Dans le cadre du Mois de la Poésie.
REPÈRES est constitué d’une suite de tableaux vidéographiques présentant chacun un paysage architectural auquel est intégré un texte poétique. L’œuvre dévoile en effet une série d’interventions spectaculaires réalisées sur des structures monumentales situées au cœur de métropoles que ce soit Toronto, Paris, Londres ou Berlin. La question se pose : interventions réelles ou factices? À une époque où les traces médiatiques se substituent à l’événement lui-même, où l’observation du monde passe par la lunette déformante de l’image, REPÈRES s’articule à même ce flou entre la réalité et la fiction afin de proposer une présence poétique là où on ne l’attend pas. L’acte poétique devient point de repère.
La démarche de Karoline Georges s’articule autour des thèmes de la résilience et de la sublimation. L’artiste traduit la quête d’une expérience purifiée, de la subtilité qui se dégage du vulgaire. REPÈRES ne fait pas exception puisque les textes qui s’y trouvent font allusion à cette recherche. L’utilisation du noir et du blanc, comme volonté de dégager les forces esthétiques de l’image, en témoigne également.
Karoline Georges est née à Montréal en 1970. Après des études en cinéma et en histoire de l’art, elle amorce une démarche artistique interdisciplinaire où se rencontrent la vidéo, l‘art audio, la photographie, la performance, la littérature et plus récemment la modélisation 3D. Ses œuvres littéraires ont été publiées au Canada et en Europe. En outre, son travail photographique et vidéographique a été présenté lors de multiples événements et expositions. Elle est récipiendaire du Prix à la création artistique en Montérégie du Conseil des arts et des lettres du Québec.
REPÈRES est une co-présentation de La Bande Vidéo et du Printemps des Poètes.
Diffusion web : Prise d’assaut de Noémi McComber
En parallèle à l’exposition REPÈRES, La Bande Vidéo présente sur son site (labandevideo.com) Prise d’assaut de l’artiste montréalaise Noémi McComber. Cette œuvre fait partie d’un triptyque intitulé Mise en échec. Une femme se retrouve coincée dans un guet-apens où elle est la cible d’une attaque bien particulière, celle de résidus domestiques. La surconsommation et la production de déchets deviennent, dans cette mise en scène grotesque, prétextes au décoratif et presque au poétique.
Dans le cadre du Mois de la Poésie.