Rococo d’Antonietta Grassi, vernissage jeudi le 1er décembre à 18h à la Galerie McClure

La Galerie McClure est heureuse de présenter Rococo, une exposition de peintures grands formats par l’artiste montréalaise Antonietta Grassi. Dans cette récente série d’œuvres qui semble avancer en des territoires nouveaux, l’artiste flirte avec des métaphores représentatives tout en tentant un rapprochement avec le «beau». Grassi, maintient cependant une retenue; sa romance avec le rococo est modérée par une rigueur dans l’application de la peinture, une exploration nuancée du côté sombre de la beauté.

Tandis que ses anciennes explorations féministes du quotidien opposaient un minimalisme sobre à une quête formelle, les nouvelles toiles, elles, portent le poids d’une lutte, sorte de poursuite picturale d’une métaphore récalcitrante. À première vue, les œuvres rappellent les nénuphars et les bassins de Monet mais, une observation plus attentive mène à des révélations inattendues : des détritus de fleurs, de guirlandes, d’étranges amas de pétales et des branches, sont parsemés dans un espace perceptible, quelque part entre la nature, l’eau et la psyché humaine. Les images, avec leurs systèmes de référence au style rococo et au rituel oriental, semblent surgir sur les surfaces richement peintes comme émergeant des profondeurs de l’inconscient; une multitude d’émotions. Le nouveau travail de Grassi est poignant et incisif.

Le catalogue d’exposition comprend un texte de l’auteur d’art Patricia Quill; il parle de l’exploration visuelle de Grassi des thèmes bien humains de la perte et de la mort.

Antonietta Grassi a présenté son travail dans de nombreuses expositions  solo et de groupes à travers le Canada et en Europe; elle vit et œuvre à Montréal. Elle a participé à d’importantes expositions sur la peinture abstraite contemporaine dont Peinture Peinture, organisée par la Galerie René Blouin et Liliane Rodriguez à Montréal, Peintures de genre : L’actualité de la peinture abstraite au Québec à Lyon, en France, Drawing Now au Boston Center for the Arts, Hommage à Yves Gaucher à la Galerie Leonard et Bina Ellen, et L’Abstraction : une manière de voir, au Musée du Québec. Ses expositions solo récentes comprennent Babble and Other Coded Language (2002) à la Galerie Liliane Rodriguez, Mots Perdus (2005) à la Galerie Esthesio de la Ville de Québec, ainsi que Langscapes (2009) à la Galerie Warren G. Flowers de Montréal.

 

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel