La Galerie B-312 souligne vingt ans de projets ambitieux avec Revus, une exposition tirant son point d’origine des livres d’or de la galerie. Cinq artistes – Mathieu Beauséjour, Clément de Gaulejac, Aude Moreau, David K. Ross et Karen Elaine Spencer – ont été invités à travailler à partir de ces douze livres d’or.
Deux décennies de signatures, de commentaires, de croquis, de graffiti. Un condensé en douze volumes, vaste répertoire manuscrit, parfois signé, souvent anonyme. Recueil de bons mots, de propos anodins, parfois élogieux, parfois grossiers. Véritable témoin du quotidien, touchant à force d’ingénuité et de simplicité.—Car ces cahiers noirs rassemblés, s’ils rappellent dans leur forme le vaste projet des encyclopédies en plusieurs volumes, ne contiennent ici aucun savoir cumulatif.
Leur accumulation ne mène pas à la connaissance plus approfondie d’un sujet, d’une chose ou d’un objet, ils se répètent, tout simplement, s’ajoutent les uns aux autres, jusqu’à créer une véritable fresque du presque rien.—Pour plusieurs, il s’agit de signifier, par sa signature, son passage à la galerie.
Pour d’autres, c’est un mot d’encouragement, une réflexion sur le travail, adressée à l’artiste. Pour d’autres encore, ces livres deviennent de véritables exutoires de leur rapport à l’œuvre ou à l’art, l’anonymat servant alors de panacée, tels ces phénomènes qu’on peut observer actuellement sur Internet et dans les médias sociaux.
—Cet objet, presque caduc, voire désuet, que représente-t-il aujourd’hui ? Est-il porteur d’une mémoire collective ? Quel en est le rôle particulier dans les lieux d’exposition ? Comment et que donne-t-il à voir ? Qu’en faire ?—À partir de ces paramètres, chaque artiste a conçu une œuvre singulière et inusitée. Pour découvrir comment les artistes se sont réapproprié ces ouvrages uniques, une visite à la Galerie B-312 s’impose.
Mathieu Beauséjour élabore son travail dans une perspective de résistance, de détournement ou, comme il aime mieux le qualifier, de terrorisme sémiotique. Il expose des installations régulièrement depuis le milieu des années 1990. Il pratique aussi l’intervention et l’édition de multiples. Ses œuvres ont été présentées au Canada, en Europe et dans les Amériques, dans des centres d’artistes, des galeries publiques et privées, des événements, des biennales et des musées.
www.mathieubeausejour.com
Depuis une dizaine d’années, Clément de Gaulejac vit à Montréal. Artiste post-conceptuel et dessinateur de presse, il poursuit actuellement un doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM. Son travail a été diffusé entre autres au Musée Feng Zikai (Shanghai, 2012), à l’Œil de Poisson (2011), à Occurrence (2010), au centre Dare-Dare (2007), à la Galerie B-312 (2006) ainsi que dans plusieurs expositions collectives (Atelier Punkt, 2009 ; Charles S. Scott Gallery, Vancouver, 2006 ; Galerie SAW, Ottawa, 2006). En 2011, il a publié Le livre noir de l’art conceptuel aux éditions Le Quartanier, ainsi que Valoir le clou : Une histoire lacunaire de l’accrochage, dans la revue Altérité.
www.calculmental.org
Depuis les années 2000, Aude Moreau développe un corpus d’œuvres où la production usuelle qui régit nos espaces de vie est transférée dans la sphère esthétique. Elle a présenté son travail au Québec, en France, en Italie, aux États-Unis, au Luxembourg et en République Tchèque. Ses oeuvres font entre autres partie de la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec (2008) et de la Banque d’œuvres d’art du Canada (2010).
www.audemoreau.net
Depuis 1992, la pratique artistique de David K. Ross est passée d’un intérêt pour le dessin et les travaux de type installatif à des projets qui incluent une approche de nature cinématographique. Sa formation d’architecte alimente à la fois le contenu et l’approche méthodologique qu’il choisit afin de réaliser ses projets. Son travail a notamment été présenté lors de la première Triennale québécoise, au Musée d’art contemporain de Montréal (2008) ainsi qu’au Musée d’art de Joliette (2007).
www.graphicstandards.com
Karen Elaine Spencer poursuit actuellement le projet transient traces (2008-2012) où elle dérobe les mots des autres pour ensuite les envoyer aux politiciens et autres figures publiques. Sa pratique oscille entre les actes dits « furtifs », dans la rue, les expositions en galerie et les interventions sur le web. Elle a été commissaire de Gosser le furtif/Teasing the Furtive au centre Skol (2010-2011) et son texte sur le collectif d’artistes en performance Trafic a été publié dans le catalogue Lost and found/Le bureau des objets trouvés (2011).
La Galerie B-312 souligne vingt ans de projets ambitieux avec Revus, une exposition tirant son point d’origine des livres d’or de la galerie. Cinq artistes – Mathieu Beauséjour, Clément de Gaulejac, Aude Moreau, David K. Ross et Karen Elaine Spencer – ont été invités à travailler à partir de ces douze livres d’or.
Deux décennies de signatures, de commentaires, de croquis, de graffiti. Un condensé en douze volumes, vaste répertoire manuscrit, parfois signé, souvent anonyme. Recueil de bons mots, de propos anodins, parfois élogieux, parfois grossiers. Véritable témoin du quotidien, touchant à force d’ingénuité et de simplicité.—Car ces cahiers noirs rassemblés, s’ils rappellent dans leur forme le vaste projet des encyclopédies en plusieurs volumes, ne contiennent ici aucun savoir cumulatif.
Leur accumulation ne mène pas à la connaissance plus approfondie d’un sujet, d’une chose ou d’un objet, ils se répètent, tout simplement, s’ajoutent les uns aux autres, jusqu’à créer une véritable fresque du presque rien.—Pour plusieurs, il s’agit de signifier, par sa signature, son passage à la galerie.
Pour d’autres, c’est un mot d’encouragement, une réflexion sur le travail, adressée à l’artiste. Pour d’autres encore, ces livres deviennent de véritables exutoires de leur rapport à l’œuvre ou à l’art, l’anonymat servant alors de panacée, tels ces phénomènes qu’on peut observer actuellement sur Internet et dans les médias sociaux.
—Cet objet, presque caduc, voire désuet, que représente-t-il aujourd’hui ? Est-il porteur d’une mémoire collective ? Quel en est le rôle particulier dans les lieux d’exposition ? Comment et que donne-t-il à voir ? Qu’en faire ?—À partir de ces paramètres, chaque artiste a conçu une œuvre singulière et inusitée. Pour découvrir comment les artistes se sont réapproprié ces ouvrages uniques, une visite à la Galerie B-312 s’impose.
Mathieu Beauséjour élabore son travail dans une perspective de résistance, de détournement ou, comme il aime mieux le qualifier, de terrorisme sémiotique. Il expose des installations régulièrement depuis le milieu des années 1990. Il pratique aussi l’intervention et l’édition de multiples. Ses œuvres ont été présentées au Canada, en Europe et dans les Amériques, dans des centres d’artistes, des galeries publiques et privées, des événements, des biennales et des musées.
www.mathieubeausejour.com
Depuis une dizaine d’années, Clément de Gaulejac vit à Montréal. Artiste post-conceptuel et dessinateur de presse, il poursuit actuellement un doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM. Son travail a été diffusé entre autres au Musée Feng Zikai (Shanghai, 2012), à l’Œil de Poisson (2011), à Occurrence (2010), au centre Dare-Dare (2007), à la Galerie B-312 (2006) ainsi que dans plusieurs expositions collectives (Atelier Punkt, 2009 ; Charles S. Scott Gallery, Vancouver, 2006 ; Galerie SAW, Ottawa, 2006). En 2011, il a publié Le livre noir de l’art conceptuel aux éditions Le Quartanier, ainsi que Valoir le clou : Une histoire lacunaire de l’accrochage, dans la revue Altérité.
www.calculmental.org
Depuis les années 2000, Aude Moreau développe un corpus d’œuvres où la production usuelle qui régit nos espaces de vie est transférée dans la sphère esthétique. Elle a présenté son travail au Québec, en France, en Italie, aux États-Unis, au Luxembourg et en République Tchèque. Ses oeuvres font entre autres partie de la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec (2008) et de la Banque d’œuvres d’art du Canada (2010).
www.audemoreau.net
Depuis 1992, la pratique artistique de David K. Ross est passée d’un intérêt pour le dessin et les travaux de type installatif à des projets qui incluent une approche de nature cinématographique. Sa formation d’architecte alimente à la fois le contenu et l’approche méthodologique qu’il choisit afin de réaliser ses projets. Son travail a notamment été présenté lors de la première Triennale québécoise, au Musée d’art contemporain de Montréal (2008) ainsi qu’au Musée d’art de Joliette (2007).
www.graphicstandards.com
Karen Elaine Spencer poursuit actuellement le projet transient traces (2008-2012) où elle dérobe les mots des autres pour ensuite les envoyer aux politiciens et autres figures publiques. Sa pratique oscille entre les actes dits « furtifs », dans la rue, les expositions en galerie et les interventions sur le web. Elle a été commissaire de Gosser le furtif/Teasing the Furtive au centre Skol (2010-2011) et son texte sur le collectif d’artistes en performance Trafic a été publié dans le catalogue Lost and found/Le bureau des objets trouvés (2011).
Montréal (Québec) H3B 1A2