieux, sont des observations très concrètes de ce qui l’entoure. Cycles, positions, lois, échos, matière, deviennent les segments d’un travail d’échafaudage conceptuel qui le mènent vers différentes disciplines : art audio, photographie, performance, installation. Les œuvres qu’il réalise sont autant de résultats empiriques qui émergent de l’attention qu’il porte au réel et à certains de ses accidents.
À propos de la première version de L’échelle des amas (Optica, 2014), Manon Tourigny a écrit :
[…] Avec L’échelle des amas, exposition présentée chez Optica à Montréal[1], Bellavance joue aussi sur l’émerveillement par la création d’un dispositif qui leurre le visiteur. L’œuvre ne s’appréhende pas du premier coup, il faut prendre le temps de comprendre la mécanique qui se cache derrière. Cette œuvre de l’artiste peut se rapprocher de la démarche de James Turrell, qui s’intéresse à repousser les limites de la perception en misant sur ce qu’il nomme «behind-the-eyes seeing[2].» Pour voir l’installation, il faut passer par une première porte. Au centre de la pièce, le traditionnel «white cube» de la galerie, un «tableau» semble représenter un paysage interstellaire. Dans ce «tableau», l’effet de profondeur apparaît peu à peu au regard puis se transforme pour devenir bi-dimensionnel. Tout semble instable. Il faut prendre le temps de s’acclimater pour comprendre le système, le «comment ça marche». Quelques indices nous amènent à aller plus loin, à ouvrir cette porte incongrue dans cette pièce blanche, surmonté d’un ventilateur vrombissant. Que se cache-t-il derrière cette porte close? Voilà où tout se révèle. […]
Le centre d’art actuel Bang accueille à l’Espace Séquence du 25 février au 22 avril une double exposition franco-québécoise de deux artistes membres du centre des arts actuels Skol de Montréal. La française Sophie Cardin présentera À venir ?, une exposition réunissant deux projets sculpturaux et installatifs, tandis que le montréalais Alexis Bellavance exposera sa pièce L’échelle des amas v2. Le vernissage aura lieu le jeudi 25 février à 17h à l’Espace Séquence.
Sophie Cardin est une artiste française diplômée de l’école des beaux arts de Rennes. Elle a d’abord travaillé en scénographie de spectacle vivant puis très rapidement elle a développé ses premières installations contextuelles en espace urbain. Elle explore la relation sensible de l’individu au monde et à l’imaginaire en confrontant l’univers réel à celui que l’on fantasme. Sa pratique investit les territoires de la performance, de la sculpture et de l’installation pour interroger des lieux, mais aussi des situations sociales ou sociétales et prolonger l’interaction entre l’objet d’art et son environnement. Son travail a été présenté au Pays-Bas, en Belgique, en France, en Russie et au Canada. Son exposition au centre Bang mettra en scène ses deux projets Faire de son mieux et RIP & KIT (Rest In Peace and Keep In Touch). Alors que le climat se réchauffe et que les systèmes financiers s’effondrent, ces deux pièces sculpturales et installatives montrent un refus de l’écroulement et de l’idée de mort. Les deux projets proposent assez ironiquement, dans une sorte de dé-dramatisation, des solutions qui n’en sont pas.
Pour plus d’informations :
www.sophiecardin.com
Co-fondateur de l’événement de performance VIVA! Art action, membre actif du centre d’artistes Perte de Signal et membre du conseil d’administration du centre des arts actuels Skol, Alexis Bellavance présente régulièrement son travail sur les scènes nationale et internationale. Artiste pluridisciplinaire, il travaille dans le temps. Ses constats, parfois bruyants, parfois silencieux, sont des observations très concrètes de ce qui l’entoure. Cycles, positions, lois, échos, matière, deviennent les segments d’un travail d’échafaudage conceptuel qui le mènent vers différentes disciplines : art audio, photographie, performance, installation. Les œuvres qu’il réalise sont autant de résultats empiriques qui émergent de l’attention qu’il porte au réel et à certains de ses accidents.
À propos de la première version de L’échelle des amas (Optica, 2014), Manon Tourigny a écrit :
[…] Avec L’échelle des amas, exposition présentée chez Optica à Montréal[1], Bellavance joue aussi sur l’émerveillement par la création d’un dispositif qui leurre le visiteur. L’œuvre ne s’appréhende pas du premier coup, il faut prendre le temps de comprendre la mécanique qui se cache derrière. Cette œuvre de l’artiste peut se rapprocher de la démarche de James Turrell, qui s’intéresse à repousser les limites de la perception en misant sur ce qu’il nomme «behind-the-eyes seeing[2].» Pour voir l’installation, il faut passer par une première porte. Au centre de la pièce, le traditionnel «white cube» de la galerie, un «tableau» semble représenter un paysage interstellaire. Dans ce «tableau», l’effet de profondeur apparaît peu à peu au regard puis se transforme pour devenir bi-dimensionnel. Tout semble instable. Il faut prendre le temps de s’acclimater pour comprendre le système, le «comment ça marche». Quelques indices nous amènent à aller plus loin, à ouvrir cette porte incongrue dans cette pièce blanche, surmonté d’un ventilateur vrombissant. Que se cache-t-il derrière cette porte close? Voilà où tout se révèle. […]