Résonances, exposition du 13 janvier au 14 février à Espace Projet

l’art qui parle de l’art qui parle de la vie qui parle de l’art
Volet exposition anniversaire
13 janvier au 14 février – vernissage : dimanche 17 janvier 14 h

 
Avec : Julien Boily, Wednesday Kim, Lilly Koltun, Senac & Fauvel, Gabriella Scali, Véronique Sunatori et Sarah Thibault
 
En posant les questions : si les principes de l’art conceptuel étaient, en 1966, perçus comme des idéaux extrêmes (pour l’art, pour la vie) et qu’on y voyait l’atteinte de certaines limites (esthétiques, artistiques et sociales), quelles peuvent être les utopies artistiques contemporaines? et quelles limites avons-nous atteint aujourd’hui ? – Questions lourdes et beaucoup trop complexes pour trouver réponse en une seule exposition – Voici les retours que l’on obtient : des pratiques autoréférentielles et d’autres renvoyant à l’histoire de l’art, des imageries signifiantes et socialement codées, des appropriations, des collages et des reproductions d’éléments du quotidien, ainsi qu’un métadiscours sur la réception de l’œuvre.  Alors, qu’en retient-on ? Y trouve-t-on réponse à nos questions ? Pas tout à fait. Et parfaitement à la fois.
 
Ces pratiques actuelles témoignent certainement d’un désir de réflexion sur l’époque contemporaine et sur les conditions actuelles de l’artiste et de l’œuvre. Elles souhaitent aussi en nier les vertus et l’aura, ce qui n’est pas nouveau, mais ces négations se transforment ici en réappropriations de symboles et de règles qui forment à leur tour un nouveau système de signes et de références. Elles parlent de l’art, parlent de la vie, parlent de la vie qui parle de l’art, et inversement, jusqu’à leur épuisement.
 
Il ne s’agit donc pas de tenter de trouver des réponses, mais de proposer des visions et des discours sur l’œuvre et sa réception, sur l’objet et l’histoire artistique, sur l’artiste et le système de l’art, sur l’art et les moyens technologiques versus les habiletés techniques. Il s’agit de ne rien réinventer et de poser des questions sans tenter d’y répondre. D’essayer de défaire les cloisonnements, les contraintes et les genres, sans y parvenir tout à fait. Le poids de l’histoire est-il trop lourd ? Les pratiques sont-elles trop éclectiques ?  Cette réflexion est peut-être sans issue.

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