Photo : Érick d’Orion

Soirées performances du festival Phénomena, les 19 et 20 octobre à La Sala Rossa

Soirée de performances
Dans la programmation éclectique du Festival Phénomena, une journée sera dédiée à la performance de Québec. Et pour cause, Québec reste un haut lieu de théorisation de l’art-action, cette forme d’art qui s’origine dans dada et les happenings, au-delà des disciplines et des classifications.
 
Parmi les théoriciens de la performance, Richard Martel est un artiste multidisciplinaire québécois, installé à Québec depuis vingt ans. À l’origine de la revue Inter, art actuel et du Lieu, centre en art actuel avec lequel il organise la Rencontre internationale d’art performance (RIAP) à Québec, il investigue les arts visuels, principalement l’installation, la performance et la vidéo. Engagé dans la pratique et la théorie, il s’intéresse à l’art comme système d’expérimentation et de transgression, l’art comme activité comportementale poétique. Très souvent appelé à l’international, Richard Martel sera de passage à Montréal et présentera une performance et une conférence sur son travail dans le cadre du Festival Phénomena, le 20 octobre à 13h à la Sala Rossa.

Québec performative 1, c’est un triple programme, avec la venue d’Amélie Laurence Fortin pour La Table : La performance, c’est comme une extension d’une sculpture ou d’un dessins. Être dans l’autre médium, comme les petits bonhommes dans la télévision, et essayer de construire de nouvelles idées.

À  noter aussi la présence du collectif On est tu heureux hen, avec Windsor-Sud ou tout le monde sera rendu un faux portugais : Bien connu pour ses prouesses en gymnastique et en Formule1, le collectif On est tu heureux hen. Livrera un spectacle 2 « cheap d’envergure » et aussi un peu clown à domicile … mais sans clown. Entraîner par un feu ardent, le collectif risque de s’embraser. Par ailleurs, aucune hémorragie n’est prévue.
 
Et le même soir, Phénomena présentera avec Québec performative 2, les performances musicales de Projet Phyla (Caroline Gagné, Myriam Lambert, Ariane Plante et Nataliya Petkova), projet de musique expérimentale né du besoin de réfléchir l’art par la filiation et d’Érick d’Orion, avec sa performance bruitiste Demolition Derby, composition libre explorant l’univers du derby de démolition, course motorisée anarchique.
 
Soirée de performances Québec performative 1, le 20 octobre à 20h à La Sala Rossa (12$) et Québec performative 2 à 22h à la Casa Del Popolo (8$).
 
Une autre soirée consacrée à la performance présentera un programme double mettant en scène cinq artistes interdisciplinaires connus pour leur rigueur et leur capacité de prendre des risques et d’explorer, le dimanche 19 octobre à la Sala Rossa.
Le trio Mineminemine (Alexandre St-Onge, Magali Babin et André Éric Létourneau) présentera «un concert-performance intitulé LE TIERS ENTERTAInMENT. Depuis 1999, ce trio s’intéresse au rapport entre le son et l’action performative qui se construit en fonction des caractéristiques acoustiques de chaque espace.

Marie Brassard et ses complices les musiciens Jonathan Parant et Alexandre St-Onge présentent Nous Le Monde Sans, une performance inspirée d’un questionnement spirituel sur ce qui se passe après la mort. Quand nous n’y serons plus, y serons-nous encore? Une part de nous existera-t-elle toujours, ici ou ailleurs, dans d’autres espaces?
Dimanche 19 octobre – 20h – La Sala Rossa – 12$
 
www.festivalphenomena.com

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