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Commissaire : Érick d’Orion
Mise en situation
« Requalifier le rôle de l’art signifie pour l’artiste reconquérir son propre territoire et reporter sa propre pratique au-dedans des frontières spécifiques d’une opération qui ne se mesure pas avec le monde mais avant tout avec sa propre histoire et avec l’histoire de son propre langage. »1
“ Old school: anything that is from an earlier era and looked upon with high regard or respect. Can be used to refer to music, clothing, language, or anything really.”2
Réappropriation, inspiration, réinterprétation, citation
La notion de old school est largement utilisée en hip hop, exactement dans le sens de la citation ci-dessus. Un superlatif hautement prisé. Une inspiration. Une influence. Mais l’appellation peut se transmettre à d’autres disciplines artistiques. Un poème de Claude Gauvreau était old school aux yeux du jeune Denis Vanier. Fontain, de Marcel Duchamp, répond à la notion dans l’esthétisme d’Andy Warhol. John Cage l’est auprès d’Alexandre Saint-Onge; Pierre-André Arcand, auprès d’Érick d’Orion.
Outre des esthétismes, des courants de l’histoire de l’art ou des corpus d’œuvres, il y a aussi des méthodes de travail ou des façons de faire qui peuvent être considérées old school : la composition sur bande magnétique, l’écriture automatiste, le scratch, les sons synthétiques analogues, etc.
La référence au passé, aux racines dans la notion de old school est, en plus d’une source d’inspiration, une forme d’avancement dans la discipline. Elle permet d’aller beaucoup plus loin, parfois même sans que le sujet soit clairement identifiable.
L’histoire de l’art s’est souvent construite autour de cette notion, que ce soit en réaction ou en faveur des mouvements précédents ; elle se construit avant tout par les artistes, ne l’oublions pas. Et ces artistes, qu’ils soient influencés ou non, ont leur propre langage et leur propre histoire.
Le projet Influences utilise l’appropriation de la « philosophie » hip hop entourant le old school en présentant une série de performances sonores s’inspirant de certains courants de l’art du 20e et du 21e siècle. On est loin ici de la nostalgie !
Le projet
Orientée sur des courants artistiques divers, le projet Influences consiste en deux soirées de performances en art audio. Il s’agit de demander à des artistes de la création sonore de présenter des œuvres inusitées s’inspirant de thèmes touchant à l’histoire de l’art avec ou sans un « h » majuscule. Que ce soit dans le domaine de la musique, du cinéma, de l’architecture, de la littérature, ces thèmes devront influencer les artistes invités et ainsi faire connaître des mouvements artistiques peut-être inconnus du public. Cet axe de programmation met également les artistes dans une situation de création « influencée » conceptuellement qui amènera une recherche du fondement du mouvement et ainsi poussera le créateur à sortir de son « confort » esthétique et l’amènera à explorer de nouvelle sphère.
Artistes et courants
Philippe-Aubert Gauthier :
Death Métal
style musicale dérivé du heavy métal, et par extension, du rock. Paroles, rythmique, imagerie visuelle poussé à un extrême d’agressivité, voir de violence. Le genre est souvent identifié grâce à ses guitares rythmiques accordées plus bas, des percussions rapides avec une utilisation fréquente de la double grosse caisse, et une intensité dynamique. Le vocal a des similarités avec les chants de gorges Inuits. Artistes : Suffocation, Death, Morbid Angel.
eriKm (Marseille, France) :
Gangsta Rap
style musicale apparu au début des années 80 aux Etats-Unis d’Amérique. Style de hip-hop relatant à l’origine la vie de gangster afro-américain dans les quartiers pauvres des grandes villes. Artistes : NWA, Ice T, Big E, etc.
Alexis Bellavance :
Cinéma direct
courant du cinéma documentaire qui a vu le jour au Québec et aux États-Unis, entre 1958 et 1962. Si dans son acceptation initiale il se caractérise par un désir de capter directement le réel et d’en transmettre la vérité, il sera au cinéma de façon plus durable, une manière de se poser le problème du réel, voire de tenter d’y agir par le cinéma. Artistes : Michel Brault, Pierre Perreault, Gilles Groulx.
Magali Babin :
Les automatistes
inspiré par l’écriture automatique du poète français André Breton, le peintre Paul-Émile Borduas invente une façon de transposer sur toile l’idée d’une production spontanée sans idée préconçue. Le mouvement automatiste naît quand il expose 45 de ses gouaches au théâtre de l’Ermitage, à Montréal du 25 avril au 2 mai 1942. Se joignent bientôt à lui quelques uns de ses élèves de l’École du Meuble (…).En 1948, le groupe lance le manifeste REFUS GLOBAL. On y étend les intuitions esthétiques du groupe jusque dans le domaine politique, en faisant de l’« anarchie resplendissante » un équivalent de la peinture automatiste. Artistes : Claude Gauvreau, Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron.
Mériol Lehmann :
Musique sérielle
Le terme « musique sérielle » apparut pour la première fois dans les descriptions des œuvres de Schönberg, Berg et Webern postérieures à 1920-1923 et faisant usage de la série dodécaphonique, et fut utilisé surtout à partir de 1945-1950. Dans une musique sérielle quelle qu’elle soit, les éléments « mis en série » sont en principe égaux en droit et régis selon l’ordre dans lequel ils apparaissent et se succèdent. Pour abolir, du moins en principe, toute hiérarchie entre les sons, Schönberg eut recours, après la période de silence qui elle-même avait suivi ses grandes œuvres dites « atonales libres », à l’atonalité et au sérialisme. Mais il n’appliqua ce dernier qu’à l’un des 4 paramètres (hauteur, durée, timbre, intensité) du son traditionnel : les hauteurs. Et il prit comme matériau de base pour ses séries les douze degrés de la gamme chromatique. Ses séries sont donc dodécaphoniques, et on a associé à son système le terme de dodécaphonisme. Artistes : Arnold Schoenberg, Alban Berg, Luigi Nono.
Simon Elmaleh
Musique concrète
terme donné en 1948 par Pierre Schaeffer à une nouvelle forme d’expression musicale, dont il fut l’inventeur et, avec Pierre Henry, le pionnier principal. Cette forme consiste à composer à partir de sons enregistrés (sur disque puis sur bande magnétique), en travaillant et en combinant ces sons à différents niveaux, en les enregistrant, en les manipulant sur leur support d’enregistrement (…) En quelque sorte, la musique concrète était à la musique instrumentale ce que le cinéma est au théâtre. Les sons utilisés étaient de provenances diverses (instrumentale, anecdotique, « naturelle », issus de corps sonores tels que tiges, ressorts, tôles, etc.), mais le plus souvent microphoniques (…). Cependant, dès le départ, la musique concrète était pour Pierre Schaeffer, son inventeur, plus qu’une nouvelle technique « futuriste » parmi d’autres ; c’était surtout une nouvelle manière de faire, de comprendre, d’entendre la musique. Artistes : Pierre Henry, Michel Chion, Pierre Schaeffer.
Alexandre Saint-Onge
Free jazz
mouvement qui, dans les années 60, a profondément transformé les données de l’improvisation dans le jazz. Les musiciens « free » abolissent les canevas harmoniques, la référence au thème, la permanence du tempo, et ne se réfèrent plus qu’occasionnellement à la notion de swing. Leur musique violente, agressive, souvent marquée par la dérision, reflète la situation politique et raciale aux États-Unis à l’époque de la guerre du Viêt-nam. Artistes : Ornette Coleman, Cecil Taylor, John Coltrane.
Nancy Tobin
Dada
mouvement intellectuel et artistique qui, né à Zurich en 1916, s’est étendu à l’Allemagne, la France et les Etats-Unis. Il a perdu sa virulence à partir de 1923 et s’est fondu, en France, dans le surréalisme. Il doit son nom à Tzara, qui l’aurait inventé en feuilletant au hasard un dictionnaire. “Dada place avant l’action et au-dessus de tout : le doute. Dada doute de tout. Dada est tatou. Tout est Dada. Méfiez-vous de Dada.” Artistes : Tristan Tzara, Marcel Duchamp, Max Ernst, etc
Bernard Falaise
Fluxus
Mouvement international apparu à la fin des années cinquante. Fondé par de jeunes artistes influencés par Dada, par l’enseignement de John Cage et par la philosophie Zen. L’abolition des catégories de l’art par un rejet systématique des institutions et de la notion d’œuvre d’art constitue une des principales caractéristiques du mouvement. Artistes : Ben Vautier, Joseph Beuys, Nam June Paik, Robert Filliou, etc.
AUN (Martin Dumais)
le cinéma expressionniste allemand :
a l’origine, le terme expressionnisme caractérise les avant-gardes allemandes dans les arts plastiques, la littérature, le théâtre, puis l’architecture et le cinéma entre 1910 et 1925. Au cinéma, il est utilisé pour la première fois en 1919 lors de la sortie du film de Robert Wiene Das Kabinett des Dr. Caligari. L’expressionnisme au cinéma allemand s’oppose à la réceptivité passive de l’artiste vis-à-vis du réel. C’est une attitude volontariste, cherchant à activement créer et former un monde, le façonner et le construire. Artistes : Robert Wiene, Friedrich Wilhelm Murnau, Fritz Lang.
(1) Achille Bonito Oliva, La trans-avant-garde italienne, in L’Époque, la mode, la morale, la passion. Aspects de l’art d’aujourd’hui, 1977-1987, Paris, Centre Georges Pompidou, 1987, p. 562-565.
(2) http://www.urbandictionary.com, consulté le 20 janvier 2009.
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Commissaire : Érick d’Orion
Mise en situation
Réappropriation, inspiration, réinterprétation, citation
La notion de old school est largement utilisée en hip hop, exactement dans le sens de la citation ci-dessus. Un superlatif hautement prisé. Une inspiration. Une influence. Mais l’appellation peut se transmettre à d’autres disciplines artistiques. Un poème de Claude Gauvreau était old school aux yeux du jeune Denis Vanier. Fontain, de Marcel Duchamp, répond à la notion dans l’esthétisme d’Andy Warhol. John Cage l’est auprès d’Alexandre Saint-Onge; Pierre-André Arcand, auprès d’Érick d’Orion.
Outre des esthétismes, des courants de l’histoire de l’art ou des corpus d’œuvres, il y a aussi des méthodes de travail ou des façons de faire qui peuvent être considérées old school : la composition sur bande magnétique, l’écriture automatiste, le scratch, les sons synthétiques analogues, etc.
La référence au passé, aux racines dans la notion de old school est, en plus d’une source d’inspiration, une forme d’avancement dans la discipline. Elle permet d’aller beaucoup plus loin, parfois même sans que le sujet soit clairement identifiable.
L’histoire de l’art s’est souvent construite autour de cette notion, que ce soit en réaction ou en faveur des mouvements précédents ; elle se construit avant tout par les artistes, ne l’oublions pas. Et ces artistes, qu’ils soient influencés ou non, ont leur propre langage et leur propre histoire.
Le projet Influences utilise l’appropriation de la « philosophie » hip hop entourant le old school en présentant une série de performances sonores s’inspirant de certains courants de l’art du 20e et du 21e siècle. On est loin ici de la nostalgie !
Le projet
Orientée sur des courants artistiques divers, le projet Influences consiste en deux soirées de performances en art audio. Il s’agit de demander à des artistes de la création sonore de présenter des œuvres inusitées s’inspirant de thèmes touchant à l’histoire de l’art avec ou sans un « h » majuscule. Que ce soit dans le domaine de la musique, du cinéma, de l’architecture, de la littérature, ces thèmes devront influencer les artistes invités et ainsi faire connaître des mouvements artistiques peut-être inconnus du public. Cet axe de programmation met également les artistes dans une situation de création « influencée » conceptuellement qui amènera une recherche du fondement du mouvement et ainsi poussera le créateur à sortir de son « confort » esthétique et l’amènera à explorer de nouvelle sphère.
Artistes et courants
Philippe-Aubert Gauthier :
Death Métal
style musicale dérivé du heavy métal, et par extension, du rock. Paroles, rythmique, imagerie visuelle poussé à un extrême d’agressivité, voir de violence. Le genre est souvent identifié grâce à ses guitares rythmiques accordées plus bas, des percussions rapides avec une utilisation fréquente de la double grosse caisse, et une intensité dynamique. Le vocal a des similarités avec les chants de gorges Inuits. Artistes : Suffocation, Death, Morbid Angel.
eriKm (Marseille, France) :
Gangsta Rap
style musicale apparu au début des années 80 aux Etats-Unis d’Amérique. Style de hip-hop relatant à l’origine la vie de gangster afro-américain dans les quartiers pauvres des grandes villes. Artistes : NWA, Ice T, Big E, etc.
Alexis Bellavance :
Cinéma direct
courant du cinéma documentaire qui a vu le jour au Québec et aux États-Unis, entre 1958 et 1962. Si dans son acceptation initiale il se caractérise par un désir de capter directement le réel et d’en transmettre la vérité, il sera au cinéma de façon plus durable, une manière de se poser le problème du réel, voire de tenter d’y agir par le cinéma. Artistes : Michel Brault, Pierre Perreault, Gilles Groulx.
Magali Babin :
Les automatistes
inspiré par l’écriture automatique du poète français André Breton, le peintre Paul-Émile Borduas invente une façon de transposer sur toile l’idée d’une production spontanée sans idée préconçue. Le mouvement automatiste naît quand il expose 45 de ses gouaches au théâtre de l’Ermitage, à Montréal du 25 avril au 2 mai 1942. Se joignent bientôt à lui quelques uns de ses élèves de l’École du Meuble (…).En 1948, le groupe lance le manifeste REFUS GLOBAL. On y étend les intuitions esthétiques du groupe jusque dans le domaine politique, en faisant de l’« anarchie resplendissante » un équivalent de la peinture automatiste. Artistes : Claude Gauvreau, Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron.
Mériol Lehmann :
Musique sérielle
Le terme « musique sérielle » apparut pour la première fois dans les descriptions des œuvres de Schönberg, Berg et Webern postérieures à 1920-1923 et faisant usage de la série dodécaphonique, et fut utilisé surtout à partir de 1945-1950. Dans une musique sérielle quelle qu’elle soit, les éléments « mis en série » sont en principe égaux en droit et régis selon l’ordre dans lequel ils apparaissent et se succèdent. Pour abolir, du moins en principe, toute hiérarchie entre les sons, Schönberg eut recours, après la période de silence qui elle-même avait suivi ses grandes œuvres dites « atonales libres », à l’atonalité et au sérialisme. Mais il n’appliqua ce dernier qu’à l’un des 4 paramètres (hauteur, durée, timbre, intensité) du son traditionnel : les hauteurs. Et il prit comme matériau de base pour ses séries les douze degrés de la gamme chromatique. Ses séries sont donc dodécaphoniques, et on a associé à son système le terme de dodécaphonisme. Artistes : Arnold Schoenberg, Alban Berg, Luigi Nono.
Simon Elmaleh
Musique concrète
terme donné en 1948 par Pierre Schaeffer à une nouvelle forme d’expression musicale, dont il fut l’inventeur et, avec Pierre Henry, le pionnier principal. Cette forme consiste à composer à partir de sons enregistrés (sur disque puis sur bande magnétique), en travaillant et en combinant ces sons à différents niveaux, en les enregistrant, en les manipulant sur leur support d’enregistrement (…) En quelque sorte, la musique concrète était à la musique instrumentale ce que le cinéma est au théâtre. Les sons utilisés étaient de provenances diverses (instrumentale, anecdotique, « naturelle », issus de corps sonores tels que tiges, ressorts, tôles, etc.), mais le plus souvent microphoniques (…). Cependant, dès le départ, la musique concrète était pour Pierre Schaeffer, son inventeur, plus qu’une nouvelle technique « futuriste » parmi d’autres ; c’était surtout une nouvelle manière de faire, de comprendre, d’entendre la musique. Artistes : Pierre Henry, Michel Chion, Pierre Schaeffer.
Alexandre Saint-Onge
Free jazz
mouvement qui, dans les années 60, a profondément transformé les données de l’improvisation dans le jazz. Les musiciens « free » abolissent les canevas harmoniques, la référence au thème, la permanence du tempo, et ne se réfèrent plus qu’occasionnellement à la notion de swing. Leur musique violente, agressive, souvent marquée par la dérision, reflète la situation politique et raciale aux États-Unis à l’époque de la guerre du Viêt-nam. Artistes : Ornette Coleman, Cecil Taylor, John Coltrane.
Nancy Tobin
Dada
mouvement intellectuel et artistique qui, né à Zurich en 1916, s’est étendu à l’Allemagne, la France et les Etats-Unis. Il a perdu sa virulence à partir de 1923 et s’est fondu, en France, dans le surréalisme. Il doit son nom à Tzara, qui l’aurait inventé en feuilletant au hasard un dictionnaire. “Dada place avant l’action et au-dessus de tout : le doute. Dada doute de tout. Dada est tatou. Tout est Dada. Méfiez-vous de Dada.” Artistes : Tristan Tzara, Marcel Duchamp, Max Ernst, etc
Bernard Falaise
Fluxus
Mouvement international apparu à la fin des années cinquante. Fondé par de jeunes artistes influencés par Dada, par l’enseignement de John Cage et par la philosophie Zen. L’abolition des catégories de l’art par un rejet systématique des institutions et de la notion d’œuvre d’art constitue une des principales caractéristiques du mouvement. Artistes : Ben Vautier, Joseph Beuys, Nam June Paik, Robert Filliou, etc.
AUN (Martin Dumais)
le cinéma expressionniste allemand :
a l’origine, le terme expressionnisme caractérise les avant-gardes allemandes dans les arts plastiques, la littérature, le théâtre, puis l’architecture et le cinéma entre 1910 et 1925. Au cinéma, il est utilisé pour la première fois en 1919 lors de la sortie du film de Robert Wiene Das Kabinett des Dr. Caligari. L’expressionnisme au cinéma allemand s’oppose à la réceptivité passive de l’artiste vis-à-vis du réel. C’est une attitude volontariste, cherchant à activement créer et former un monde, le façonner et le construire. Artistes : Robert Wiene, Friedrich Wilhelm Murnau, Fritz Lang.
(1) Achille Bonito Oliva, La trans-avant-garde italienne, in L’Époque, la mode, la morale, la passion. Aspects de l’art d’aujourd’hui, 1977-1987, Paris, Centre Georges Pompidou, 1987, p. 562-565.
(2) http://www.urbandictionary.com, consulté le 20 janvier 2009.
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