Pour le duo Montréalais Séripop, la force de l’affiche réside dans sa multiplicité, dans le fait qu’en tant que multiples, les affiches sont des « marqueurs topographiques … le seul moyen que les gens peuvent utiliser légalement pour s’exprimer dans un contexte public urbain ».
Ce à quoi Séripop s’intéresse n’est certainement pas la logique simple des systèmes de signalisation que l’on rencontre dans les rues (tous domaines confondus, du contrôle de la circulation aux panneaux publicitaires). Comme l’a brillamment fait remarquer l’artiste et théoricien David Batchelor, la « chromophobie » est, à quelques exceptions près, un état d’esprit omniprésent presque névrotique dans le domaine de la production visuelle depuis plusieurs décennies. Séripop semble constituer l’une de ces exceptions rafraîchissantes. Quel rapport le titre de l’exposition a‑t‑il avec tout cela? À première vue, l’énoncé « Deux temps, trois mouvements, sans doute » peut sembler énigmatique. Pourtant, il suggère à juste titre que l’observateur se trouve également en mesure d’interpréter ce qui se trouve devant lui.
Pour le duo Montréalais Séripop, la force de l’affiche réside dans sa multiplicité, dans le fait qu’en tant que multiples, les affiches sont des « marqueurs topographiques … le seul moyen que les gens peuvent utiliser légalement pour s’exprimer dans un contexte public urbain ».
Ce à quoi Séripop s’intéresse n’est certainement pas la logique simple des systèmes de signalisation que l’on rencontre dans les rues (tous domaines confondus, du contrôle de la circulation aux panneaux publicitaires). Comme l’a brillamment fait remarquer l’artiste et théoricien David Batchelor, la « chromophobie » est, à quelques exceptions près, un état d’esprit omniprésent presque névrotique dans le domaine de la production visuelle depuis plusieurs décennies. Séripop semble constituer l’une de ces exceptions rafraîchissantes. Quel rapport le titre de l’exposition a‑t‑il avec tout cela? À première vue, l’énoncé « Deux temps, trois mouvements, sans doute » peut sembler énigmatique. Pourtant, il suggère à juste titre que l’observateur se trouve également en mesure d’interpréter ce qui se trouve devant lui.