Science Fiction Révisée

Maryse Larouche
Résidence : 4 au 14 janvier 2005
Exposition : 15 janvier au 6 février 2005
Vernissage : 14 janvier à 19 h

Les années ’30 ont ouvert la porte à des révolutionnaires qui se sont lancés dans la science-fiction. Vers un futur lointain où pleuvent véhicules interstellaires, stations spatiales, envahisseurs extraterrestres, sans oublier le héros capitaine de vaisseaux…

Tout n’était peut-être pas au point mais la table était mise. De petits magazines appelés pulps font leur apparition. Les bases du langage deviennent de plus en plus étoffées et les progrès de la science et des nouvelles technologies ne cessent de prendre de l’ampleur, reflet de notre réalité. Ce qui m’a inspirée dans les pulps est l’iconographie grossière montrant des situations fictives de crise, pourtant représentatives, où le lecteur semble être plus enclin à l’acceptation d’un pseudo futur qu’à une révolution dans sa propre réalité. La science-fiction, si ludique soit-elle, est révélatrice de notre époque. L’humanité se projette dans le futur, l’imaginaire collectif frise la réalité et l’individu doit faire face tout au long de sa vie à l’envahisseur technologique. Il voit à sa sécurité future, cependant son laboratoire planétaire peut l’emmener à changer le cours de l’histoire.

Lors de ma résidence, je veux travailler sur l’environnement propice au voyage de découvreurs ainsi que sur la victoire de l’énergie sur la précarité de la matière. Je démontrerai une nouvelle méthode scientistique basée sur l’énergie visuelle libérée lors d’impacts. Puisque la production expérimentale se fait aussi en art, peut-on espérer que le performeur participe à la conquête de l’espace? L’art de la dérision n’est-il que le produit d’une expérience?

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