Gregory Chatonsky
Artiste en arts médiatiques, philosophe et enseignant.
Prix d’entrée 10$ (payable comptant à la porte ou entre 9h et 17h du lundi au vendredi)
Ce séminaire fait partie intégrante de la formation DAISI mais est ouvert à tous jusqu’à pleine capacité de la salle.
Le monde industriel est en train de subir une importante révolution avec la production à la demande. De nouveaux outils permettent de produire en très petite quantité et modifient ainsi en profondeur le principe de la production de masse et de l’économie d’échelle. Quand au réseau Internet, il est un moyen de rapprocher l’offre et la demande en effaçant les intermédiaires. L’objet produit n’est plus standardisé, existant à des milliers d’exemplaires, il est unique. C’est le customérisme.
Cette évolution pourrait sembler fort éloignée des pratiques artistiques, mais ce serait oublier que celles-ci ne sont plus seulement artisanales, depuis au moins l’impressionnisme et l’usage des tubes de couleur. La production artistique entretient des relations très étroites avec les moyens industriels qui souvent la conditionnent.
Comme à chaque époque les artistes s’emparent de ces outils et les détournent pour en renverser la logique instrumentale. Mais ce n’est plus simplement tel ou tel outil qui change, c’est tout le réseau de communication, de médiation, de production, de diffusion et de mémorisation des oeuvres d’art qui est bouleversé.
Les artistes gagnent certes en indépendance mais ils doivent remplir de plus en plus de rôles, tantôt chef d’orchestre tantôt instrumentistes, et penser non seulement à produire mais aussi à documenter et diffuser leurs travaux. Comment s’orienter dans ce dédale de possibilités? Chacun n’a-t-il pas le sentiment d’être submergé par un flux continuel de nouveautés rendues immédiatement obsolètes par d’autres nouveautés? Quel est donc ce rythme étrange de notre époque?
Lors de ce séminaire, nous proposons de présenter cette évolution de façon synthétique en en cernant les implications théoriques et en voyant comment les évolutions qui parcourent la société font aussi vibrer tout l’édifice des arts. Nous verrons comment l’économie est transformée par cet accès permanent et comment les autorités classiques du politique sont mises en cause. Nous replacerons cette évolution récente dans le contexte de l’histoire de l’art moderne et de l’art interactif.
Samedi le 11 octobre 2008 de 10 h. à 16 h
dans le PARC de Vidéographe
4550 rue Garnier à Montréal. (près du boul. Mont-Royal)
Gregory Chatonsky
Artiste en arts médiatiques, philosophe et enseignant.
Prix d’entrée 10$ (payable comptant à la porte ou entre 9h et 17h du lundi au vendredi)
Ce séminaire fait partie intégrante de la formation DAISI mais est ouvert à tous jusqu’à pleine capacité de la salle.
Le monde industriel est en train de subir une importante révolution avec la production à la demande. De nouveaux outils permettent de produire en très petite quantité et modifient ainsi en profondeur le principe de la production de masse et de l’économie d’échelle. Quand au réseau Internet, il est un moyen de rapprocher l’offre et la demande en effaçant les intermédiaires. L’objet produit n’est plus standardisé, existant à des milliers d’exemplaires, il est unique. C’est le customérisme.
Cette évolution pourrait sembler fort éloignée des pratiques artistiques, mais ce serait oublier que celles-ci ne sont plus seulement artisanales, depuis au moins l’impressionnisme et l’usage des tubes de couleur. La production artistique entretient des relations très étroites avec les moyens industriels qui souvent la conditionnent.
Comme à chaque époque les artistes s’emparent de ces outils et les détournent pour en renverser la logique instrumentale. Mais ce n’est plus simplement tel ou tel outil qui change, c’est tout le réseau de communication, de médiation, de production, de diffusion et de mémorisation des oeuvres d’art qui est bouleversé.
Les artistes gagnent certes en indépendance mais ils doivent remplir de plus en plus de rôles, tantôt chef d’orchestre tantôt instrumentistes, et penser non seulement à produire mais aussi à documenter et diffuser leurs travaux. Comment s’orienter dans ce dédale de possibilités? Chacun n’a-t-il pas le sentiment d’être submergé par un flux continuel de nouveautés rendues immédiatement obsolètes par d’autres nouveautés? Quel est donc ce rythme étrange de notre époque?
Lors de ce séminaire, nous proposons de présenter cette évolution de façon synthétique en en cernant les implications théoriques et en voyant comment les évolutions qui parcourent la société font aussi vibrer tout l’édifice des arts. Nous verrons comment l’économie est transformée par cet accès permanent et comment les autorités classiques du politique sont mises en cause. Nous replacerons cette évolution récente dans le contexte de l’histoire de l’art moderne et de l’art interactif.
Samedi le 11 octobre 2008 de 10 h. à 16 h
dans le PARC de Vidéographe
4550 rue Garnier à Montréal. (près du boul. Mont-Royal)