SALON : DATA II avec Vincent Charlebois, le mercredi 30 novembre à 19h à Eastern Bloc

Pour la deuxième séance du cycle SALON : DATA, l’artiste Vincent Charlebois présentera son œuvre (gestionnaire de fenêtres)DANCING WINDOWS, ainsi que ses nombreuses interventions sur le web 2.0. Fidèle à sa mission, ce Salon : Data sera l’occasion de découvrir des œuvres encore en processus de création, et qui seront accompagnées d’un échange libre entre les artistes et le public.

Dans l’œuvre (gesionnaire de fenêtres)DANCING WINDOWS Vincent Charlebois questionne avec humour la façon dont nous utilisons les outils numériques. L’œuvre montre une succession de fenêtres de navigation en train de danser sous les yeux du spectateur de manière – apparemment – chaotique et frénétique. Charlebois pointe ici du doigt le « multitasking » qui envahit nos vies contemporaines. Cette chorégraphie semble en effet destinée aux composants mêmes de la machine, puisqu’elle évolue à un rythme qui dépasse clairement les capacités de compréhension d’un être humain.

Charlebois occupe les réseaux sociaux de la même manière qu’un artiste graffiti insère ses œuvres dans l’espace publique. Avec plusieurs blogues, il transmet ses intérêts et découvertes sous forme de liste de liens sur son site encyclopédique DAILY WIKI puis explore une poésie concrète à travers un assemblage de caractères spécialement graphiques sur TERNET. Sur Twitter, il se restreint à des combinaisons de deux mots préférant ainsi l’évocation poétique à une communication réduite à 144 caractères. Avec TRIPLE DOUBLE V, une mise en abyme web, tatouage et performance sont assemblés dans une optique englobante mystifiant l’homme-machine.

Vincent Charlebois est un jeune artiste médiatique qui s’inspire des codes de communication par ordinateur. Ses œuvres numériques sont pleines d’humour, avec une esthétique très « low-fi »: elles occupent fièrement la toile et nous rappellent les débuts d’internet. Ses œuvres numériques autant que sculpturales sont créées dans un contexte d’excès et de multiplicité ubiquitaire qui renvoient à l’immatérialité réseautique de son époque.

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