Dans le cadre du FESTIVAL X
Pratiquer la photographie, c’est s’exercer à la création d’images signifiantes. C’est un processus scissionnaire qui consiste à délibérément extraire du temps certains moments particuliers plutôt que d’autres en vue de créer l’illusion des instants capturés. La photographie suggère que la vie est quelque chose qui se vit un moment à la fois, l’un après l’autre, selon un déroulement décousu et superficiel. Le sens du récit photographique se construit à partir de moments déterminants. Les autres moments, le nombre infini de moments existant dans l’intervalle, sont insignifiants. Dans le flux d’images utilisées pour construire le mythe fondamental de l’histoire, du moi et de la réalité, ce sont les moments décisifs qui comptent. C’est en totale contradiction avec sa nature que le médium tente de documenter par le biais de photographies le caractère à la fois permanent et éphémère de ce qui est. Relocation offre une incursion dans l’interstice abyssal existant entre les moments.
Prises au cours d’un voyage, les photographies de Relocation reflètent une observation du monde opérée dans un état de détachement et d’engagement en même temps. Le voyage crée une suspension de la réalité qui accroît notre perspicacité et notre clarté d’observation, alors que l’inertie de la vie s’efface temporairement. C’est à travers cette fenêtre-là que Relocation montre le tissu fragile de l’existence.
Récit du vertige ressenti face à une existence apparemment vide et chaotique, Relocation rend compte de la géographie humaine, du désir de construire du sens et de mettre de l’ordre dans l’univers. Ces photographies attirent l’attention sur l’espace entre l’être et le néant, sur l’énormité écrasante qu’ils représentent et sur la nécessité de créer une image pertinente de la réalité.
Jackson Couse est un artiste visuel originaire d’Ottawa. Détenteur d’un diplôme en photographie du collège Algonquin, il vit à New York où il étudie au International Center of Photography. La photographie de Couse présente une forme de journalisme esthétique ou d’art impliqué. Sa démarche repose sur une investigation participative des gens, des lieux, du travail et de l’identité.
Plusieurs oeuvres de la série Playing House réalisée par Couse font partie de l’exposition internationale Bodies in Trouble actuellement présentée par la Galerie SAW Gallery à Ottawa. Publié en septembre 2010, un catalogue d’exposition éponyme marquera aussi la participation de l’évènement au Festival X.
En juin 2010, Couse a effectué une résidence à DAÏMON dans le cadre du Programme Photographie et impression numérique. Cette résidence lui a permis de terminer la production de Relocation, sa première exposition solo.
Dans le cadre du Festival X, au même moment et à la même adresse, aura lieu le vernissage de l’exposition Les existences asynchrones d’Andrée Préfontaine à AXENÉO7.
Dans le cadre du FESTIVAL X
Pratiquer la photographie, c’est s’exercer à la création d’images signifiantes. C’est un processus scissionnaire qui consiste à délibérément extraire du temps certains moments particuliers plutôt que d’autres en vue de créer l’illusion des instants capturés. La photographie suggère que la vie est quelque chose qui se vit un moment à la fois, l’un après l’autre, selon un déroulement décousu et superficiel. Le sens du récit photographique se construit à partir de moments déterminants. Les autres moments, le nombre infini de moments existant dans l’intervalle, sont insignifiants. Dans le flux d’images utilisées pour construire le mythe fondamental de l’histoire, du moi et de la réalité, ce sont les moments décisifs qui comptent. C’est en totale contradiction avec sa nature que le médium tente de documenter par le biais de photographies le caractère à la fois permanent et éphémère de ce qui est. Relocation offre une incursion dans l’interstice abyssal existant entre les moments.
Prises au cours d’un voyage, les photographies de Relocation reflètent une observation du monde opérée dans un état de détachement et d’engagement en même temps. Le voyage crée une suspension de la réalité qui accroît notre perspicacité et notre clarté d’observation, alors que l’inertie de la vie s’efface temporairement. C’est à travers cette fenêtre-là que Relocation montre le tissu fragile de l’existence.
Récit du vertige ressenti face à une existence apparemment vide et chaotique, Relocation rend compte de la géographie humaine, du désir de construire du sens et de mettre de l’ordre dans l’univers. Ces photographies attirent l’attention sur l’espace entre l’être et le néant, sur l’énormité écrasante qu’ils représentent et sur la nécessité de créer une image pertinente de la réalité.
Jackson Couse est un artiste visuel originaire d’Ottawa. Détenteur d’un diplôme en photographie du collège Algonquin, il vit à New York où il étudie au International Center of Photography. La photographie de Couse présente une forme de journalisme esthétique ou d’art impliqué. Sa démarche repose sur une investigation participative des gens, des lieux, du travail et de l’identité.
Plusieurs oeuvres de la série Playing House réalisée par Couse font partie de l’exposition internationale Bodies in Trouble actuellement présentée par la Galerie SAW Gallery à Ottawa. Publié en septembre 2010, un catalogue d’exposition éponyme marquera aussi la participation de l’évènement au Festival X.
En juin 2010, Couse a effectué une résidence à DAÏMON dans le cadre du Programme Photographie et impression numérique. Cette résidence lui a permis de terminer la production de Relocation, sa première exposition solo.
Dans le cadre du Festival X, au même moment et à la même adresse, aura lieu le vernissage de l’exposition Les existences asynchrones d’Andrée Préfontaine à AXENÉO7.
Gatineau (Québec) J8Y 3M5