Daniel Dion
Réflexions
Une exposition rendant hommage à la vie et à l’œuvre de Daniel Dion (1958-2014).
Un projet conçu par Su Schnee, cofondatrice d’OBORO et compagne de Daniel Dion, avec le concours de Bryan Mulvihill et de la famille oboréenne.
Présentée un an après le décès du regretté Daniel Dion, artiste et cofondateur d’OBORO, cette exposition trace le portrait poétique d’un artiste visionnaire qui eut une influence incontestable dans le milieu culturel et auprès de nombreux artistes de tous horizons. Se replongeant dans les archives personnelles de son compagnon de vie, la cofondatrice d’OBORO, Su Schnee, propose une sélection d’œuvres et d’objets qui témoignent de la pratique singulière de Daniel Dion. Avec le concours de plusieurs membres de la « famille élargie » oboréenne, Schnee et Bryan Mulvihill, ami et collaborateur de longue date, réalisent à titre posthume deux œuvres pensées par Dion, dont la pièce maîtresse de l’exposition : un salon de thé mobile où Mulvihill, alias Trolley Bus, tiendra des cérémonies de thé Chanoyu commémorant la vie de Daniel.
L’exposition ne se présente pas comme une rétrospective du travail de Daniel Dion, mais propose plutôt une sélection de ses œuvres phares, dont la vidéo à double écran Grande Barrière (1989), la pièce intimiste La minute de vérité (1991), ainsi que les importants corpus photographiques La tête et les jambes (1985) et PHOTOTEMS (1986). À l’époque de leur conception, plusieurs de ces œuvres étaient à la fine pointe des arts médiatiques et positionnaient Dion comme un pionnier des pratiques faisant appel aux nouvelles technologies dans un contexte installatif.
Afin de rendre hommage à cette figure de proue du milieu artistique au Canada, OBORO a invité des amis, des proches et des collègues à participer à cette célébration en y inscrivant à leur tour des contributions inédites. L’exposition met en relief la sensibilité unique de Daniel et offre le survol d’une vie entière consacrée au travail en collaboration dans le but de contribuer à une culture de la paix, mission inscrite au cœur même d’OBORO, qu’il considérait comme une œuvre vivante à part entière.
Artiste avant tout, Daniel Dion (1958-2014) a contribué à l’essor des arts médiatiques et numériques dès le début de sa carrière dans les années 1980. Particulièrement intéressé par les paradigmes théoriques, esthétiques et spirituels qui allient art et communication, il a été l’instigateur de plusieurs projets d’échanges transculturels entre le Canada, l’Inde, le Mexique, Cuba et le Japon. Ses œuvres ont été présentées à travers l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. En 1993, le Musée des beaux-arts du Canada organisait une exposition de ses monobandes et installations vidéo. Il y présenta avec le concours de Su Schnee, sa compagne et complice, et celui d’autres créateurs, son œuvre la plus réputée intitulée Salon de thé mondial, qui fit ensuite le tour du monde. Daniel Dion a consacré sa carrière à la défense des droits des artistes et au rayonnement de leurs pratiques. Principalement au sein d’OBORO, centre d’artistes qu’il a fondé en 1982 avec Su Schnee, et dont il a longtemps assuré la direction générale et artistique dans un esprit de collégialité.
Su Schnee, alias suschnee, est active en tant qu’artiste depuis plus de quarante ans. Elle est cofondatrice d’OBORO et, dans sa fonction de directrice artistique pendant plusieurs décennies, elle a joué un rôle clé dans le développement et la réussite de l’organisme. Elle a collaboré avec Daniel Dion et Bryan Mulvihill à partir des années 1980 sur une base permanente. L’exposition Réflexions, créée pour Daniel Dion, est la combinaison d’un hommage à son bien-aimé époux et collaborateur artistique, et d’une offrande à la communauté montréalaise, en hommage à l’art vivant qui a procuré à Daniel et à Su une vie de collaboration créatrice et inspirante.
Bryan Mulvihill (alias trolley bus) a présenté des expositions de ses calligraphies, lavis, et photographies, de l’art conceptuel en direct, de l’art postal, des œuvres multimédias et commissariées sur la scène internationale depuis les années 1960, lors de présentations individuelles et collectives. Il a reçu une formation académique et auprès de différents maîtres sur la culture mondiale, s’intéressant particulièrement à la nature de la conscience humaine et aux rites d’interaction humaine. Bryan a collaboré avec Daniel Dion et Su Schnee à partir des années 1980. Ensemble, ils ont organisé et présenté de nouvelles œuvres lors de manifestations en vidéo, en technologie interactive et de nature interculturelle. Ils ont fondé OPERA – Organisation panculturelle pour l’éducation et la réalisation de l’art – et le World Tea Party avec des événements en Amérique du Nord, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe.
Richard Gagnier a longtemps été actif au centre d’artistes AXE NÉO7 à Gatineau, où il a notamment réalisé plus d’une dizaine de projets de commissariat. Il est actuellement titulaire de la présidence d’Artexte, et a siégé au conseil d’administration de la Galerie d’art d’Ottawa. Il occupe depuis 2007 le poste de Chef du service de la restauration du Musée des beaux-arts de Montréal. De 2005 à 2010, il a fait partie du groupe de recherche sur la documentation et préservation des œuvres du patrimoine médiatique canadien (DOCAM) et, plus récemment, d’une cellule dirigée par Francine Couture (UQÀM) s’intéressant à la question de la ré-exposition de l’art contemporain.
Claude-Marie Caron s’initie au tai chi chuan, aux arts visuels et au théâtre au début des années 1970. Il rencontre Daniel Dion en 1978 et l’amitié est instantanée. C’est l’époque où il invente le mot OBORO pour exprimer le tonnerre des chevaux galopants sans se douter que ce mot aura un second Destin. Il réalise performances et expositions à Montréal, New York, Toronto et Vancouver dont Bansaï avec Su et Daniel en 1985. Parallèlement, l’enseignement devient une forme de création. Par la suite, il collabore comme chorégraphe/danseur dans les œuvres de Daniel : La tête et les jambes, Phototems, Anicca et Grande Barrière. Leur dernier « work in progress », Ce millimètre, demeurera inachevé. Au cœur de sa démarche réside une réflexion sur la conscience. Ses créations récentes vont de la peinture à l’art textile en passant par l’écriture. Il enseigne présentement la Méthode Feldenkrais md et le tai chi chuan.
Causerie avec Richard Gagnier
La conservation des œuvres d’arts médiatiques
jeudi 19 novembre, à 17 h 30
Discussion avec Su Schnee et Bryan Mulvihill (en anglais)
Création du Salon de thé flottant et cérémonie de thé traditionnelle Chawan Kazari (Chanoyu)
samedi 5 décembre, 14 h 30
Performances de Claude-Marie Caron
samedi 5 décembre, 15 h 30
Cérémonies de thé Chanoyu
Avec le maître de thé Bryan Mulvihill, sur rendez-vous
Pour participer à une cérémonie de thé à la mémoire de Daniel Dion, veuillez contacter chanoyu@oboro.net
Daniel Dion
Réflexions
Une exposition rendant hommage à la vie et à l’œuvre de Daniel Dion (1958-2014).
Un projet conçu par Su Schnee, cofondatrice d’OBORO et compagne de Daniel Dion, avec le concours de Bryan Mulvihill et de la famille oboréenne.
Présentée un an après le décès du regretté Daniel Dion, artiste et cofondateur d’OBORO, cette exposition trace le portrait poétique d’un artiste visionnaire qui eut une influence incontestable dans le milieu culturel et auprès de nombreux artistes de tous horizons. Se replongeant dans les archives personnelles de son compagnon de vie, la cofondatrice d’OBORO, Su Schnee, propose une sélection d’œuvres et d’objets qui témoignent de la pratique singulière de Daniel Dion. Avec le concours de plusieurs membres de la « famille élargie » oboréenne, Schnee et Bryan Mulvihill, ami et collaborateur de longue date, réalisent à titre posthume deux œuvres pensées par Dion, dont la pièce maîtresse de l’exposition : un salon de thé mobile où Mulvihill, alias Trolley Bus, tiendra des cérémonies de thé Chanoyu commémorant la vie de Daniel.
L’exposition ne se présente pas comme une rétrospective du travail de Daniel Dion, mais propose plutôt une sélection de ses œuvres phares, dont la vidéo à double écran Grande Barrière (1989), la pièce intimiste La minute de vérité (1991), ainsi que les importants corpus photographiques La tête et les jambes (1985) et PHOTOTEMS (1986). À l’époque de leur conception, plusieurs de ces œuvres étaient à la fine pointe des arts médiatiques et positionnaient Dion comme un pionnier des pratiques faisant appel aux nouvelles technologies dans un contexte installatif.
Afin de rendre hommage à cette figure de proue du milieu artistique au Canada, OBORO a invité des amis, des proches et des collègues à participer à cette célébration en y inscrivant à leur tour des contributions inédites. L’exposition met en relief la sensibilité unique de Daniel et offre le survol d’une vie entière consacrée au travail en collaboration dans le but de contribuer à une culture de la paix, mission inscrite au cœur même d’OBORO, qu’il considérait comme une œuvre vivante à part entière.
Artiste avant tout, Daniel Dion (1958-2014) a contribué à l’essor des arts médiatiques et numériques dès le début de sa carrière dans les années 1980. Particulièrement intéressé par les paradigmes théoriques, esthétiques et spirituels qui allient art et communication, il a été l’instigateur de plusieurs projets d’échanges transculturels entre le Canada, l’Inde, le Mexique, Cuba et le Japon. Ses œuvres ont été présentées à travers l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. En 1993, le Musée des beaux-arts du Canada organisait une exposition de ses monobandes et installations vidéo. Il y présenta avec le concours de Su Schnee, sa compagne et complice, et celui d’autres créateurs, son œuvre la plus réputée intitulée Salon de thé mondial, qui fit ensuite le tour du monde. Daniel Dion a consacré sa carrière à la défense des droits des artistes et au rayonnement de leurs pratiques. Principalement au sein d’OBORO, centre d’artistes qu’il a fondé en 1982 avec Su Schnee, et dont il a longtemps assuré la direction générale et artistique dans un esprit de collégialité.
Su Schnee, alias suschnee, est active en tant qu’artiste depuis plus de quarante ans. Elle est cofondatrice d’OBORO et, dans sa fonction de directrice artistique pendant plusieurs décennies, elle a joué un rôle clé dans le développement et la réussite de l’organisme. Elle a collaboré avec Daniel Dion et Bryan Mulvihill à partir des années 1980 sur une base permanente. L’exposition Réflexions, créée pour Daniel Dion, est la combinaison d’un hommage à son bien-aimé époux et collaborateur artistique, et d’une offrande à la communauté montréalaise, en hommage à l’art vivant qui a procuré à Daniel et à Su une vie de collaboration créatrice et inspirante.
Bryan Mulvihill (alias trolley bus) a présenté des expositions de ses calligraphies, lavis, et photographies, de l’art conceptuel en direct, de l’art postal, des œuvres multimédias et commissariées sur la scène internationale depuis les années 1960, lors de présentations individuelles et collectives. Il a reçu une formation académique et auprès de différents maîtres sur la culture mondiale, s’intéressant particulièrement à la nature de la conscience humaine et aux rites d’interaction humaine. Bryan a collaboré avec Daniel Dion et Su Schnee à partir des années 1980. Ensemble, ils ont organisé et présenté de nouvelles œuvres lors de manifestations en vidéo, en technologie interactive et de nature interculturelle. Ils ont fondé OPERA – Organisation panculturelle pour l’éducation et la réalisation de l’art – et le World Tea Party avec des événements en Amérique du Nord, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe.
Richard Gagnier a longtemps été actif au centre d’artistes AXE NÉO7 à Gatineau, où il a notamment réalisé plus d’une dizaine de projets de commissariat. Il est actuellement titulaire de la présidence d’Artexte, et a siégé au conseil d’administration de la Galerie d’art d’Ottawa. Il occupe depuis 2007 le poste de Chef du service de la restauration du Musée des beaux-arts de Montréal. De 2005 à 2010, il a fait partie du groupe de recherche sur la documentation et préservation des œuvres du patrimoine médiatique canadien (DOCAM) et, plus récemment, d’une cellule dirigée par Francine Couture (UQÀM) s’intéressant à la question de la ré-exposition de l’art contemporain.
Claude-Marie Caron s’initie au tai chi chuan, aux arts visuels et au théâtre au début des années 1970. Il rencontre Daniel Dion en 1978 et l’amitié est instantanée. C’est l’époque où il invente le mot OBORO pour exprimer le tonnerre des chevaux galopants sans se douter que ce mot aura un second Destin. Il réalise performances et expositions à Montréal, New York, Toronto et Vancouver dont Bansaï avec Su et Daniel en 1985. Parallèlement, l’enseignement devient une forme de création. Par la suite, il collabore comme chorégraphe/danseur dans les œuvres de Daniel : La tête et les jambes, Phototems, Anicca et Grande Barrière. Leur dernier « work in progress », Ce millimètre, demeurera inachevé. Au cœur de sa démarche réside une réflexion sur la conscience. Ses créations récentes vont de la peinture à l’art textile en passant par l’écriture. Il enseigne présentement la Méthode Feldenkrais md et le tai chi chuan.
Causerie avec Richard Gagnier
La conservation des œuvres d’arts médiatiques
jeudi 19 novembre, à 17 h 30
Discussion avec Su Schnee et Bryan Mulvihill (en anglais)
Création du Salon de thé flottant et cérémonie de thé traditionnelle Chawan Kazari (Chanoyu)
samedi 5 décembre, 14 h 30
Performances de Claude-Marie Caron
samedi 5 décembre, 15 h 30
Cérémonies de thé Chanoyu
Avec le maître de thé Bryan Mulvihill, sur rendez-vous
Pour participer à une cérémonie de thé à la mémoire de Daniel Dion, veuillez contacter chanoyu@oboro.net
Montréal (Québec) H2L 4H2