Richard-Max Tremblay et John Heward, exposition du 17 septembre au 8 octobre chez armandat

Richard-Max TREMBLAY vit & travaille à Montréal en résidence chez artmandat
Intéressé aux fenêtres ayant subi l’assaut du temps, Richard-Max Tremblay photographie celles qui ont accumulé au fil des ans de la poussière, suffisamment pour les rendre tout à fait opaques. Couvertes d’une épaisse couche de saletés et de scories, le temps a privé ces fenêtres de leur fonction première, leur transparence.

En résidence chez artmandat, il a arpenté le village jusque dans ses replis où il a pu observer les anciens édifices qui ont servi de tanneries pendant plusieurs siècles. De pair avec un travail sur le temps, il s’agit d’un travail sur le patrimoine architectural de Barjols. Plusieurs de ces ouvertures présentent une esthétique unique dans un contexte architectural dévolu et en voie de disparition ou de reconversion.

Dans le cadre des « Journées européennes du Patrimoine » et des « Portes ouvertes »  17-18-19 septembre de 16 h à 22h http://art.012.over-blog.com Richard-Max Tremblay aimerait impliquer les visiteurs d’une façon ludique à participer à un RALLYE :
–       départ aux perles
–       après la visite de l’exposition, le public est invité à parcourir Barjols pour découvrir et identifier les édifices où les photos auront été prises
–       retour aux perles pour déposer la carte & discuter avec  l’artiste

 Une oeuvre sera offerte à la personne qui aura identifié le plus grand nombre de lieux.

John HEWARD vit et travaille à Montréal
à la fois peintre et percussionniste, il est considéré comme une figure majeure de la scène montréalaise des musiques improvisées, où il a côtoyé plusieurs générations de musiciens nord-américains (Joe McPhee, Malcolm Goldstein, Paul Bley, Steve Lacy…)
 » Percussion dans le devenir du monde. Frapper pour entendre le bruit de l’autre. Faire le saut sans sauter. Ne plus être sur le pont. Ni sur la rive.
Être le courant. Dans un entretien avec Eric Lewis, ponctué de citations du penseur du devenir, Heward s’écrie: Héraclite. Je reviens toujours à lui. J’entre toujours dans le fleuve. Dans le trait. »
 » L’exploration des limites est un travail sans fin. John Heward s’y consacre avec une rigueur exemplaire depuis quarante ans, en peinture, en sculpture, en dessin, en musique. Tous les discours se brisent sur la nudité de ce travail, à la fois en retrait du sens et totalement ouverte au monde. »
André Lamarre, Avec John Heward, Entrer dans le trait, éditions Nota Bene, 2010, p.396.

Sylvia SAFDIE vit & travaille à Montréal
Ses vidéos sont le résultat d’un travail de proximité avec des musiciens contemporains comme Malcolm Goldstein, John Heward, Joe McPhee, Liu Fang, etc..
Elles concernent l’interaction entre l’image et le son, l’espace et le temps, la permanence et le changement, et elles parlent des caractéristiques de ce qui fonde l’improvisation. Comme la plus grande partie de son travail, ses vidéos simultanément enregistrent et modifient les évènements capturés, donnant une nouvelle signification au son et à l’image.

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