Présenté par Vidéographe et Suoni per Il Popolo, organisé par Kier-La Janisse de Blue Sunshine Psychotronic Film Centre, deux journées de projection de film dans le cadre du festival Suoni per Il Popolo.
RISING TONES CROSS
Ebba Jahn | USA 1984 | 112min.| Video
Rare documentaire sur le jazz de New York avec Peter Kowald Quintet, John Zorn & Wayne Horvitz, Charles Tyler Quintet, Don Cherry & The Sound Unity Orchestra, Peter Brotzman Ensemble, etc.
précédé par
DAY TRIP MARYANNE
Andrew Kesin | USA 2005 | 30min. | Video
Un court-métrage inédit documentant la collaboration sonore entre la sculptrice du son Maryanne Amacher et Thurston Moore.
Samedi 9 juin
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES : METHODS IN MUSICAL MADNESS
Ce programme de court-métrages explore la complémentarité de la musique et des arts visuels grâce à l’animation, la métamorphose expérimentale, les (im)possibilités mathématiques, et la nostalgie technologique, le tout lié ensemble dans un son sculpté étourdissant. Le programme propose les courts-métrages suivants :
TROIS, QUATRE…
Jean-Patrice Blanc |France 2009 | 3min. |Vidéo
Le Trois, Quatre du réalisateur de films d’animation français Jean-Patrice Blanc présente une bande-son instrumentale complexe qu’il a été parfaitement capable de traduire en langage graphique. En attribuant une forme et une position à chaque instrument, Blanc est capable d’entrainer le spectateur dans un voyage visuel au travers d’un départ doux et d’une progression continue de la chanson. (engauge.com)
DICTAPHONE PARCEL
Lauri Warsta | Finlande 2009 | 3min. | Vidéo
Dictaphone Parcel est basé sur un véritable son enregistré grâce à un dictaphone voyageant secrètement dans un colis. Comme le procédé d’enregistrement caché voyage au sein du système de distribution du courrier, de Londres à Helsinki, il capture l’inédit. On entend un panel de sons abstraits, différents types de transport et même quelques discussions entre les employés du service de courrier. L’animation propose une vue de cette journée par un documentaire imaginaire.
VERGENCE
Tina Frank | Austria 2010 | 6min. | Vidéo
Vergence, un terme du vocabulaire optique, se réfère à la convergence des rayons de lumière. Il désigne aussi des mouvements lents et inconscients faits par les yeux pour centrer une image sur la rétine. Convergence et divergence déterminent la stabilité et la netteté avec lesquelles un objet est perçu. De telles définitions de dictionnaire procurent le point de départ du jeu rythmique optique que Tina Frank et Florian Hecker initient dans leur travail collaboratif appelé Vergence. Le rapport des composants audio et vidéo n’est ni convergent ni divergent; ils se recoupent, se séparent, se recoupent encore, se font accélérer l’un l’autre, et ainsi de suite.
STUCK IN A GROOVE
Clemens Kogler | Austria 2010 | 4min. | Vidéo
Le premier film fait grâce à l’outil VJ de Phonovideo, philosophe sur les cycles de la vie, les pochettes de disques pop et les moments parfaits.
TRAUMDEUTUNG
Lauri Warsta | Finlande 2010 | 4min. | Vidéo
Rêves, écureuils et cassettes vidéo. Un homme rêve d’un écureuil et alors – il utilise une batterie d’appareils pour enquêter sur l’apparition d’écureuils dans les rêves des autres. Traumdeutung pioche dans une réserve commune de rêves, en passant la frontière entre documentaire et surréalisme.
THE DOT AND THE LINE: A ROMANCE IN LOWER MATHEMATICS
Chuck Jones et Maurice Noble | Etats-Unis 1967 | 10min. | Vidéo
“Qu’est-ce qu’un personnage?” ; Une question fondamentale, et une des problématiques qui ont suivi la carrière de Jones. L’histoire d’une ligne gagnant l’affection d’un point, il est facile de comprendre ce qui a amené Jones à adapter le livre pour enfants de Norton Juster. C’est le dernier des trois films de Chuck Jones à lui avoir fait gagner un oscar. (Bradford International Film Festival)
TRANSISTOR
Michaela Schwentner | Autriche 2000 | 6min. | Vidéo
Une aventure visuelle saccadée, des segments agités de fragments de son, révélant l’interface sous-jacente dans laquelle éléments graphiques et acoustiques se rejoignent. (London International Animation Festival).
MODERN NO.2
Mirai Mizue | Japon 2011 |5min. | Vidéo
Une animation old-school et des rythmes de jazz syncopés combinés dans les 5 minutes de cinéma les plus joyeuses que vous verrez de toute l’année. C’est une prouesse d’éblouissement multicolore hyperactif d’un des réalisateurs de films d’animation les plus admirés au Japon. (Bradford International Film Festival)
MISS CANDACE HILLIGOSS’S FLICKERING HALO
Fabio Scacchioli et Vincent Core | Italie 2011 | 24min. | Vidéo
Le début est un autre film (Carnival of Souls de Herk Harvey), un film américain noir du début des années 60 : découpé et démoli, dont les images torturées et “subverties” sont organisées en structures précaires, fragiles et changeantes, en trames multiples constamment en état d’effondrement. Provoquer la déflagration d’un système fermé à travers un mécanisme de suite d’implosions. Oublier ce que l’on voit tout en l’observant et plonger dans une vibration optique ancestrale. Un cri sans raison.
L’œil humain peut voir le monde grâce à des cellules photosensibles de la rétine, une membrane sensible à la lumière émise ou reflétée par des objets. La lumière voyage à travers le temps et l’espace à une certaine vitesse. Par exemple, un rayon de soleil met 8 minutes avant d’arriver à vos yeux, ce qui pour d’autres étoiles prendrait des années-lumière.
La lumière générée ou reflétée par un objet ou une personne sur Terre prend un certain temps, même s’il est infiniment minime. Il y a une distance (courte, éternelle) entre nous et notre image dans la réalité. Même entre pensée et action, entre pensée et langage, il y a un écart nécessaire à la transmission du signal par les impulsions électriques du cerveau aux différentes parties du corps.
Miss Candace Hilligoss’ flickering halo est un film sur cette distance, l’intervalle séparant et unissant en même temps le silence entre des mots, le noir entre des images. C’est un film contre les contraintes dialectiques au cinéma, assemblés comme le principe timide de Heisenberg et l’utilisation du phénomène de persistance rétinienne comme outil d’expression. Vincenzo Core, réalisateur du son, croit en ce que l’élément audio n’est pas juste fait pour illustrer les images, mais plutôt un point de rencontre entre le son et les images capable de transformer l’expérience en véritable expérience audiovisuelle. (Director’s lounge)
Lieu : Vidéographe , 4550, rue Garnier, Montréal, QC H2J 3S7
Date et horaire : vendredi 8 et 9 juin 2012 à 19h
Prix d’entrée : 8$
Accès : métro – arrêt Mont-Royal; Bus – ligne 27, 45 et 97
Pour toute la programmation du festival consultez le site
http://www.casadelpopolo.com/suoniperilpopolo/
Présenté par Vidéographe et Suoni per Il Popolo, organisé par Kier-La Janisse de Blue Sunshine Psychotronic Film Centre, deux journées de projection de film dans le cadre du festival Suoni per Il Popolo.
RISING TONES CROSS
Ebba Jahn | USA 1984 | 112min.| Video
Rare documentaire sur le jazz de New York avec Peter Kowald Quintet, John Zorn & Wayne Horvitz, Charles Tyler Quintet, Don Cherry & The Sound Unity Orchestra, Peter Brotzman Ensemble, etc.
précédé par
DAY TRIP MARYANNE
Andrew Kesin | USA 2005 | 30min. | Video
Un court-métrage inédit documentant la collaboration sonore entre la sculptrice du son Maryanne Amacher et Thurston Moore.
Samedi 9 juin
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES : METHODS IN MUSICAL MADNESS
Ce programme de court-métrages explore la complémentarité de la musique et des arts visuels grâce à l’animation, la métamorphose expérimentale, les (im)possibilités mathématiques, et la nostalgie technologique, le tout lié ensemble dans un son sculpté étourdissant. Le programme propose les courts-métrages suivants :
TROIS, QUATRE…
Jean-Patrice Blanc |France 2009 | 3min. |Vidéo
Le Trois, Quatre du réalisateur de films d’animation français Jean-Patrice Blanc présente une bande-son instrumentale complexe qu’il a été parfaitement capable de traduire en langage graphique. En attribuant une forme et une position à chaque instrument, Blanc est capable d’entrainer le spectateur dans un voyage visuel au travers d’un départ doux et d’une progression continue de la chanson. (engauge.com)
DICTAPHONE PARCEL
Lauri Warsta | Finlande 2009 | 3min. | Vidéo
Dictaphone Parcel est basé sur un véritable son enregistré grâce à un dictaphone voyageant secrètement dans un colis. Comme le procédé d’enregistrement caché voyage au sein du système de distribution du courrier, de Londres à Helsinki, il capture l’inédit. On entend un panel de sons abstraits, différents types de transport et même quelques discussions entre les employés du service de courrier. L’animation propose une vue de cette journée par un documentaire imaginaire.
VERGENCE
Tina Frank | Austria 2010 | 6min. | Vidéo
Vergence, un terme du vocabulaire optique, se réfère à la convergence des rayons de lumière. Il désigne aussi des mouvements lents et inconscients faits par les yeux pour centrer une image sur la rétine. Convergence et divergence déterminent la stabilité et la netteté avec lesquelles un objet est perçu. De telles définitions de dictionnaire procurent le point de départ du jeu rythmique optique que Tina Frank et Florian Hecker initient dans leur travail collaboratif appelé Vergence. Le rapport des composants audio et vidéo n’est ni convergent ni divergent; ils se recoupent, se séparent, se recoupent encore, se font accélérer l’un l’autre, et ainsi de suite.
STUCK IN A GROOVE
Clemens Kogler | Austria 2010 | 4min. | Vidéo
Le premier film fait grâce à l’outil VJ de Phonovideo, philosophe sur les cycles de la vie, les pochettes de disques pop et les moments parfaits.
TRAUMDEUTUNG
Lauri Warsta | Finlande 2010 | 4min. | Vidéo
Rêves, écureuils et cassettes vidéo. Un homme rêve d’un écureuil et alors – il utilise une batterie d’appareils pour enquêter sur l’apparition d’écureuils dans les rêves des autres. Traumdeutung pioche dans une réserve commune de rêves, en passant la frontière entre documentaire et surréalisme.
THE DOT AND THE LINE: A ROMANCE IN LOWER MATHEMATICS
Chuck Jones et Maurice Noble | Etats-Unis 1967 | 10min. | Vidéo
“Qu’est-ce qu’un personnage?” ; Une question fondamentale, et une des problématiques qui ont suivi la carrière de Jones. L’histoire d’une ligne gagnant l’affection d’un point, il est facile de comprendre ce qui a amené Jones à adapter le livre pour enfants de Norton Juster. C’est le dernier des trois films de Chuck Jones à lui avoir fait gagner un oscar. (Bradford International Film Festival)
TRANSISTOR
Michaela Schwentner | Autriche 2000 | 6min. | Vidéo
Une aventure visuelle saccadée, des segments agités de fragments de son, révélant l’interface sous-jacente dans laquelle éléments graphiques et acoustiques se rejoignent. (London International Animation Festival).
MODERN NO.2
Mirai Mizue | Japon 2011 |5min. | Vidéo
Une animation old-school et des rythmes de jazz syncopés combinés dans les 5 minutes de cinéma les plus joyeuses que vous verrez de toute l’année. C’est une prouesse d’éblouissement multicolore hyperactif d’un des réalisateurs de films d’animation les plus admirés au Japon. (Bradford International Film Festival)
MISS CANDACE HILLIGOSS’S FLICKERING HALO
Fabio Scacchioli et Vincent Core | Italie 2011 | 24min. | Vidéo
Le début est un autre film (Carnival of Souls de Herk Harvey), un film américain noir du début des années 60 : découpé et démoli, dont les images torturées et “subverties” sont organisées en structures précaires, fragiles et changeantes, en trames multiples constamment en état d’effondrement. Provoquer la déflagration d’un système fermé à travers un mécanisme de suite d’implosions. Oublier ce que l’on voit tout en l’observant et plonger dans une vibration optique ancestrale. Un cri sans raison.
L’œil humain peut voir le monde grâce à des cellules photosensibles de la rétine, une membrane sensible à la lumière émise ou reflétée par des objets. La lumière voyage à travers le temps et l’espace à une certaine vitesse. Par exemple, un rayon de soleil met 8 minutes avant d’arriver à vos yeux, ce qui pour d’autres étoiles prendrait des années-lumière.
La lumière générée ou reflétée par un objet ou une personne sur Terre prend un certain temps, même s’il est infiniment minime. Il y a une distance (courte, éternelle) entre nous et notre image dans la réalité. Même entre pensée et action, entre pensée et langage, il y a un écart nécessaire à la transmission du signal par les impulsions électriques du cerveau aux différentes parties du corps.
Miss Candace Hilligoss’ flickering halo est un film sur cette distance, l’intervalle séparant et unissant en même temps le silence entre des mots, le noir entre des images. C’est un film contre les contraintes dialectiques au cinéma, assemblés comme le principe timide de Heisenberg et l’utilisation du phénomène de persistance rétinienne comme outil d’expression. Vincenzo Core, réalisateur du son, croit en ce que l’élément audio n’est pas juste fait pour illustrer les images, mais plutôt un point de rencontre entre le son et les images capable de transformer l’expérience en véritable expérience audiovisuelle. (Director’s lounge)
Lieu : Vidéographe , 4550, rue Garnier, Montréal, QC H2J 3S7
Date et horaire : vendredi 8 et 9 juin 2012 à 19h
Prix d’entrée : 8$
Accès : métro – arrêt Mont-Royal; Bus – ligne 27, 45 et 97
Pour toute la programmation du festival consultez le site
http://www.casadelpopolo.com/suoniperilpopolo/